A Pau
: poursuite de l'occupation
continue au centre informatique dont les
installations sont arrêtées, paralysant
les études et la communication entre
services et avec les filiales.
A
Paris : poursuite de
l'occupation dans les salles
informatiques.
La
République des Pyrénées (14/05) :
Elf-EP : Les syndicats relancent la
direction pour rouvrir la négociation
"Le dialogue, pas le diktat" : L'intersyndicale
a immédiatement répondu mercredi au
président d'Elf-EP en lui proposant
d'explorer les possibilités de
négociation.
"On va courir pour l'emploi" : 40
marathoniens se relaieront de Pau à
Paris sur 770 kilomètres pendant 3
jours.
La grève s'affiche :
Exposition du 17 au 22 mai à la MJC du
Laü :
Sous le titre "Les mots
contre les maux", les
grévistes ont décidé
"d'externaliser" pour le public
les murs du batiment Alpha, occupé
depuis plus d'un mois, sur lesquels
l'imagination s'exprime sans relâche
avec humour et un brin d'impertinence.
LACQ : Les élus claquent la porte du CE
Sud-Ouest (14/05) :
L'occupation malgré le pont. Mercredi, la grève a été
reconduite et le bâtiment Alpha est
toujours occupé.
Les grévistes dElf EP
(Exploration-production) ont trouvé ce
week-end un nouveau moyen de pression :
ils ont ôté leurs boules à toutes les
souris informatiques du site de Pau, soit
plusieurs centaines dunités. Ils
les ont toutefois rendues lundi matin, en
bloc, au chef détablissement.
Cette action symbolique
saccompagne, plus sérieusement,
dun adoucissement de la position
des grévistes. Ils nexcluent plus
de libérer quelques ressources
matérielles du centre Alpha, en vue de
la poursuite des études liées du projet
dexploitation en haute mer
Girassol. "La direction a mis en
place quelques moyens de contournement à
Nanterre et Marne-la-Vallée",
déclare un membre de
lintersyndicale.
Des moyens qui ne seraient cependant pas
suffisants pour faire face aux besoins du
projet Girassol.
Aujourdhui, plusieurs dizaines de
grévistes ont investi laéroport
de Pau-Uzein, bloquant la piste
datterrissage.
Les salariés d'Elf EP protestent depuis
le 12 avril contre un plan de
restructuration qui prévoit la
suppression de 1 320 postes en France
dont 300 informaticiens sur 370.