Conclusion
Tel est le fonctionnement dUbi Soft
aujourdhui.
Mais ce fonctionnement nest pas le seul possible. Nous ne
proposons pas de programme-miracle. Nous nous référons à ce
qui existe déjà: un certain modèle de relations sociales au
sein de lentreprise tel quil a été défini par la
loi et tel quil sapplique dans la plupart des
sociétés françaises.
La définition des postes à créer et des profils à rechercher,
les procédures de recrutement ou de licenciement, la rédaction
de contrats de travail conformes à la loi, la mise en place de
réelles politiques de communication et de formation sont autant
daspects essentiels de la politique sociale qui rendent
nécessaire la création dune Direction des Ressources
Humaines à Ubi Soft. Cest à cette structure que doit
revenir également la responsabilité de définir une politique
salariale transparente, afin que les notions de grille des
salaires, daugmentations, dhoraires, de primes
prennent enfin un sens à Ubi, et que cesse larbitraire qui
régit la progression des carrières.
Linstauration dune Direction des Ressources Humaines
est le préalable indispensable à lassainissement de la
situation actuelle.Mais lexistence dun vrai dialogue
social en lieu et place de cette fiction de communion collective
ne peut faire léconomie de lélection dune
Représentation du Personnel, porte-voix des aspirations et
revendications des salariés auprès des dirigeants.
Outre quelles répondraient aux attentes légitimes des
salariés et (est-il besoin de le rappeler?) à ce que prescrit
le code du travail, ces dispositions permettraient à Ubi Soft de
mettre fin aux incohérences et aux gâchis divers (financiers,
humains) provoqués par son organisation actuelle.
Nous osons croire que le bon sens qui anime les fondateurs
dUbi Soft leur permettra de mesurer leffet positif de
ces mesures sociales sur la bonne marche de leur entreprise
autant que sur limage de marque de leur groupe.
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