Petite
histoire...
Décembre 1997,
un éditorial d'Ignacio Ramonet dans le Monde diplomatique
propose de créer une organisation autour de la Taxe
Tobin, ATTAC. 16 mars 1998,
première rencontre de syndicats, d'associations et
d'autres publications autour de cette idée. 3
juin 1998, assemblée constitutive. 9
juin 1998, première conférence de presse. 4
août 1998, millième adhérent. 17
octobre 1998, première rencontre nationale à
La Ciotat, 1 400 personnes. 20
octobre 1998, première réunion organisée en
Ile de France au Divan du Monde, 1 000 personnes
envahissent la salle et la rue. 1
décembre 1998, cinq millième adhérent. 11,
12 décembre 1998, première rencontre
internationale, naissance de la plate-forme internationale.
Fin décembre 1998,
lancement de la première pétition nationale pour la taxe
Tobin; elle recueillera 110 000 signatures. Le reste fait, plus
encore, partie de l'histoire... (voir
l'historique du portail international)

"Faire" de la
politique autrement
La fondation d'ATTAC est le résultat du
refus d'une pensée économique unique, d'une décision
monopolisée par des "élites" plus arrogantes
qu'expertes, et d'une sujétion de la démocratie à
l'autocratie financière. L'association est organisée
nationalement et localement, les différentes dimensions
inter-agissant de manière continue grâce, entre autres,
aux correspondants électroniques. Les expertises se
développent, et c'est important pour un mouvement
d'éducation populaire comme le notre, à la fois
nationalement et localement. Des groupes thématiques se
créent au sein des groupes locaux (voir
annuaire) ou d'autres coordonnent au niveau national
les initiatives, comme le groupe
culture.
Un mouvement d'éducation
populaire tourné vers l'action...
Sous l'impulsion du Conseil scientifique
l'association s'est transformée en une université
populaire à l'échelle du pays. Mais cette soif
d'apprendre, d'appréhender les mécanimses économiques
et financiers a une finalité bien précise: agir.
... Comprendre
pour agir
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En quelques mots...
La première originalité d'ATTAC, à partir d'une proposition du Monde diplomatique, c'est précisément d'avoir, d'emblée, mis autour de la même table des composantes d'associations d'éducation populaire, d'organisations du mouvement social et des organisations syndicales, en y adjoignant des organes de presse, autour d'un objectif dans lequel elles pouvaient toutes se reconnaître: reconquérir les espaces perdus par la démocratie au profit de la sphère financière. Sa deuxième originalité est d'avoir bâti une configuration articulant une direction nationale où les "personnes morales" ont un rôle prépondérant et des structures locales - largement autonomes dans le respect de la plate-forme constitutive de l'association - surtout composées d'adhérents individuels. Disons-le franchement, cette architecture n'avait pas été entièrement théorisée à l'avance: c'est le développement d'ATTAC qui l'a "produite". Et tout donne à penser que l'avenir suscitera d'autres innovations...
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