Mondialisation - Etat des lieux
Forel - Thème: l'eau. | ||
SYNTHÈSE du FOREL EAU Origine du Forum La création du Forum Eau a résulté de l'apparition spontanée sur Attac Talk de messages qui traitaient, en ordre dispersé des nombreux problèmes économiques, politiques et sociaux liés à l’eau, et qui dénotaient sans ambiguïté une sensibilisation forte envers son devenir. Identité des participants L’origine des messages est très variée
Nombre de messages reçus Le Forum a été très fréquenté, ce qui démontre à suffisance l’inquiétude et la mobilisation vis à vis de ce problème de la gestion de l’eau : nous avons reçu 180 messages qui ont été dépouillés pour la réalisation de cette synthèse. Élargissement souhaité Si les premiers échanges se sont déroulés entre participants d’ATTAC TALK par le biais de la messagerie électronique, il convient que l’information et la participation puissent s’étendre à tous les citoyens intéressés qu’ils soient ou non adhérents ou sympathisants d’Attac et qu’une mise en commun se fasse avec les organisations déjà existantes qui oeuvrent autour du même sujet.. Thèmes abordésIls ont été nombreux et variés, parfois très identifiés, parfois mélangés ; une classification possible est la suivante : L’Eau : bien inaliénable de l’humanité L’eau est synonyme de Vie, et on n’a pas le droit d’en priver un être humain. L’Eau comme l’Air sont des éléments indispensables. L’eau doit être accessible à tous les êtres humains, même s’il faut pour cela envisager de compenser les inégalités géographiques par une distribution mondiale, les pays riches en eau alimentant les pays pauvres en eau. " …L'eau est du registre de l'environnement, elle concerne le développement durable…. " ---------- "…… Je ne crois pas que l'eau soit un sujet comme un autre. C'est un sujet lié à la survie, comme le fait d'accepter une nourriture néfaste (OGM ou pas !). Ces deux sujets permettent d'accéder aux besoins primaires essentiels. Ce sont des BUTS VITAUX…… " ---------- " ……", il est un point fondamental qui différencie l'eau (comme l'air) des autres "ressources" (dénomination qui résulte de sa marchandisation) telluriques, notamment énergétiques : on peut vivre sans charbon, sans pétrole, sans gaz, sans électricité, télévision internet et téléphone portable... et même sans bois ! Mais on ne peut vivre sans eau (encore moins longtemps sans air !), et quand 1,4 milliard d'êtres humains n'ont pas accès à une eau d'une qualité suffisante au maintien de cette vie et que cet état de fait résulte uniquement de ce que cette eau a été ravalée au rang de "ressource" en étant "pétrolisée" par les marchés, ne pas la traiter différemment des autres ressources (gaz etc.) reviendrait à entériner cette "pétrolisation". " ---------- " .....En effet, l'eau sera l'enjeu du siècle prochain, pour plusieurs raisons : 1-la pression sur l'environnement due à l'utilisation croissante de l'eau 2- des réserves limitées, inégalement réparties
dans des zones plus ou moins sensibles politiquement ---------- Voir le document : Boire à sa soifVoir le document : Enjeux de l'eauVoir le document : Eau secoursVoir le document : Noel MamèreRépartition géographique de l’eau Climatologie L’hypothèse est largement évoquée, selon laquelle la répartition actuelle de l’eau autour du globe pourrait ne pas être forcément celle de demain, et que les pays qui rient aujourd’hui pourront pleurer demain. Aucune question n’est posée, aucun éclairage n’est apporté sur l’origine et la répartition des eaux douces sur et sous la terre. Le phénomène de désertification n’est pas évoqué Effet direct de la climatologie : " ….. Dans les campagnes, les effets du cyclone Mitch ont occasionné la contamination ou (et) le colmatage de nombreux puits. Paradoxalement les dégâts ont été provoqués par les quantités d'eau dantesques qui sont tombées en l'espace de 2 jours. Dans la région d'Esteli il est tombé 680 mm en 8 heures, comparativement il tombe aux alentours de 700 mm par an sur notre pays ! Presque 6 mois après le cyclone bon nombre de ces puits ne sont pas encore réhabilités. Dans le nord du pays ceci provoque un exode de population. Ce témoignage pour dire que les moyens financiers à engager pour mettre en oeuvre une telle réhabilitation sont dérisoires en regard des sommes colossales qui circulent dans les paradis fiscaux ---------- " …Si on imagine que le réchauffement et l'évaporation augmenteront le volume des pluies, la répartition future en est incalculable et forcément différente dans une large mesure à celle actuelle. Tel un grand loto planétaire on verra des zones peu arrosées bien mieux loties et d'autres semblant poursuivies par le mauvais sort. Prenont el Nino par exemple. Les humeurs de ce phénomène climatique sont peut-être les effets d'un cycle long. Ou alors ce sont le résultat d'un dérèglement climatique. Dans ce cas on voit bien les changements très importants que cela implique pour les pays concernés de l'Amérique du sud (moins de poissons, des pluies torrentielles) ou de l'Indonésie (sécheresse)............ (c'est dire l'échelle). N'oublions pas que le Sahara fut une zone très fertile. Quoique l'on fasse l'homme par son activité a imprimé une onde de changement qui n'a pas finit de se répandre. Cela ne veut pas dire qu'il faut la laisser se renforcer. Un des plus important changement provoqué est sûrement celui imprimé par la libération extrêmement massive du CO2 "stocké" dans le pétrole. Des organismes ont disparus lorsque l'O2 (déchet pour eux) a augmenté dans l'atmosphère. Méfions-nous de nos déchets. Les levures qui colonisent un litre de jus de raisin meurent aussi car l'alcool (déchets pour elles) se trouve en concentration trop élevée et pas forcement par manque de nourriture (sucre)….. " ------------ Il est exact que l’époque des dinosaures a été une époque tropicale ou la planète était à la fois chaude et humide. Il n'y a pas, en général, de corrélation évidente entre chaleur et désertification. Cependant, l’humanité dont on n’arrête pas le progrès a passablement bricolé la planète et l'environnement, souvent sans besoin réel même pour les activités industrielles les plus intenses : bombes nucléaires, pollution détruisant par négligence la couche d'ozone, pollution chimique par pure mesquinerie, etc. etc... C’était très difficile de provoquer des effets a grande échelle, mais "nous y sommes parvenus" : …….. Ca n'existait pas du temps des dinosaures…… " Conséquences des modifications climatiques créées par la déforestation, l’effet de serre, la destruction de la couche d’ozone, la pollution " …. Ainsi l'IPCC prévoit dans le plus optimiste de ses scénarios pour le prochain siècle un réchauffement global de la planète de 2°C minimum Certains centres d'études émettent même des prévisions plus alarmistes, de l'ordre de + 4°C. En France cette hausse de 2 °C minimum, avec de fortes disparités sur l'ensemble du territoire est également envisagée. Le régime des pluies sera également fortement bouleversé avec des hivers plus arrosés mais des étés et des automnes plus secs……….Ailleurs l'augmentation des pluies en hiver, saison ou les sols agricoles sont à nu, provoquera vraisemblablement une augmentation de l'érosion, intensifiant les pertes en sols fertiles. D'autres problèmes importants apparaîtront comme …… " ---------- " ….... Mais attention, avec la couche d'ozone on a vraiment commence à casser la toiture de la planète. Tout de même, si la planète se réchauffe, une partie de l'eau polaire glacée partira effectivement dans la mer, le niveau de celle-ci montera. Il y aura des changements importants. ---------- Voir les documents RéchauffementVoir le document Point de vue canadien
Folie de l’homme qui hypothèque l’avenir par des actions dont les conséquences sont inconnues " …..ce n'est pas la présence humaine qui est un crime ni même ses activités (mis à part la guerre), mais plutôt l'utilisation éhontée de sa puissance sans se soucier des conséquences a long terme de celle-ci sur ce qui l'entoure….. " Voir le document : SOS Amazonie frVoir le document : Marché de l'eau en AfriqueMéconnaissance du cycle de l’eau Oui, le globe est constitué en majeure partie d’eau, mais l’eau douce, la seule qui nous soit indispensable sur le plan vital, est rare : comment et à quelle vitesse se régénère-t-elle ? " ….71% d'eau à la surface du globe, notre terre, la "belle bleue". Aujourd'hui 99,7% de l'eau sur terre est salée ou gelée. Nous ne disposons que de 0,3% de cette ressource indispensable à toute vie. L'eau est un don de la nature et ne se fabrique pas. Elle se renouvelle si on lui en laisse le temps : 1 000 ans pour une nappe souterraine 4 000 ans pour un océan 15 000 ans pour un glacier. Le Pacifique représente 45,9% des océans. C'est le plus profond avec plus de 11 000 m dans la fosse des Marianes. Dans l'Atlantique, des eaux très limpides permettant de voir à 80 m de profondeur se situent dans la mer de Weddell (Antarctique). 70% d'eau constituent le corps d'un enfant. Un adulte est constitué de 60% d'eau. De la tête aux pieds nous sommes de l'eau. …. " Se reporter au document l'Eau---------- " …..L'eau que nous buvons a déjà été bue et recyclée environ dix fois. C'est-à-dire que depuis qu'il y a des animaux sur Terre, ils ont consommé dis fois le volume total de l'eau de la planète. Tout cela s'est fait naturellement. Comme l'a dit dernièrement H. Reeve s, l'Humanité s'apprête à fêter l'an 2000. Si elle continue sur la même voie à gaspiller, polluer, etc., elle ne fêtera pas l'an 2100…… " L’Eau : arme de domination géopolitique et économique " … La perspective d'une pénurie d'eau planétaire est terrifiante en pensant aux générations à venir (sans parler des autres écosystèmes de vie de la planète). Imaginez-vous l'horreur de guerres dont l'eau serait l'enjeu ?… " Contrôle des sources : " …. C'est aussi à cette époque là que les Israéliens ont mis au point leur stratégie de confiscation progressive de l'eau douce des "territoires" à leur profit sur la base du 200 l./25 l. (conso journalière prises en compte respectivement per capita Israël/territoires, irrigation comprise). Tout le système de captation-stockage développé par les services israéliens depuis 79 est conçu à partir de ce calcul de base. Vous savez sans doute que c'est LA PIERRE D'ACHOPPEMENT REELLE de l'application des accords d'Oslo : il est impossible de mettre en oeuvre une agriculture autonome palestinienne sur cette base de consommation. Le triple (60 à 80 l/tête/jour) est nécessaire au seul programme d'irrigation (à l'exclusion des besoins domestiques) au moins pour les premières 10 à 20 années, nécessaires à la reforestration et à la réhabilitation des terres arables. En fait, la Palestine arabe constitue actuellement un marché captif pour les produits frais israéliens et tout est fait pour que ça dure…. " ---------- "…. c'est un problème crucial pour l'Irak précisément parce que la Turquie contrôle les 2 fleuves Tigre et Euphrate…" ----------- " ….je ne voudrais pas réduire le problème de l'eau a des problèmes "régionaux" a l'échelle mondiale, mais on ne peut pas, non plus, ignorer le dessous des cartes. Par exemple : - Si c'est la Turquie qui contrôle les réserves stratégiques d'eau du Moyen-Orient, et que ce pays doit tout ou tard rejoindre la Communauté Européenne, ca veut dire que ce sont les pays dits "occidentaux" qui contrôleront au XXI siècle les réserves d'eau du Moyen-Orient. Que cachent le "problème du Tibet" et les contentieux entre l'Inde et la Chine... ? N'y aurait-il pas également, une "histoire d'eau" dans l'Himalaya ?….. " Barrages " …..la Turquie a lancé le projet anatolien du sud-est (GAP) qui vise à réaménager le cours de l'Euphrate, un fleuve qui prend sa source en Turquie avant de traverser la Syrie et l'Irak. Lors du remplissage du barrage Atatürk en 1990, ces deux pays furent privés d'eau. L'arme de l'eau peut se révéler d'autant plus inquiétante que l'achèvement du GAP, d'ici à 2010, entraînera de graves conséquences pour la Syrie (le débit annuel à la frontière qui est de 30 milliards de m3 par an, devrait chuter de moitié), et surtout pour l'Irak qui verrait son contingent réduit des deux tiers. A cela s'ajoute, selon des experts indépendants, la détérioration de la qualité de l'eau due à l’utilisation massive de pesticides et d'engrais pour le développement agricole du Sud-est anatolien. ---------- " …..En Chine, il faut suspendre le barrage des Trois Gorges Il semble que les responsables chinois commencent à affronter la réalité destructrice que représente la construction du barrage des Trois Gorges. Le Premier Ministre a fait récemment un discours très remarqué sur la difficulté de reloger plus d'un million de personnes vivant sur les terres et dans les villes qui seront inondées par la construction d'un réservoir de 650 km de long. Ceux qui critiquent le projet estiment qu'un tel déplacement de population (...) est impossible. Non seulement des communautés entières vont être détruites, mais en plus des villes devront absorber des immigrants dans de telles proportions qu'une crise économique, associée à des troubles sociaux pourrait se produire. Plus de 150000 personnes ont été déplacées. 550000 doivent l'être dans les 4 ans à venir. Les déplacements massifs de population se sont révélés une catastrophe dans le passé. Certain "déplacés" sont d'ailleurs revenus petit à petit dans leur région d'origine. D'autres sont devenus pendant des années des pauvres réfugiés….. " Contrôle des cours "…. Un protocole qui garantissait à la Syrie un débit de 500 m3 par seconde sur l'Euphrate a cependant été signé en 1987 par Damas et Ankara. Le régime baasiste (de Damas) souhaite transformer ce texte en un traité en bonne et due forme et obtenir l'augmentation de sa quote-part…." Possibilité de distribution sélective : chantage à la distribution Voir le document Chiapas" ….Il y a Vivendi mais il y a aussi La Lyonnaise. Celle-ci vient de remporter le contrat d'eau de la ville d'Amman (Le Monde du 02 mars 1999)... Le 16 mars 1999, tordant le coup une fois de plus aux accords d'Oslo, le gouvernement israélien a demandé aux Jordaniens une révision de l'accord sur l'eau lequel prétend-il ne saurait être honoré du fait "de la sécheresse sévissant sur la région"…. " Vecteurs d’épidémies déclenchées, volontairement mais surtout involontairement (pollution) Voir document Verts de BelgradeLes diverses utilisations de l’eau Cet aspect est en fait assez peu abordé : la presque totalité des messages se réfère implicitement ou explicitement à l’eau douce de consommation. Les utilisations de l’eau comme moyen de communication : fleuves, canaux …. mers….. posent apparemment peu de questions : cependant il y a consommation de ressource. Le " Droit de l’eau " A qui appartient l’eau ? , alors que l’eau court partout et ne connaît pas de frontières, peut-il y avoir un droit de propriété ou simplement un droit d’usance ? Les questions sur ce sujet sont nombreuses et dénotent une connaissance assez limitée "Le Droit français : Voir De93-742 Dec_3_92 Loi_3_92---------- " ….Je ne puis apporter réponse à la question posée, à savoir : Qui est propriétaire juridiquement d'une nappe phréatique sise sur un lieu privé. Il me semble que cela ressort du domaine public - N'étant pas juriste….. " ------------ " …..Pourtant, l'aspect économique me laisse perplexe. Y a-t-il uniformité d'approche à travers le monde quant à la propriété de l'eau ? Je m'explique : si je possède un terrain et qu'il s'avère qu'il se trouve au-dessus d'une nappe phréatique, en suis-je d'office propriétaire ? Puis-je alors décider de ce que je ferai de "mon" eau ? ---------- " …Je ne sais si c'est la même chose partout, mais ici (Quebec, Canada et je crois E-U) le sous-sol est une propriété de l’état. Tu ne peux exploiter les ressources du sous-sol que si tu possèdes les autorisations (permis, études de faisabilité, etc.). Prend par exemple une mine. Ce n'est pas la surface qu'elle exploite, en fait la surface peut ne pas lui appartenir du tout….. ". ------------- "….. La querelle était entretenue par le vide juridique en la matière, le droit international ayant des interprétations divergentes sur la question de l'utilisation de l'eau des fleuves traversant plusieurs pays. Mais un texte adopté le 21 mai 1997 par l'Assemblée Générale des Nations Unies (Convention on thé la of non navigation use of international watercourses) bouleverse la donne. Il privilégie en effet les droits des usagers situés en aval -l'Irak et la Syrie, dans le cas de l'Euphrate - sur ceux situés en amont et affirme l'obligation de ces derniers de ne causer aucun tort aux états en aval. La Turquie pourra-t-elle se borner à rejeter ce texte, au risque d'accroître un isolement déjà sensible sur la question chypriote comme sur le dossier kurde." Analogie avec les ressources naturelles, comme le pétrole, les mines " …L'enjeu est le type de propriété que nous souhaitons donner à l'eau (prive ou collective). Plusieurs considèrent l'eau comme une ressource naturelle au même type que le pétrole, la forêt et les mines et qu'en conséquence, le type de propriété et du même coup d'exploitation doivent être les mêmes que les mines, le pétrole et la forêt…. " " …...Suite a cela, il est facile de comprendre l'enjeu de l'eau, mais surtout ce que l'on compte faire de sa propriété (privatisée ou collective). N'oublions pas l'exemple du pétrole. Les puits appartiennent aux arabes, mais le contrôle appartient à ceux qui en bénéficient….. " ---------- " …. La comparaison avec les puits pétroliers me semble indiquées. Dans la plupart des cas, il s'agit de concession, donc de biens de la collectivité nationale représentée par l’état. les firmes ont simplement le droit d'exploiter la source selon des modalités définies. Là où le bât blesse, c'est que malheureusement, toute la structure verticale du processus d'exploitation se trouve en de mêmes mains qui peuvent aisément manipuler le déroulement de l'ensemble….. " Voir le document : Point de vue canadienL’organisation de l’exploitation de l’eau douce " …. Aujourd'hui, combien de pays disposent dans le monde de l'eau potable et de réseaux d'assainissement permettant son retraitement ? Le rapport mondial du PUNI ( Programme des Nations Unies dans le développement) cité en référence dans le mail de Yannick LEROY, en date du 12/03/1999, met en évidence, ceci : 1, 3 milliards de gens vivent avec moins de 10 F par jour, 2 milliards vivent avec 2 dollars, 1, 3 milliards n'ont pas accès à l'eau - a ) Aujourd'hui, qui gère la distribution, le retraitement des eaux usés dans notre pays, dans le monde ? b) Demain, quels seront les critères imposés par les multinationales pour procéder à celles-ci dans les pays en manque ? c) Au prix de quels sacrifices sur les populations ? d ) Le financement de ces installations sera financé par qui ? . Selon quels critères ? e) Quelle politique de développement économique pourront prétendre avoir ces pays alors qu'ils sont déjà étranglés par les intérêts des multinationales, des banques. Que la corruption et l'affairisme y règnent sans partage…… " Les Organisations étatiques, régionales, départementales, communales actuelles " …Dans le principe chez nous, l’eau dans son ensemble est gérée par les " agences de l’eau ". Elles ont à l’intérieur de l’hexagone plusieurs chapeaux : percepteur des taxes, contrôleur des pollutions, promoteur des travaux d’assainissement, concepteur du bon et du mauvais puisqu’elles financent, pour une part importante, des opérations qu’elles conduisent directement ou par personnes interposées… " " ….En effet, les syndicats ça paraît être mieux que les compagnies privées. Mais ce n'est pas le Pérou ! Dans la Vienne, une grande partie de l'électricité (notamment rurale) est distribuée par un syndicat intercommunal (d'environ 240 communes !) et on peut faire la comparaison avec EDF. Et bien il vaut mieux encore EDF ! …. " ---------- Voir le document Agences de l'eauVoir le document : Courrier Mme VOYNETVoir le document : Deputé ministreVoir le document : Guerilla des usagers" …..plusieurs options sont à la disposition des services publics pour gérer, l'eau dans sa globalité.
---------- Les Oligopoles de l’eau " ….Il me semble qu’à une époque où les plus grosses fortunes de France ont décidé de ne pas payer d’impôt, où les licenciements et la misère sont directement proportionnels aux bénéfices, le problème de l’eau a une valeur de symbole. Symbole qui démontrerait jusqu’à quel point il serait possible de jouer de la crédulité. Au point que j’ai même lu qu’il faudrait redonner une part de la taxe Tobin à Vivendi ( les pauvres !) pour dépolluer l’eau et retaper les tuyaux : la boucle serait bouclée, ce serait formidable, autant leur virer l’argent directement, ils en ont tellement besoin ! Le problème tel qu’il nous est décrit ( eau rare, eau polluée, obsolescence des moyens d’acheminement ) est sans doute vrai. De ce constat découle la sentence : préparez-vous à voir le prix de l’eau grimper en flèche dans les années à venir. Si on se pose la question de savoir qui nous transmet ce message de détresse : une société publique en faillite, une ONG, l’abbé Pierre ? non, nous ne rêvons pas, il s’agit bien d’une d’entreprise parmi les plus prospères de la place. (le rachat récent d'USFilter en est encore la preuve).Le paradoxe s’installe : est-il rentable de gérer l’eau ? Si oui, pourquoi devrais-je payer plus cher ? Si non, pourquoi n’abandonnent-ils pas tout de suite une activité non rentable ? Qui connaît le détail des comptes de Vivendi ? C’est d’une opacité terrifiante. Qu’ont-ils fait des bénéfices engrangés depuis tant de décennies : diversification, achat de concurrents, achat de médias. Le soupçon s’installe : cette course aux médias, n’était-ce pas pour mieux nous distiller leurs vérités ? Si les canalisations sont si mauvaises et l’eau si polluée, pourquoi n’ont-ils pas consacré avant leurs bénéfices à cette tâche. Au lieu de se payer Canal+, n’aurait-il pas mieux valu qu’ils retapent les canalisations ? Quelle part de mes factures d’eau leur a permis de s’offrir Canal+ ? Et pourquoi dans ces conditions serait-ce à moi de payer plus cher ? pour qu’ils puissent se payer la 6. ! Vivendi doit sa prospérité et la création de son empire à notre servitude et à notre crédulité. Comme, dans un autre domaine, on aura mis beaucoup de temps à s’apercevoir que Microsoft doit sa fortune au fait qu’il nous a arnaqués sur le prix des logiciels ! C’est pareil, sauf qu’on ne meurt pas par manque de Windows ou d’Excel ( enfin pas tous ! ). Quand tout ceci devra-t-il s’arrêter ? Je pense qu’on est mal ! Car si on se demande qui pourrait nous aider dans cette affaire, la réponse est personne. En effet, ils ont réussi à verrouiller les politiques ( droite et gauche ), quand on pense que même en 81, la gauche n’a pas voulu nationaliser l’eau alors qu’il n’existe pas de bien plus public ! Voynet qui parlait d’eau il y a encore quelques mois ne se risque plus sur ce terrain (elle a du se faire remonter les bretelles ). Ils ont réussi à acheter et à prendre en otage les municipalités. Ils ont su acquérir au fil des ans un savoir-faire qui facilite leur argumentaire et leur chantage. Alors de grâce, ne tombez pas dans le panneau, si l’eau claire pour tous a un prix, et si ce prix est très élevé, la logique la plus simple serait de demander à Vivendi de le payer avec les bénéfices qu’ils font ou qu’ils ont fait sur notre dos. Et surtout n’allez pas leur reverser la taxe Tobin ( encore qu’ils trouveraient l’idée assez amusante ). De plus, je crois que si on ne résoud pas d’abord ce problème ici, en Europe, nous ne pourrons jamais rien faire pour les autres continents, car le jour où ils tomberont dans leurs griffes ... " L’eau n’est doit pas être une " marchandise " dont la finalité est le profit. Elle ne doit pas être abandonnée à des intérêts commerciaux privés Dans les points de vue exprimés, on retrouve à la fois :
Ici au Québec et au Canada nous sommes de plus en plus confrontés à un tel débat. L'enjeu est le type de propriété que nous souhaitons donner à l'eau (prive ou collective) Plusieurs considèrent l'eau comme une ressource naturelle au même type que le pétrole, la forêt et les mines et qu'en conséquence, le type de propriété et du même coup d'exploitation doivent être les mêmes que les mines, le pétrole et la forêt…. ". ----------- " …Que pèse le discours sur la propriété collective de l'eau face à un taux de chômage élevé, face aux mirobolants profits que cette source va générer. Les dirigeants ne savent plus gouverner, ils gèrent, ils raisonnent comme des comptables (pertes et profits). L'avenir, ils s'en moquent car pour eux gouverner ce n'est pas prévenir mais c'est gérer….. " Voir le document : Point de vue canadienVoir le document : ADESVoir le document : Guerilla des usagers" …..à ce qui me parait être une des plus grandes arnaques mediatico-financière de ces dernières années à savoir le problème de la gestion de l'eau ! on est là en face de sociétés dont les dirigeants sont les mieux payés du monde industriel, des actionnaires les mieux rémunérés, et un discours qui nous prépare au fait que l'eau, bien le plus 'public' qui soit, deviendra dans les années à venir un vrai produit de luxe, réservé aux plus riches…. " ---------- " …. Je rejoins la liste de discussion sur l'eau en apportant cette contribution sur les conséquences de la privatisation de l'eau au Sénégal. Elle est extraite d'une plus longue intervention….. Voir le document : Eau Sénégal--------- " …A destination de tous les maires, les adjoint, les conseillers municipaux qui sont élus de communes encore en régie communale : N'écoutez pas les sirènes du privé qui vous promettent un réseau d'eau neuf (les 3 premiers mètres, et encore), Restez en régie, en syndicat ou autre, mais restez maître d'œuvre à tout prix ! …. " ---------- " ….. Ne devrait-on pas décréter universellement l'eau propriété publique et "concéder" sa purification et sa distribution au lieu de permettre à quelques multinationales privées d'en avoir la propriété exclusive et pouvoir abuser en toute légalité…. " " ..… L'utopie est une chose, la réalité en est une autre. Comment aujourd'hui se prévaloir de décider de l'universalité de la propriété publique de l'eau alors que sa gestion sa distribution, son retraitement, dépendent, tant au niveau national, qu'international, de consortiums puissants habilités à le faire. Pour ne citer que quelques uns VIVENDI (Générale des Eaux) Lyonnaise des Eaux ............Quelle marche de manoeuvre ont les pays demandeurs par rapport à ces multinationales ? ….. " ----------- " …..Ne peut-on donc pas concevoir de proclamer l'eau, quelle que soit son origine, bien universel, de définir une charte quant à son utilisation et que les sociétés privées ne pourraient qu'assumer l'exploitation sous contrôle restrictif international ---------- " …..Oui, juste pour l'exemple, l'expérience anglaise sous Thatcher de la privatisation de l'eau est exemplaire. Les coûts de l'eau ont quintuplé et elle est plus mauvaise que jamais…. " " ……Qui décide dans la commune (et ailleurs...) : les élus ou les groupes privés ? Qu'est ce qu'un service public : est-il au service des usagers au meilleur rapport qualité prix ; ou bien sert-il de pompe à finance pour les grands groupes, par l'intermédiaire de tarifs trop élevés qui défavorisent les plus démunis ? - Quel contrôle ont les citoyens sur ces services ? ……Le dossier de l'eau pose donc de manière exemplaire les problèmes de démocratie et de solidarité dans la ville (sans parler d'écologie...). Voir ADES
"….…..En Europe, nous sommes également face à un problème politique. L'étau "Lyonnaise / Saur / Vivendi" se desserre d'abord parce que beaucoup d'élus commencent à réaliser l'ampleur de l'arnaque à laquelle ils ont (plus ou moins) involontairement participé, plutôt par incompétence... (mais combien d'affaires Carignon ne viendront jamais au jour ?); ensuite et surtout parce que les grands prestataires n'ont plus besoin de l'eau pour assurer leur rente, massivement déplacée vers les médias et les télécommunications. Et puis les coûts de traitement sont aujourd'hui disproportionnés aux perspectives de profit…." ---------- Voir les discussions au Canada au sujet de l’exportation de l’eau : LE TAON-------------- " ……on est là en face de sociétés dont les dirigeants sont les mieux payes du monde industriel, des actionnaires les mieux rémunérés…… " ------------ " …..et les gens qui pensent gênent les boursiers….. " ----------- " ……Quant aux superprofits des entreprises de ces FMN de services, ils existent bel et bien sinon comment Vivendi et Lyonnaise-Suez pourraient-elles s'étendre à ce point….. "t Le coût de l’eau La décomposition en : coût d’acquisition, coût de distribution, coût d’assainissement, coût de reconstitution, est bien comprise, mais on ne sait pas ce qu’ils englobent. D’une façon générale, le cycle économique de l’eau a suscité beaucoup de questions. " …..Dans notre pays, le processus, s'opère comme suit : 1° - Traitement de potabilisation due entre autres, à la pollution : agricole( pesticides, nitrates, lisier etc. ... industrielle (hydrocarbure, produits chimiques) métaux lourds ( plomb etc. ...) produits radioactifs urbaine . 2° - Coût propre de la distribution 3° - Récupération des eaux usées et le retraitement avant rejet dans le milieu naturel ; ce sont les collectivités qui assurent la majeure partie des investissements…. " ---------- " …. Pour moi les dépenses afférentes à l'obtention de la qualité de l'eau ne doivent pas être supportées par les consommateurs d'eau. Lorsqu'une activité altère l'avenir de cette qualité, il y a une certaine destruction de richesses, donc une consommation. Il s'agirait donc que dans le pire des cas le coût soit intégré dans le coût de production. On obtiendrait ainsi un véritable coût de production d'un produit, alors que pour l'instant une partie de ce coût est supporté par les consommateurs d'eau futurs…. " Le coût de l’eau doit intégrer le coût du renouvellement, de l’assainissement, et les profits dégagés ne doivent pas servir à d’autres buts à caractère mercantiles : la gestion économique de l’eau devrait tourner en circuit fermé : " …..En quoi également les prix payés en Occident pour la distribution de l'eau et le traitement des eaux usées ne sont-ils pas trop chers puisqu'ils permettent le rachat d'autre société et donnent des moyens par le profit pour des investissements internationaux commerciaux. . Pourquoi le captage, la distribution d'eau ainsi que le traitement des eaux usées ne relèveraient pas d'un registre non commercial, du style mutualiste, où on empêcherait le profit sur l'eau…. " " ….. je suis déçu que personne n'ait essayé de répondre au paradoxe ( ou arnaque ? ) économico-communicationnel suivant : si vous voulez de l'eau meilleure il faudra la payer plus cher alors que les profits tirés de cette activité sont déjà importants. autrement dit, ne serait-il pas normal qu'une partie des bénéfices tirés de la gestion de l'eau soit réutilisée pour l'amélioration de sa qualité, au lieu d'être utilisés à des fins spéculatives ? ….. " " ….. Je suis même un peu plus radical. Je pense que l'ensemble des bénéfices effectués sur la fourniture d'eau (industrielle ou domestique) doit retourner à l'eau (traitement, entretien, protection des sources ...). Ce serait une sorte de cycle financier de l'eau. Une partie des bénéfices (avant investissement) (3/4 ?) serait réutilisée dans les pays d'où ont été tirés les bénéfices (réinvestissement) et l'autre partie (1/4 ?) serait utilisée pour développer la fourniture d'eau dans d'autres régions (difficiles d'accès, pauvres ...). Pour résumer mon opinion, il est anormal que l'argent tiré du commerce de l'eau (vitale) serve à développer le secteur du multimédia…… " Principe du Pollueur / Payeur : " ….. Un impôt international devrait être institué pour pénaliser les pollueurs afin qu'ils ne puissent s'installer là où les lois leur permettraient d'échapper à des contraintes environnementales…. " ---------- " …..De toutes façons les traitements indispensables aujourd'hui ( dénitratation et déphosphatation, recyclage ou incinération des boues ) imposeront que l'eau soit payée à son juste prix, celui de sa reconstitution en tant que ressource naturelle mais rare. Dans ce cas le principe pollueur-payeur, et non la folie libérale de l'achat de permis de polluer, et celui d'une facturation progressive pour les gaspilleurs, ce qui est souvent contraire au principe de l'abonnement, doivent conduire nos réflexions et nos pratiques, sans oublier nos propres comportements personnels, qui devront tendre vers un véritable écologisme…. " Les coûts résultant des exigences des consommateurs " …..De plus, je pense que tôt ou tard, le nivellement par le haut des exigences en matière de distribution ou d'assainissement impliquera des investissements hors de portée des collectivités territoriales par ailleurs confrontées à des crises budgétaires plus ou moins importantes. Ces collectivités devront alors faire appel au privé pour les études, la réalisation et... l'exploitation. Déjà, les DDA et DDE sont sans moyens devant les demandes multiples des communes et renvoient à des sociétés de service pour l'entretien courant et les études techniques…. " Menaces de rareté ou de pénurie " …. car cette denrée VITALE pour la VIE est en train de devenir une DENREE RARE dans nos PAYS alors qu'elle l'est déjà pour la PLUS GRANDE PARTIE DE L'HUMANITE.. ---------- " …. Déjà 1,4 sur 5,8 milliards de personnes n'ont pas accès à l'eau et le risque est très grand pour qu'en 2020 ces chiffres s'élèvent à plus de 3 sur 8 ! C'est intenable…….... Le problème de l'eau est très préoccupant à court terme dans le bassin méditerranéen, tant dans les villes que dans les espaces périphériques. " ----------- " …. Cette semaine, on a lu dans les journaux que 25 % ou 33 % de la population mondiale n'aura pas d'eau à boire d'ici 15 à 25 ans. Ce qui permet de prédire que l'eau sera le pétrole du XXIe siècle. Et que ce ne sont pas les pays où on trouve déjà beaucoup d'eau qui vont en profiter, (comme avec le pétrole) ce seront surtout les distributeurs, les capitalistes qui contrôlent les canaux de distribution qui seront les grands gagnants de cette dure lutte…. " ---------- " …A présent, la nouveauté réside dans l'importance sans précédent prise par ce problème à cause de la surpopulation, de l'industrialisation a l'échelle mondiale, des dysfonctionnements introduits par l'homme dans l'écosystème planétaire, des grands travaux (que s'est-il passé en Chine ?), des moyens de pression sans précédent que l'eau peut procurer….. " Une distinction est introduite entre la rareté qui est une donnée géographique permanente et la pénurie qui est un état transitoire du par exemple à un défaut transitoire de pluviométrie ou à une mauvaise gestion du capital eau (déséquilibre entre les prélèvements et le renouvellement). Les causes évoquées sont de plusieurs natures assez variées :
" …Je pense qu'il faut aussi parler de la consommation individuelle. Qui aujourd'hui fait attention à sa consommation ? Pratiquement personne, on a toujours l'impression que l'on est un Grain de sable par rapport aux grosses industries. Mais pourquoi, si cette ressource essentielle à notre vie tend à devenir rare, ne nous mettons nous pas à y faire attention ? Sans doute parce que les premiers qui risquent d'en manquer sont les habitants de l'hémisphère sud, et qu'on visualise mieux des gazoducs et des oléoducs venant d'Algérie que des aqueducs partant de chez nous pour aller alimenter en eaux les Sahéliens. L'objectif d'Attac semblait dire que la fatalité n'existait pas et que des individus, groupés autour d'une idée, peuvent faire changer les choses. Donc des grains de sablent peuvent former une grosse dune... Donc si des individus commencent à faire attention à leur consommation d'eau, qu'ils arrivent à convaincre des proches, cela peut faire beaucoup d'eau...Cela peut faire aussi réfléchir de plus en plus de gens sur le problème. Et les gens qui pensent cela gênent les boursiers. Alors éviter de laver pendant des heures sa voiture, c'est pas mal. Se poser quelques questions avant d'acheter un lave-vaisselle aussi. Les chasses d'eau modulables, c'est pas mal... Je crois que pour mieux attaquer les gros il faut être vigilant déjà par rapport à soi. Le combat pour l'eau il commence avec le robinet, enfin je crois…. " ---------- " …..Ainsi, on prend plus d'eau que ce que le système naturel peut fournir, d'où l'éventualité d'une rareté et même dans certains cas d'une pénurie. Je ne t'apprends rien en te disant que nous vivons dans une société qui est hyper-consommatrice. Inutile de te dire que ceux qui consomment le plus ne sont pas pauvres. Ces derniers ne se servent de l'eau que pour leurs besoins de base (toilette, nourriture, lavage). Par contre, celui qui lave sa voiture à chaque samedi matin tel un rituel quasi religieux ou ceux qui possèdent une magnifique piscine, - je te signale que la voiture et la piscine sont un symbole de réussite sociale - se foutent carrément de l'eau. Le mode de vie est le problème à cette situation de rareté de l'eau….. "
" ….1997: en Essonne (France), pour la fabrication de puces électroniques, IBM pompe 2,7 millions de m3 d'eau très pure parce que captée dans une nappe souterraine très ancienne. Or, celle-ci est protégée par le schéma d'aménagement de la gestion de l'eau. Pourquoi les autorités publiques ont-elles autorisé l'exploitation ? Purifier l'eau disponible en surface aurait bien sûr augmenté sensiblement les coûts de production d'IBM (l'histoire ne dit pas dans quel état il restitue cette eau à l'environnement) et on imagine aisément que l'argument de l'emploi ait fait plier les pouvoirs publics et... piller, frénétique, la nappe phréatique Avril 1999, la radio annonce "un plan social" avec licenciement de 2000 ( ?) personnes chez IBM en Essonne qui ne serait plus assez rentable. (L'eau pure serait-elle épuisée ?)…. " --------- " …Le problème dans mon département par exemple, c'est qu'à force de tirer sur la nappe Phréatique pour des besoins industriels, agricoles ou pour refroidir le coeur de la centrale nucléaire de Braud et St Louis, et de consommation classique, un phénomène de compensation est en train de s'opérer et un risque de pollution majeure de la nappe par salinisation, l'équilibre des forces faisant appel à l'eau de mer très proche pour compenser le vide créé, et bien nous sommes très inquiets ! ... Au point que des études sont en cours pour voir comment ré-injecter quelque chose pour éviter la salinisation….. "
" ……On sait par ailleurs que les possibilités de production vivrières sont inégalement distribuées ne serait-ce que par les différences climatiques qui font que certaines contrées souffrent de sécheresse. Or l'eau est nécessaire à la production agricole. C'est même l'une des activités humaines les plus consommatrices d'eau et aussi dans les pays industrialisés, les plus polluantes de l'eau aussi parfois (nitrates, pesticides...)…… tout cela bien sûr dans une logique productiviste devenue classique dans le monde agricole. Mais tout cela dans les pays souffrant déjà de surproduction agricole. Tout cela bien sûr allant coûter plus cher en eau car l'augmentation de la productivité à l'hectare se traduit dans la balance de consommation d'eau par une augmentation de celle-ci aussi. On est bien loin d'une gestion de la ressource à partir de la mise au point de variétés moins consommatrice d'eau…. " Consulter le document Réchauffement
"…. Et puis les coûts de traitement sont aujourd'hui disproportionnés aux perspectives de profit. Voir le cas du Nord Finistère où les "épurateurs" ont jeté l'éponge et annoncent sans vergogne qu'ils ne peuvent plus assurer la potabilité de l'eau du robinet…." " ….je viens de réaliser une mission d'évaluation au Nicaragua pour le compte d'une ONG française. Dans ce pays le problème de l'eau se pose aussi de façon cruciale. Bien que les ressources soient importantes (lac Nicaragua et lac de Managua), elles sont peu ou mal exploitées. Le lac de Managua est contaminé par le mercure et le réseau d'adduction de la capitale est très dégradé….. " Voir le document :… PollutionIl(NDLR : le problème de l’eau) est encombrant pour nous car on est devenu de gros pollueurs ( en Alsace la nappe phréatique est évaluée à plusieurs centaines de milliards de m3 mais les nitrates et le sel la gâtent de plus en plus) et gaspilleurs d'eau.
" ….Il y a en même temps un DANGER POLITIQUE, a savoir celui d'une sécheresse voulue, d'une pénurie d'eau organisée dont la responsabilité sera (comme pour les famines) imputée systématiquement au "mauvais gouvernement" des victimes, comme si l’héritage colonial et les ingérences des grands holdings financiers n'existaient pas. ..... " ---------- Et c'est bien sur ce problème de qualité que vont croître les nouvelles activités industrielles de l'eau. On verra encore une fois un dualisme dans la population : une partie ayant le pouvoir d'achat d'une eau convenable mais chère, tandis que l'autre partie devra se contenter de l'eau gratuite (donc "sale et/ou trop rare).
" ….. L'attitude de notre civilisation vis-à-vis de l'eau, le mythe de son inépuisable profusion, sont le reflet de l'éducation "golden sixties". Voici qu'arrive (enfin), sur les bancs d'écoles la vision écologique des ressources de la planète...Espérons que le mouvement rattrapera les dinosaures qui nous gouvernent…. "
" ….." Je me refuse à croire que nous serons un jour confrontés à un manque d'eau ; quand on sait que plus des deux tiers du globe en est constitué ! C'est de l'hérésie intellectuelle ---------- " ….Quelque chose me chiffonne dans ces histoires d'eau. Tout le monde semble accepter pour argent comptant que les sources se tariront. Ce n'est pas parce que quelques spécialistes le prétendent qu'il nous faille accepter cela…. "
" …….Le mode de développement est donc responsable de cette crise hydrique. Ainsi, à Mexico, l'étalement urbain et l'augmentation de la population de la ville amène une plus grande consommation d'eau. Résultat, on tire tellement d'eau de la nappe phréatique, que celle-ci s'assèche, alors la ville qui est situé juste au-dessus s'enfonce. Le cas de Shanghai est similaire. La concentration urbaine est un problème qui affectera toutes les grandes sociétés et son coût sera très élevé autant dans les pays riches que pauvres…… " ---------- " "Une chose qui me frappe est que ces problèmes, tels qu'ils son décrits plus haut, se produisent dans des villes très peuplées : par exemple, des villes comme Barcelone ou Milan le sont beaucoup moins, et Barcelone a déjà traditionnellement des problèmes d'eau. Effectivement, tout fait penser à une politique erronée sur le plan de l'aménagement du territoire. C'est différent d'une vraie pénurie d'eau dans le pays : rien n'indique qu'une telle pénurie existe, ni pour la Chine, ni pour le Mexique. " ---------- Je crois que si on concentre la population dans un endroit donné, on peut s'attendre à y rencontrer des problèmes de pénurie d'eau. Le cas du Mexique fait école. Un tiers de la population mexicaine habite Mexico. Si elle était plus équitablement répartie sur le territoire du pays, le problème serait différent. Dans l'ensemble, le Mexique ne souffre pas d'un manque d'eau, en tout cas, pas comme certains pays du Moyen Orient. Le problème du Mexique est Mexico. C'est là que le problème de l'eau se pose. C'est la même chose en Chine, où ce sont les méga-cités qui font problèmes, mais pas l'ensemble du pays (à part le désert de Gobi). Au Etats-Unis, c'est dans ce que l'on nomme la "Sun Belt" (Etats du Sud) que le problème de l'eau s'aggrave. Le Middle West connaît de plus en plus de problèmes en ce qui a trait à l'eau. Comme on le voit, le problème de l'eau peut concerner la majeure partie des pays du monde (en terme de qualité) et plusieurs douzaines (en terme de rareté). On voit aussi que le problème peut exister dans certaines régions d'un pays et être totalement absent ailleurs dans ce même pays. De là à dire que le problème est national et qu'il doit être réglé comme une question nationale, il risque fort d'y avoir des débordements. " ---------- Qualité de l’eau Il y a un autre facteur à prendre en compte que la quantité d'eau disponible. C'est la qualité. Soyons sûr que l'activité humaine (concentration urbaine, industrie, tourisme) consomme l'eau en quantité mais aussi en qualité. Dans un certain nombre de cas même si le stock est reconstitué, l'utilité de ce stock ne revient pas à son niveau antérieur ------------ Voir le document : Lois et normesVoir le document : Point de vue canadienGestion de l’eau Au plan collectif " ….. Il me semble que nous devrons évoluer vers une société où l'utilisation de l'eau devra être justifiée et que des priorités devront être définies….. " ---------- " …..D'autre part, on a un peu trop tendance à considérer les usages de l'eau comme séparées (industrie, Agriculture, Domestique). Pourtant on s'aperçoit, au travers des pollutions, qu'une interaction étroite existe entre les différents usages de l'eau. Donc je considère que l'usage, l'étude et la gestion de l'eau devraient dépendre d'un grand Ministère uniquement consacré à ce problème. Récemment lors d'un colloque sur l'eau (organisé par la chambre d'agriculture de Midi Pyrénées), M. Poncet, s'adressant M. Glavany (ministre de l'Agriculture) déclarait : "Le Ministre de l'Agriculture devrait s'occuper de tout ce qui concerne celle-ci(en particulier de l'étude de la réalisation et du stockage de l'eau….. " Au plan industriel " ….. Si nous améliorons la distribution, il ne sera plus nécessaire d'employer l'eau des nappes phréatiques pour usage industriel ou agricole…. ". Gestion du cycle de dégradation de l’eau : les divers usages de l’eau ne conduisent pas systématiquement à un épuisement immédiat de l’eau laquelle peut donc être réutilisée pour des fins moins exigeantes sur la qualité " …Que des entreprises privées se chargent de la distribution, sous concession, et que l’état définisse la provenance de l'eau selon son utilisation, quitte à en relever le coût. La survie de notre Terre vaut bien ce sacrifice…. " ---------- " …. on peut faire plus avec moins de ressources à condition de les employer intelligemment : pour l'eau en Californie un certain nombre de compagnies distributrices ayant trouvé qu'il était économiquement plus rentable d'économiser une ressource précieuse que d'aller chercher de plus en plus profond une eau de plus en plus coûteuse à dépolluer proposent quasi gratuitement d'équiper les ménages de chasses d'eau, de pommes de douche et de têtes de robinets super économes on propose également d'irriguer les jardins avec les "eaux grises" sortant des machines à laver et des baignoires par ailleurs certains utilisateurs industriels se voient favoriser des lors qu'ils mettent en place des installations permettant de mieux économiser l'eau (l'exemple cité est un hôtel de la chaîne Hyatt) des solutions du même type sont également proposées pour d'autre établissements industriels, ainsi que pour l'agriculture et les installations municipales… " Gestion du renouvellement de l’eau " ….Nous, les adultes d'aujourd'hui avons la responsabilité de gérer les ressources naturelles vitales et d'agir pour préserver la nature existante avec l'objectif que l'équilibre naturel de vie soit constamment rétabli…. " Prévoir la reconstitution des réserves pour les générations montantes. " …et un discours qui nous prépare au fait que l'eau, bien le plus 'public' qui soit, deviendra dans les années à venir un vrai produit de luxe, réservé aux plus riches. ( on verra quand Vivendi aura le monopole européen de la gestion de l'eau )….. " ---------- " …..Oui, il me semble que dans les priorités essentielles de l'humain se trouvent ces indispensables éléments à se réapproprier pour la survie de l'humanité …. " --------- " …..Ne devrait-on pas décréter universellement l'eau propriété publique…… le problème de l'eau, est pour moi existentiellement , universellement, prioritaire. A travers celui-ci se pose la question fondamentale suivante ? : quelle place détient l'humain dans la stratégie de la mondialisation ? A l'aube du troisième millénaire, nous ne pouvons nous résoudre à considérer cette question comme mineure. Il y va de la survie de l'humanité…. ". Manque de transparence autour de l’eau : coûts, gestion, " ….L'ennui est que les coûts, surtout les provisions qui modifient complètement les résultats, sont difficilement contestables, y compris par les commissaires aux comptes, et encore moins par les services fiscaux…. " potabilité, " ….Il y a quelques années lorsque j’ai demandé à la compagnie de distribution d’eau de ma région de me communiquer les analyses réglementaires, je reçus un " niet " catégorique. Usant de mon droit de citoyen j’ai, par la suite, obtenu les analyses demandées. L’administration fut, elle aussi, très rétive et parvenant à mes fins, j’ai pu constater la quasi-absence de moyens techniques pour une administration qui est censée défendre la santé publique et les intérêts de la collectivité…. " ---------- " …il me semble qu'il n'y a pas de corrélation entre le prix de l'eau payé par le consommateur et la qualité de l'eau ; ceci est confirmé par le constat que les profits tirés de l'eau ne servent qu'à financer l'expansion des sociétés concernées. Le prix de l'eau a donc doublé en quelques années sans que cela ait un effet sur sa qualité….. Dans cette même logique le prix de l'eau doublera dans les années à venir sans que cela soit non plus d'effet sur la qualité. " régénération épuration… " ….La question du prix de l'eau. Elle est obligatoirement reliée à celle du monde que nous voulons laisser à nos descendants. Dans cette optique, le problème n'est pas celui du prix de revient de l'eau captée et traitée : dans le fond notre génération peut encore trouver en France des ressources abondantes. Mais quel traitement réserverons-nous aux eaux usées et rejetées, que ce soit pour des usages agricoles, industriels ou domestiques ? C'est cette reconstitution qui coûte et devra coûter de plus en plus cher, si précisément nous pensons aux générations futures…. " ---------- Au sujet de Vivendi : stations d'épuration, dépollution de l'eau, service de salubrité publique ? Ou plutôt : service rendu au public par un très grand groupe privé, "coûts optimisés", rentabilité, main mise sur notre environnement ? Dans ma campagne, près de TOULOUSE, la société vivendi tente depuis quelques années, de nous imposer le recyclage par épandage dans les champs, des déchets de sa station d'épuration située à GINESTOUS à TOULOUSE. Ces déchets nous sont présentés comme "écologiques", il serait d'excellents engrais. Les agriculteurs sont sollicités pour recevoir ses "boues" et les enfouir dans leurs champs. On ne sait pas à court, moyen ou long terme comment la terre absorbera cette pollution, ni les conséquences sur notre santé, nous n'avons aucune information sur le sujet. Par contre nous savons que ces boues contiennent des métaux lourds comme par exemple du plomb, sans parler des germes de nos matières fécales qu'elles pourraient contenir si le traitement est mal suivi... et je ne vous parle même pas de l'odeur. Il y a eu une enquête d'utilité publique dans nos villages à l'automne et elle a été retirée par vivendi à cause des nouvelles normes sur l'eau!!!! (ou à cause du bruit que plusieurs associations qui se sont mobilisées contre, ont fait ??? va savoir) Des maires ont interdit l'épandage dans leurs communes mais un bruit court qu'en dessous de certaines quantités, l'épandage est possible sans autorisation ni enquête publique. Plus que le prix de l'eau, ce type de situation qui pourrait bien nous être imposé à l'avenir est à mon avis très très grave. Il existe des normes sur l'eau, il existe des moyens de traiter les déchets autrement qu'en les enfouissant sous les cultures (qui nous nourrissent) par exemple elles pourraient être brûlées dans des fours, mais le prix à payer par vivendi (ou sur nos factures d'eau) n'est même pas envisagé visiblement. peut-être est ce pour être plus compétitif, pour prendre plus de marchés............ et finalement nous imposer une fois de plus la "raison économique……. Responsabilisation d’ATTAC devant le fait " Eau mondiale" " …et je pense que cela fait aussi partie des responsabilités d'ATTAC que d'examiner comment METTRE UN GRAIN DE SABLE dans la MARCHANDISATION de TOUS LES ELEMENTS VITAUX…. " "…Promouvoir et mener des actions de tous
ordres en vue de la reconquête par les citoyens du pouvoir que la sphère
financière exerce sur tous les aspects de la vie politique, économique,
sociale et culturelle dans l'ensemble du monde. Parmi ces moyens figue
la taxation des transactions sur les marches des charges ( Taxe TOBIN
)" " …. Donc je propose que parallèlement à la taxation et aux fonds de pension on ait comme sujet le contrôle de l'eau. Va falloir faire des propositions et attaquer les Vivendi et autres ….. "
Idées dégagées Gestion européenne / mondiale de l’eau " ….. Je trouve ta proposition très pertinente : il y a bien déjà la FAO, l'OMS, le BIT et sans doute d'autres organismes, pourquoi pas l'Office Mondial de l'Eau ?? Est-ce que cela ne pourrait pas être une mission de l'UNESCO ??…. " " …Il faudrait développer une organisation internationale, sous l'égide de l'ONU, de la FAO ou tout autre organisme à créer, afin que les ressources naturelles (eau, pétrole, gaz, air, mer et minerais... et peut-être même les sols, qui sait...) soient et restent une propriété collective et planétaire. Il n'y a aucune raison que du gaz qui se trouve à l'intérieur de la terre soit à Pierre plutôt qu'à Paul. Si l'un d'eux veut en exploiter un gisement il devrait demander une autorisation et louer la concession, pas pendant 99 ans, comme cela se fait parfois, mais pour un temps qui permette d'amortir les investissements. Si le demandeur trouve que le temps d'exploitation qui lui imparti est trop court ou quoi que ce soit, qu'on le mette en concurrence avec d'autres et qu'on fasse une sorte d'appel d'offres. On serait étonné de constater que ce qui est très difficile à un seul candidat devient tout à fait faisable face à la concurrence. Il faudrait réviser le statut de la propriété des sols à travers toute la planète. Combien de terres arables sont utilisées par l'industrie ou l'urbanisation ce qui se révélera une erreur monumentale lorsque l'humanité aura besoin de toutes ses terres disponibles ? Il en est de même pour l'eau, qui est utilisée de façon éhontée dans les pays développés et polluée par la grosse industrie et les agriculteurs incompétents aidés par l'industrie chimique. Un impôt international devrait être institué pour pénaliser les pollueurs afin qu'ils ne puissent s'installer là où les lois leur permettraient d'échapper à des contraintes environnementales…. " ----------- A noter que d’autres messages disent : " …..bon nombre de correspondants proposent, en marge de l’actuel débat, la création d’une Xéme organisation pour régenter l’usage de l’eau douce. Rien n’est plus inefficace que ces organisations administratives puisque nulle force n’est en mesure de réaliser les avis ou les décisions émises par elles…. " ---------- " ….. Je suis parfaitement d'accord avec le message présenté sous cette réponse : Une Xième organisation n'apporterait rien, elle ne ferait que renforcer le système en restant dans son cadre… "
LE MANIFESTE DE L’EAU "Le droit de tous à la vie ; rédigé par un Comité pour le Contrat Mondial de l’Eau, présidé par Mario Soares, l’ancien président de la République du Portugal et président de la Commission Indépendante des Nations Unies sur les Océans. On trouvera dans le Manifeste la liste des membres du Comité ressortissant des divers continents du monde. Comme on le verra, le principe inspirateur et l’objectif principal du Manifeste pour le Contrat Mondial de l’Eau est la reconnaissance de l’eau en tant que bien commun patrimonial de l’humanité dans toutes les législations nationales et les traités internationaux. Nous sommes contre la réduction de l’eau à un bien économique. Nous ne pensons pas que la privatisation de l’eau soit une bonne chose. Nous pensons que l’eau est, doit rester ou redevenir un bien commun appartenant à l’humanité, dont les communautés humaines de base (locales, autour d’un bassin, d’un pays), ont la responsabilité et le droit d’assurer la gestion " au nom et dans l’intérêt de toute la population mondiale et des générations futures. A cette fin, toute une série d’actions concrètes est proposée, notamment en vue de la constitution de moyens efficaces pour agir. Je me réfère en particulier à :
Toute suggestion et proposition, comme tout commentaire seront les bienvenus. Voir le document Manifeste de l'eauRestauration d’un service public " …La création de Eau de France sur le modèle de l'électricité permettrait une péréquation plus efficace même, que les systèmes publics actuels (syndicats et régies) fortement marqués par le clientélisme politique. C'est une question d'aménagement du territoire et de démocratie … " --------- " ….. si la création de la société Eau de France risque de poser trop de problème, on peut créer Eau d'Europe qui constituera le premier service public européen. Peut-être rêves-je …. " mais en même temps le point de vue suivant s’exprime : " …Je ne suis pas favorable à la nationalisation, il n'y a qu'a regarder certaines entreprises publiques (SNCF, EDF...) On ne peut pas dire que ce sont des exemples pour le respect du service public (Les trains ne vont plus partout, et on nous pollue avec des lignes 400.000 V sans demander l'avis de qui que ce soit, et surtout pas des riverains) Dont acte... il faut des systèmes ou la démocratie est plus directe…. " Voir le document : J TheaudinRéorientation de la consommation privée ou industrielle Classement des eaux selon leur état d’utilisation et de pollution pour les orienter vers des utilisations différenciées " …Mais au-delà, certaines destructions ne peuvent être chiffrées car irréversibles, c'est donc une nouvelle orientation de la consommation en général qui doit être prise. Car si le problème de l'eau est de plus en plus d'actualité, d'autres se poseront de plus en plus tel celui de l'air Une partie du produit de la Taxe Tobin ne devrait-elle pas être consacrée au développement des ressources et des équipements de production et de distribution d’eau dans les pays moins favorisés " …Comme beaucoup d'entre nous la question de l'utilisation de la taxe Tobin me tarabuste : Comment apporter de l'aide aux habitants du tiers monde sans tomber dans une sorte de néo-colonialisme ? Comment redistribuer ces recettes ? Qui s'en chargerait ? A qui donner ? A qui ne pas donner ? Sur quels critères ? Commeent éviter la corruption ? Les Mafias ? Alors plutôt que distribuer de l'argent pourquoi ne pas utiliser ces fonds pour apporter ce bien si précieux que nous gaspillons de façon éhontée : L'EAU P ourquoi ne pas créer une "entreprise multinationale à caractère humanitaire ?"Je sais que ce terme peut vous choquer, j'entends par-là une entreprise à but non marchand et multinationale en ce sens qu'elle aurait pour champ d'action le monde entier et pour ressources les produits d'une taxe internationale. L'objectif serait d'amener l'eau courante potable dans tous les foyers. L'idée serait d'employer évidemment la main d'oeuvre locale apportant par-là non pas une aumône mais du travail à des milliers d'êtres humains. Les revenus apportés de la sorte seraient réinjectés dans l'économie locale par le biais des achats, favorisant ainsi le commerce et l'artisanat. Ce serait un moyen efficace de résister aux envies hégémoniques de VIVENDI et consorts Les bonnes volontés ne manquent pas, ce serait un bon moyen de passer à l'action et de montrer que nous ne sommes pas que d'incorrigibles bavards. Et un excellent moyen de substituer à la mondialisation des marchands celle des buts non lucratifs….. " ------------ " …….Ne peut-on donc pas concevoir de proclamer l'eau, quelle que soit son origine, bien universel, de définir une charte quant à son utilisation et que les sociétés privées ne pourraient qu'assumer l'exploitation sous contrôle restrictif international…… " ------------ "….. Dans les campagnes, les effets du cyclone Mitch ont occasionné la contamination ou (et) le colmatage de nombreux puits. Paradoxalement les dégâts ont été provoqués par les quantités d'eau dantesques qui sont tombées en l'espace de 2 jours. Dans la région d'Esteli il est tombé 680 mm en 8 heures, comparativement il tombe aux alentours de 700 mm par an sur notre pays ! Presque 6 mois après le cyclone bon nombre de ces puits ne sont pas encore réhabilités. Dans le nord du pays ceci provoque un exode de population. Ce témoignage pour dire que les moyens financiers a engager pour mettre en oeuvre une telle réhabilitation sont dérisoires en regard des sommes colossales qui circulent dans les paradis fiscaux….. " ------------ " ……A mon sens cette taxe Tobin sur l'eau permettrait de contribuer à faire cesser le scandale du manque d'eau que vit une partie non négligeable de l'Humanité. Elle vit cette situation non pas, la plupart du temps à cause de la sécheresse mais du fait de la pauvreté car souvent celle-ci accompagne la soif et le manque d'eau. On fait souvent allusion à Vivendi - à juste titre du reste. Mais je voudrais attirer l'attention sur les sociétés qui fleurissent au Canada pour exploiter et mettre en bouteilles les icebergs ! Comme je voudrais aussi signaler un récent article du New York Times du 07 mars 1999 "Free trade in Fresh water ? says No to US companies" par Anthony DePalma qui veut accréditer l'idée du commerce de l'eau, nous habituer à cette perspective. D'accord à 100% avec la taxe Tobin mais comment d'abord arrêter cette folie, cette absurdité de mise en bouteille en vue de sa vente- de l'eau des lacs éloignés et les plus propres du Canada comme si le fait qu'elle aille au Pacifique signifiait sa perte comme si nous étions seuls sur le globe ? ….. " ------------ " …La taxe Tobin pourrait être utiliser pour éviter que l'eau ne soit une épée de Damoclès suspendue sur la tête de certains ? Le Guardian du 26 mai 1999("Jakarta cancels UK water firm's deal" par John Agllonby et Nicholas Bannister) annonçait que la ville de Jakarta venait dénoncer le contrat signé sous l'ère Suharto - qui venait juste de mordre la poussière concernant l'eau de la ville "pour cause de népotisme"; ledit contrat concernait outre l'anglaise Thames Water la Lyonnaise, chargée d'alimenter l'autre moitié de la capitale indonésienne. L'argent de la taxe Tobin ne pourrait-il pas être utilisé pour mettre fin à la corruption endémique dans ce type d'affaires…. " ---------- " …..peut-on imaginer un système de taxation s'inspirant de la taxe TOBIN, qui permettrait de réutiliser une partie des bénéfices tirés de la gestion de l'eau pour qu'elle puisse effectivement servir à améliorer la qualité de l'eau….. " Il faut développer une prise de conscience individuelle sur la rareté de l’eau douce et propre, sur son coût réel, sur le coût de la conservation et du renouvellement ; il y a urgence à informer, urgence à ne pas se boucher les yeux. " …… Je pense qu'il faut étudier la possibilité de créer des Tribunaux de l'Eau, civils, (hors la structure des tribunaux officiels), régionalisés, dans le monde entier, avec le concours de citoyens compétents, pour mieux organiser la pression sur tous les irresponsables, mais aussi pour former et informer les citoyens communs ( nous tous) et les encourager à participer à la gestion de l'eau (comme premier pas vers la gestion d'autres ressources). Nous sommes tous conscients de la nécessité de nous réapproprier la politique, mais nous ne pensons généralement pas à nous réapproprier, comme citoyens, ce moyen politique exceptionnel qu'est le fait de dire le droit……Les moyens d'actions directes semblent limités pour le simple citoyen. Donner une direction aux actions quotidiennes pourrait être une piste intéressante…. " ---------- " …C'est pourquoi la question d'une gestion saine et intelligente de l'eau me semble primer sur la redistribution équitable (o combien urgente !) des autres ressources. Je serais favorable à l'idée qui a été avancée de "tribunaux de l'eau", basés dans les régions, mais reliés en un réseau coopératif mondial - avec, grâce en partie à une 'Taxe Tobin', un financement permettant un réel pouvoir de décision et d'action…. " ---------- " ….Nous devons nous organiser, dans la transmission des informations, au plan national et chemin faisant, établir des contacts avec nos partenaires européens, pour protéger au maximum la ressource EAU, sinon il va falloir dessaler dans des délais relativement proches…. " Développer des nouvelles techniques Les méthodes pour améliorer l'eau existent et c'est une question de coût :qui va en bénéficier ? Encore les plus riches car ils pourront mettre la technologie en œuvre. Les méthodes de traitement des eaux douces sont les moins coûteuses, mais il existe de nombreuses méthodes pour dessaler les eaux de mer ou saumâtres. la distillation multi-étage et multiflash qui demande beaucoup d'énergie. Certains sont éliminés. déjà qu'ils ont si peu d'eau. - la méthode de dessalement par pression osmotique - les électrodialyses des eaux saumâtres avec des membranes échangeurs d'ions. - les autres méthodes expérimentales (solaires en particulier) qui pourraient donner des résultats si on y mettait le paquet comme on l'a fait pour le nucléaire. ------------ " ... On transporte bien le pétrole par oléoduc, on verra un jour peut-être les pays du sud pomper les eaux du nord ….. " ------------ Voir le document : Point de vue canadienIl y a urgence à agir : " …….Je crois également à l'action consistant à déposer systématiquement plainte (lettre type) auprès des tribunaux officiels (pourquoi pas ?). Y aurait-il des avocats intéressés ? Les entreprises polluantes ne sont pas à l'abri des écueils occasionnés par de coûteux procès, d'autant qu'ils nuisent à leur "image de marque". Rétablir la démocratie autour de l’eau : " ……. Je pense en effet que ce problème s'inscrit dans une logique qui voudrait que nous nous attachions à préserver les droits d'accès de tous à l'eau, l'électricité, le gaz, etc., et à faire valoir nos droits concernant les décisions prises pour l'exploitation de la terre, des forêts, de toutes les ressources naturelles et de leurs sous-produits, pour arrêter la pollution inconsidérée de l'eau, de l'air... Et tout ça, bien sûr, est bien complété par l'action d'ATTAC (dont le taxe Tobin n'est qu'un composant) pour taxer la spéculation financière et obtenir le rééquilibre à exiger de ce point de vue là, pour dégager les fonds nécessaires au financement du tout.….. " Voir ADESSensibiliser le citoyen qui doit devenir pleinement responsable de ses choix en la matière ; promouvoir les regroupements de citoyens pour être plus forts : " ……Les Grenoblois et les Ardéchois ont réalisé un combat utile et combien exemplaire… " ---------- " … Il semble qu'on soit ainsi dans une phase où l'action citoyenne pourrait s'affirmer avec force, face à une ressource dégradée et dont tous les indicateurs (état des cours d'eau, des nappes phréatiques,...) montrent qu'elle risque par ailleurs d'être rapidement insuffisante en quantité. Or le constat est clair : les Français se mettent tranquillement à l'eau de source et ne commencent à râler que lorsque leur baignade estivale se mire dans les flottaisons d'étrons... " ---------- "….En réponse à votre réflexion et pour encourager d'autres mouvements locaux ou nationaux dans le même sens, ci-après le texte du bulletin de janvier 1999 d'une association créée à Yvetot, Normandie, pour lutter contre l'irresponsabilité en matière d'eau. Les usagers sont fournis en eau polluée et commencent à déduire les jours où l'eau est impropre à la consommation et non conforme au contrat passé avec la compagnie délégataire…" ---------- " …. Depuis 1994, date à laquelle il a fondé avec une poignée de militants grenoblois, écologistes et gauche associative l'association Eau Secours, cet urbaniste à la retraite a été de tous les combats. Les premières pétitions et la mise en cause des hausses de tarifs, après qu'Alain Carignon, en 1989, eut abandonné à la Lyonnaise des eaux le service public centenaire de l'eau de Grenoble. Le procès en corruption de Carignon, où Eau Secours se constitue partie civile. Les élections de 1995, qui ont vu la gauche plurielle reprendre la mairie (le premier président d'Eau Secours devient adjoint au maire socialiste Michel Destot). Les commissions successives, à la mairie, sur la redéfinition de la gestion de l'eau. La création du réseau CACE, dès 1995. Le mouvement de refus des factures surgonflées, face aux huissiers. Et enfin, faute d'arriver à une indemnisation collective des usagers grenoblois par la voie politique, le procès engagé en 1997 contre la Société des eaux grenobloise, ex-COGESE, filiale de la Lyonnaise des eaux, et gagné le 2 mars 1999 par l'un des militants d'Eau Secours. Au moment où, tant bien que mal, la municipalité parvient enfin à reprendre le contrôle de la société des eaux, Eau Secours, soutenu depuis 1994 par près de 300 abonnés domestiques, peut donc lancer toute une série d'actions en justice pour récupérer une partie des 21 millions de francs que la Lyonnaise a surfacturés aux Grenoblois de 1989 à 1995…. " ---------- " …… sur une lutte que mènent deux associations de quartier (Paris XVIII, XIX) contre la pollution de proximité des motrices diesel des emprises SNCF voisines et pour l’aménagement d'espaces verts sur ces emprises (une fois dépolluées)….. " ------------ " ….Le Tribunal de Grande Instance de Privas a ordonné lundi 26 avril 1999 à la CISE, filiale de Bouygues, le rétablissement de l'alimentation en eau de dix-huit consommateurs privés d'eau depuis jeudi dernier. Ces derniers, regroupés au sein de l'Association des Consommateurs de la Fontaulière, avaient fait l'objet de coupures pour avoir refusé de payer leur facture, la jugeant trop élevée…. " ---------- " ….L'eau : une problématique mondiale ? Pour pouvoir imaginer des démarches d'éco-développement sur cette ressource, plusieurs aspects seront abordés de façon récurrente et transversale avec des interventions qui déclineront des préoccupations chacune à une échelle particulière (agglomération, bassin alpin, mondial). Un tel sujet ne peut pas être approprié par le seul marché ou par quelques experts. Seules la participation et l'action continues des citoyens permettront de remettre cette source de vie au coeur des décisions des Etats pour favoriser son accès à tous…. " Voir le document : ADESVoir le document : Bulletin YvetotVoir le document : Guerilla des usagersDéveloppement des moyens naturels " …..Pour tous les pays tropicaux, il existe un arbre, le Moringa Oleifera, étudié à l'Université de Leicester, dont les graines une fois broyées et mélangées à de l'eau, la purifient (quelques grammes de poudre de graine par litre d'eau). Ce n'est pas l'énorme installation qui coûte les yeux de la tête, c'est un arbre que chacun peut faire pousser dans son jardin. De même pour la décontamination de l'eau utilisée, il existe des moyens simples comme les latrines sèches et des plantes qui absorbent les éléments contenus par l'eau utilisée Ne reproduisons pas l'erreur fatale des grosses entreprises distributives. De petites unités de production sont plus efficaces. De plus, l'écorce réduite en poudre est cicatrisante, les fruits sont comestibles, il est possible d'en tirer une huile comestible également, l'arbre grandit très vite et est rapidement mature. Il produit beaucoup de feuillage qui peut servir à nourrir des animaux… " " …... remarquez que cela a été fait avec l'arbre NIM dont les graines réduites en poudre sont un puissant insecticide non contaminant…. " " ….D'autre part en Belgique, M Orzach chercheur depuis plus de 20 ans de ce domaine (l'eau) à mis au point des "W-C secs", parfaitement inodores et compostables. Pour un enfant qui n'a connu que ceux-ci et qui découvre à 3 ans les "W-C à eau", l'absurdité (voir l'horreur) du gaspillage parait évidente…. Développement des actions locales, à petite échelle " ….. Pourquoi ne pas créer une ou plusieurs sociétés qui investiraient dans le Tiers-Monde, achèteraient des terres pour faire travailler dessus les paysans sans terre, pour faire travailler quelques agronomes d'ici au chômage. Il serait facile (car les sociétés étrangères n'ont aucune contrainte) d'avoir une politique interne à l'entreprise de promotion de l'éducation, de la culture, de la santé, de la responsabilisation individuelle et collective. Nous pourrions le faire dans de nombreux pays et pour de nombreuses activités et mettre ces sociétés en réseau afin de résister aux multinationales qui épuisent les ressources et les gens sur place. Quant à l'eau, il y a plus simple, moins cher et plus rationnel à faire en utilisant l'arbre Moringa Olefeira comme je l'ai mentionné dans un autre message. " ---------- " ….Dans ma ville la concession des eaux était donnée à une filiale de la Lyonnaise, avant qu'elle n'absorbe Dumez puis fusionne avec Suez. Un petit concurrent ayant eu la bonne idée d'aider le futur maire lors des municipales 1983 ( avant la loi interdisant ces pratiques ) "hérita" de la concession au grand dam des dirigeants de la Lyonnaise qui ne s'imaginaient pas que ce crime de lèse-majesté fut permis. Le contrat était si bien ficelé que, quand ce maire perdit les élections en 1989, il s'avéra impossible ou ruineux pour les finances municipales de chasser l'intrus : 2e insuccès pour la Lyonnaise, la Gen et la Saur qui s'y voyaient déjà. Mais depuis et c'est bien là l'essentiel nous n'avons pas eu à nous plaindre de travailler avec ce tout petit entrepreneur, qui lui ne se voit ni dépolluer les eaux du Gange ni s'attaquer au marché américain. Je crois que, puisque pour des raisons techniques la forme de concession est nécessaire dès que la demande atteint une certaine taille, l'important pour commencer est de refuser le partage du marché entre 3 opérateurs. Si notre ami Stephane arrive à démontrer que la production coopérative est possible, je suis preneur….. " ---------- Dans ma commune (22000 hab), la mise aux normes de la station d'épuration aura coûté 20 000 000 FF sur 3 ans, en partie subventionnée mais aussi autofinancée (emprunt sur 15 ans). Nous avons pris la décision de baisser le prix de l'abonnement à l'entrée, mais d'augmenter encore plus celui de la sortie, chose mal admise par les usagers. D'autre part le compteur ne fonctionne qu'à l'entrée, et les petits malins "passagers clandestins" renvoient au tout-à-l'égout des eaux usées captées par forage donc non facturées. Peut-être qu'il va falloir instituer une taxe sur les dits forages, et aller vérifier les circuits sanitaires….. " Mais savoir travailler en réseau : local, national, mondial avec les diverses organisations préoccupées par le même sujet " … Un site qui peut-être d'un grand intérêt est celui du GWP (Global Water Partnership…. Cet organisme travaille actuellement sur ce qu'ils ont appelé Water Vision qui est la réalisation d'un diagnostic de deux volets importants de la gestion de l'eau : - gestion intégrée de la ressource - eau potable. Ce diagnostic est couplé d'une analyse prospective à l'horizon 2025 sur les problèmes d'eau au niveau mondial. Les résultats de ces travaux doivent être présentés lors de la conférence de la GWP à Stockolm début août et lors du jour mondial de l'eau le 22 mars 2000. Je m'inquiète de voir dans de nombreux courriers une volonté d'exclusion de la part de certaines personnes (….) "...en dehors de toute structure institutionnelle ou politique... (….) ; le fonctionnement démocratique veut que tous soyons consultés, commencer par exclure n'a malheureusement jamais mené nulle part, surtout dans le cadre de problème aussi complexe que celui des ressources vitales (eau / nourriture) ou les connaissances de tout le monde seront nécessaires mais malheureusement insuffisantes en l'état actuel… "
Thèmes possibles pour les débats à suivre L’ensemble des questions tourne autour de l’eau potable, à l’exclusion presque totale de l’eau utilisée dans l‘industrie, dans l’agriculture ou comme vecteur de transport Mais, rien que sur ce thème, il apparaît que les participants sont à la recherche d’informations pour que les jugements exprimés quelquefois de façon excessive puissent être remis en cause en s’appuyant sur des bases objectives. Il nous semble qu’une façon de poursuivre serait de nous intéresser successivement aux thèmes suivants :
Le contenu de ce Forel est complètement sous-tendu par la conviction suivante : l’eau est une arnaque, mais personne ne définit vraiment en quoi il y a arnaque : il nous paraît important de rechercher des informations qui pourront soit étayer soit infirmer ce ressenti : même dans la gestion de l’eau, rien n‘est blanc ou noir, tout est gris comme toujours. Merci de vos commentaires pour avancer plus loin
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FOREL Archives Coordination: Rédaction de la synthèse: Jean François
Druhen-Charnaux
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