Pour
une autre mondialisation
La mondialisation financière aggrave l'insécurité économique et les inégalités sociales. Elle contourne et rabaisse les choix des peuples, les institutions démocratiques et les Etats souverains en charge de l'intérêt général. Elle concoure au développement d'une criminalité financière présente aujourd'hui dans tous les circuits financiers. Elle leur substitue des logiques strictement spéculatives exprimant les seuls intérêts des entreprises transnationales et des marchés financiers. "Le chiffre d'affaires des plus grands groupes mondiaux dépassait le PIB de nombreux pays en 1997 (par ordre décroissant): General Motors - Thaïlande - Norvège - Ford Motor - Mitsui & Co - Arabie Saoudite - Mitsubishi - Pologne - Itochu - Afrique du Sud - Royal Dutch Shell Group - Marubeni - Grèce - Sumitomo - Exxon - Toyota Motor - Wal Mart Stores - Malaisie - Israël - Colombie - Vénézuela - Philippines" (Rapport mondial sur le développement humain. PNUD, 1999 - Sources: Forbes magazine, 1998)
Les accords de libre échange
Au prétexte du développement économique et de l'emploi, les grands pays n'ont pas renoncé à signer un Accord Multilatéral sur les Investissements (AMI) qui donnerait tous les droits aux investisseurs et imposerait tous les devoirs aux Etats. Devant la pression de l'opinion publique et de la mobilisation militante, ils ont dû abandonner leur projet de négocier cet accord dans le cadre de l'OCDE, mais la discussion
reprend dans le cadre de l'Organisation Mondiale du Commerce. Dans le même temps les USA, mais aussi la Commission européenne, poursuivent leur croisade libre-échangiste en poussant à la création de nouvelles zones déréglementées, au niveau continental ou intercontinental (projet du Partenariat Economique Transcontinental, PET, entre l'Europe et l'Amérique du Nord). "Raccourcissement des délais, rétrécissement des distances, disparition des frontières: mais pour qui? [...] L'abolition de l'espace, du temps et des frontières crée certes un village mondial, mais tous les individus ne peuvent pas en faire partie. L'élite mondiale rencontre peu de frontières, mais pour des milliards d'êtres humains, les frontières sont toujours aussi infranchissables." (Rapport mondial sur le développement humaint. PNUD, 1999)
Quelques
documents...
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Ciminalité financière
Ces "paradis", par les
avantages fiscaux qu'ils procurent à leurs clients, mais aussi par le
secret bancaire et l'immunité judiciaire qu'ils assurent, jouent un
rôle essentiel dans la mondialisation des activités financières
criminelles. Celles-ci génèrent des profits importants qui peuvent
ensuite venir déstabiliser des secteurs économiques, industriels ou
financiers, voire contrecarrer des politiques nationales ou
internationales. Les organisations et les activités criminelles usent
et abusent de la diversité des systèmes législatifs, réglementaires,
juridiques et judiciaires. Elles peuvent ainsi prospérer hors les lois
communes réservées aux activités licites. "La
mondialisation crée de nouvelles possibilités alléchantes,
mais, parmi ceux qui en tirent le meilleur parti et se montrent
les plus entreprenants et les plus imaginatifs, les malfaiteurs et
les criminels du monde entier figurent en bonne place."
(Rapport mondial sur le développement humain. PNUD, 1999)
Quelques
documents...
1-
Les Paradis fiscaux ou la
finance sans lois
2- Appel de genève
3-
L'économie des narco-dollars

Etat des lieux
Les fusions et acquisitions créent d'énormes groupes qui concurrencent les états par leur taille tout en induisant des licenciements qui perturbent la vie de nombreuses personnes et menacent la stabilité de sociétés entières. Ces entreprises transnationales s'accaparent tous les champs de l'activité humaine au simple prétexte du profit immédiat qu'elles pourront en tirer. Les principes de la vie elle-même, mais aussi l'eau, ressource indispensable, ne leur échappent pas, mettant en péril les fondements de l'existence humaine sur l'ensemble de la planète. Avec la bénédiction d'Etats toujours plus "réalistes" le commerce et la finance supplantent les citoyens et tirent partie de l'occasion pour réformer à leur guise toutes les fonctionnements nationaux et internationaux dans la plus parfaite opacité et sans concertation avec la société civile. C'est la dictature des marchés. "Les dix dernières années font apparaître une concentration des revenus, des ressources et des richesses entre un petit groupe de personnes, d'entreprises et de pays" (Rapport mondial sur le développement humain. PNUD, 1999)
Quelques
documents...
Collectivités
locales et terrotoriales |
1- GLOCAL
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