Présentation

 

" Ubi Soft a grandi ! Fondé en 1986 par les 5 frères Guillemot, le groupe compte aujourd’hui plus de 1100 collaborateurs dans 15 pays. "

C’est sûr, Ubi Soft a grandi depuis plus de 12 ans que l’entreprise existe. Et elle a même fait des petits puisque le " groupe " est en fait une nébuleuse de sociétés de moins de 49 salariés.

A l’origine, l’entreprise bretonne de M. et Mme Guillemot, à laquelle leurs cinq fils, Yves, Michel, Gérard, Claude et Christian, donnent un nouvel élan lorsqu’ils décident de se lancer dans la distribution de produits informatiques. C’est la création de G.I.S, Guillemot International, aujourd’hui l’un des principaux distributeurs des produits multimédia du " groupe ".

1986-88 : Création d’Ubi Soft Entertainment et distribution des premiers logiciels sur Amiga, Amstrad et Atari. Accords de diffusion avec des entreprises d’entertainment américaines : Electronic ArtsTM, Sierra, Microprose, NovalogicR etc.

1989-90 : Premières filiales à l’étranger (UK, USA et Allemagne)

1991-93 : Accords de distribution de jeux consoles sur NintendoR et SegaR.

1994-95 : · Départ de la grande aventure de l’édition maison, avec la mise en place de studios de production internes. Le " groupe " va maintenant concevoir, produire et distribuer ses propres logiciels.

Le terme " produire " est quelque peu réducteur puisqu’il couvre la maîtrise progressive d’un nombre important de compétences bien particulières : création artistique (personnages, décors…), graphisme 2D, graphisme 3D, game design, programmation et intégration informatique, musiques, sons et bruitages, vidéo et tests.

  • Déjà 250 employés environ : small is beautiful !
  • 1995-96 : Après un an et demi à deux ans de développement, les premiers jeux d’édition Ubi Soft sont lancés sur le marché. L’arc-en-ciel du pays joyeux des enfants heureux est révélé au grand public avec le jeu Rayman.

    1996-98 : · 1100 collaborateurs plus tard, Ubi Soft Entertainment s’est implanté dans 15 pays et ses produits sont distribués dans 52 pays.

    · 1100 collaborateurs plus tard, Ubi Soft Entertainment fait une entrée remarquée sur le Second Marché de la Bourse de Paris (1996). Difficile d’être bien servi en titres, le pourcentage de flottant est loin de pouvoir satisfaire la demande, ce qui correspond parfaitement à la logique -intacte 12 ans après- de maîtrise absolue des destinées du " groupe " par les frères Guillemot.

    C’est que la famille, c’est important.

    Sans vouloir s’apesantir sur l’attitude -compréhensible pour une entreprise familiale- qui consiste à privilégier les personnes liées au cercle des fondateurs dans l’attribution des postes à responsabilités, notons toutefois le sentiment diffus que si vous ne faites pas partie de la famille, l’évolution est rude et la confiance inexistante.

    Notons également un deuxième sentiment, moins diffus que le précédent, de nécessaire prudence : car la famille est là, à tous les étages, dans toutes les filiales.

    Comptez :

    Ceci dit, eux et nous tous formons le " groupe ", présent au Top 20 mondial des éditeurs multimédia.

    Les chiffres

    1120 collaborateurs, une moyenne d’âge de 27 ans, des formations variées, un profil-type du moins-de-26-ans-et premier-emploi : nous sommes jeunes, intelligents, passionnés, corvéables à merci et sans soucis ou velléités de revendications.

    16 filiales : France, UK, Allemagne, Italie, Espagne, Hollande, Belgique, Autriche, Danemark, Roumanie, Maroc, USA, Canada, Chine, Japon et Australie.

    632 MF de chiffre d’affaires au 30 septembre 98 (+ 83,1% par rapport à l’exercice précédent) et 29 MF de résultat net.

    Résultat net réinvesti par et pour l’entreprise : le poste " Participation des salariés " n’existe pas. Le poste " Stock options à partir de 6 mois d’ancienneté " non plus.

    Toutefois signalons que la Direction ne manque pas de nous remercier (par e-mail) chaleureusement pour ces excellents résultats.

    30 projets en développement sur tous les supports existants : PC CD-ROM, DVD-ROM, N64, PlayStation, Dreamcast, DVD-Vidéo, Internet.

    Des millions d’unités vendues pour les plus gros titres maison (tous canaux de diffusion confondus) : Rayman, POD, F1 Racing Simulation, Tonic Trouble, Guitar Hits, ainsi que pour les titres d’éditeurs tiers distribués par le " groupe " comme Myst, Riven, les produits des collections Lucas Arts (Starwar etc), Bayard Presse…

    " Ubi Soft fait partie du Top 20 des éditeurs mondiaux. Objectif : appartenir au Top 10 en 2006. "

    Bel objectif, ma foi, qui se réalisera sans doute sans nous,

    Conclusion

    Bref.

    Ubifree ne s’adresse pas aux dirigeants d’une relique de l’industrie textile ou sidérurgique, ni aux dirigeants d’une entreprise handicapée par une conjoncture difficile, mais à la Direction d’un Groupe en bonne santé financière dont les perspectives de développement sont favorables voire très favorables.

    Partant de là, comment justifier l’absence voire le mépris de toute action ou politique visant à encadrer le personnel et à le gérer en tant que ressource humaine ?

    1120 collaborateurs et pas de Service du Personnel, pas de comités d’entreprise, pas de représentants ou délégués du personnel et évidemment pas de syndicats.

    Ohé du bateau-qui-ne-coule-pas ?


    Stratégie sociale - Politique salariale - Gestion des personnes - Embauche et débauche - Conditions de travail - Chronique - Conclusion

    Ubi Free - Le syndicat virtuel