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Direction générale du Commerce
de la COMMISSION EUROPEENNE
Direction Générale -
OMC, OCDE, questions commerciales ayant trait à l'agriculture et aux pêcheries
; politique de crédit à l'exportation, politiques commerciales
multilatérales et questions de l'OMC et de l'OCDE
Direction Générale -
OMC, OCDE, questions commerciales ayant trait à l'agriculture et aux
pêcheries ; politique de crédit à l'exportation, politiques commerciales
multilatérale et questions de l'OMC et de l'OCDE Bruxelles, 25 janvier 2000 I.G.1
D(00) NOTE A L'ATTENTION DU SUJET 133 DU COMITÉ : Amélioration du
fonctionnement de l'OMC : suggestions de mode de progression ORIGINE :
Direction Générale du Commerce ; I. Garcia Bercero OBJECTIF : à débattre
EC Communication au Conseil Général Amélioration du fonctionnement
de l'OMC : suggestions de méthode de progression
Introduction L'an dernier, la CE a présenté
un certain nombre d'initiative destinées à apporter des améliorations
institutionnelles à l'OMC. L'échec de la Conférence ministérielle de
Seattle a soulevé aussi de nouvelles questions sur le besoin d'apporter
un meilleur équilibre entre l'efficacité et la transparence des procédures
de l'OMC. l'OMC est et restera un organisme où les gouvernements
assument librement des obligations qui les engagent juridiquement et qui
est soumis à un mécanisme efficace de règlement des litiges. En même temps, on voit bien que
les membres du de l'OMC sont beaucoup plus variés et que les questions
abordées deviennent toujours plus complexes et provoquent des répercussions
politiques plus larges que jamais. Pour gérer efficacement l'OMC il
faut établir soigneusement l'équilibre entre l'efficacité et la
transparence - étant entendu que cette dernière comme comporte une
dimension tant intérieure qu'extérieure. Dans la présente communication,
La CE souhaite présenter en premier lieu un certain nombre de
propositions concrètes pour améliorer le fonctionnement du système de
l'OMC. Par ces propositions, elle cherche à tirer quelques leçons des
réunions ministérielles passées et traiter aussi la question de la
transparence extérieure qui a fait l'objet des discussions en cours au
Conseil Général. A notre avis, on pourrait mettre en œuvre à bref délai
des améliorations dans ces domaines et, en tout cas, avant la prochaine
réunion ministérielle de l'OMC. La seconde partie de cette
communication présente brièvement les questions institutionnelles qui
exigent un examen plus approfondi par les membres de l'OMC. A ce propos,
on suggère qu'un processus de réflexion pourrait être facilité par
la constitution d'un Groupe de personnalités éminentes par le
Directeur Général. Ce groupe pourrait être mandaté pour analyser un
certain nombre de questions institutionnelles et de présenter des
options de recommandations à étudier par les membres de l'OMC. Ces
questions constitutionnelles pourraient être examinées dans le
contexte du nouveau cycle de négociations commerciales ou parallèlement
à celles-ci mais ne devraient pas retarder le lancement de ce cycle.
Cette mesure détient la priorité absolue pour le système commercial. I.
Action rapide d'amélioration du fonctionnement de l'OMC et accroître
la transparence intérieure et extérieure Un certain nombre de mesures
pourraient être prises rapidement pour améliorer le fonctionnement de
l'OMC et accroître la transparence. Elles pourraient comprendre des
perfectionnements de la préparation et de l'organisation des réunions
ministérielles de l'OMC, le soutien à la participation des pays en
voie de développement aux négociations, la simplification des méthodes
de travail de l'OMC ainsi que les exigences de notification et de
transparence extérieure accrue et de délibérations avec la société
civile. Des progrès dans
chacun de ces domaines renforceraient l'OMC et faciliteraient le
lancement d'un nouveau cycle de négociations commerciales. On pourrait
aussi réaliser des progrès sans apporter de changements aux règlements
et procédures existants de l'OMC. A ce propos, la CE souhaite présenter
les propositions spécifiques suivantes au plus ample examen du Conseil
Général de l'OMC : ---- Améliorations de la préparation
et de l'organisation des réunions ministérielles de l'OMC : on
pourrait prendre un certain nombre de mesures qui, pour une large part,
correspondent à l'usage antérieur du GATT et de l'OMC : I) Tant dans la procédure préparatoire
que dans la réunion ministérielle proprement dite, il faut combiner adéquatement
les procédures non-officielles et les réunions ouvertes. Les réunions
non-officielles doivent représenter largement l'éventail des membres
de l'OMC à différents niveaux de développement et refléter l'ampleur
des opinions substantielles sur la question au débat. Ces réunions
doivent être suivies systématiquement de réunions ouvertes où sera
établi un compte rendu des progrès effectués et tous les membres
devront avoir l'occasion d'exprimer leurs opinions. II) Il doit y avoir une nette démarcation
nette entre le rôle du pays d'accueil et celui du Directeur Général.
Le rôle du pays d'accueil doit être limité à la présidence de la séance
plénière tandis que toutes les autres procédures doivent être prises
en charge par le Directeur
général assisté par son Directeur général délégué. III) La structure des négociations
doit être fixée avant la réunion ministérielle et leur calendrier
doit comporter suffisamment de temps pour la négociation effective des
textes. Les présidences des groupes de travail doivent aussi être
identifiées assez à l'avance pour permettre une préparation adéquate.
S'il convient, les séances au niveau des hauts fonctionnaires doivent
se tenir avant le début de la réunion ministérielle. --- Priorité accrue au sein de
l'assistance technique de l'OMC pour soutenir la participation des pays
en voie de développement aux négociations, en particulier aux LLDC
(pays les moins avancés) : Le réexamen envisagé de l'assistance
technique de l'OMC doit conférer la priorité à cette question. A part
la question de former les négociateurs des pays les moins avancés, une
démarche particulièrement prometteuse consiste à organiser des séminaires
régionaux sur les nouvelles questions à débattre lors des négociations.
La CE y présenterait des idées supplémentaires sur le mode de
traitement de différents aspects de cette question dans le cadre des débats
en cours sur la façon de renforcer l'assistance technique de l'OMC. --- Simplification des méthodes
de travail de l'OMC et besoins de notification : Le Directeur Général
doit être requis de présenter des propositions spécifiques afin de :
a) simplifier et rationaliser les besoins de notification existants. b)
Simplifier les méthodes de travail des comités de l'OMC et des
conseils, par exemple en utilisant plus de procédures écrites. C)
Renforcer le rôle du Conseil général en tant que forum de dialogue
sur les lignes de conduite et maintenir un contrôle général des
activités de l'OMC. Les améliorations à apporter dans ces domaines
doivent aboutir à l'administration des accords OMC existants d'une manière
exigeant moins de ressources des délégations, y compris à réduire le
nombre des réunions de l'OMC. Cela serait aussi particulièrement
important dans la perspective du lancement d'un nouveau cycle de négociations
commerciales. --- Transparence extérieure
accrue et délibérations avec la société civile. Dès 1998, la CE a présenté
des propositions de levée des restrictions des documents de l'OMC et a
demandé que l'on révise les principes directeurs existants de l'OMC
pour renforcer les procédures à délibérer avec les ONG. Depuis lors,
on a considérablement débattu ce genre de questions au Conseil général
et l'OMC a pris un certain nombre d'initiatives pour accroître les délibérations
avec la société civile. En se prenant pour bases les
propositions présentées jusqu'ici, la CE préconise les démarches
suivantes pour accroître
la transparence extérieure et renforcer les délibérations avec les
ONG. Supprimer immédiatement les
restrictions de la plupart des documents de l'OMC. A quelques exceptions
près, on doit pouvoir assurer la dérestriction immédiate des
documents de travail, des documents de référence du secrétariat, des
procès-verbaux des réunions, des ordres du jour et des rapports de
commissions. Instituer un système d'accréditation
officielle des ONG. A ce sujet, on doit étudier différents systèmes
d'accréditation en tenant compte de l'expérience acquise dans d'autres
organismes internationaux. Renforcer les contacts et l'échange
d'informations entre le secrétariat de l'OMC et les ONG accréditées,
dans l'esprit des initiatives existantes. Assurer une organisation plus régulière
de colloques et d'autres modes de dialogue non-officiel avec la société
civile sur un plus large éventails de questions de l'OMC. Renforcer le budget du secrétariat
de l'OMC pour l'information
du public et les relations avec la société civile. Tenir une réunion annuelle de
l'OMC. Elle aurait pour objet de présenter et de débattre un rapport
sur ses activités. Comme il a déjà été envisagé à la rubrique G
du TPRM, ce rapport pourrait mettre en évidence les questions de
principe importantes concernant le système commercial, ce qui pourrait
apporter un axe pour la discussion. On pourrait encourager les membres
de l'OMC à inclure des parlementaires dans leurs délégations. Des
tables rondes pourraient être organisées avec la participation de
directeurs d'autres organismes internationaux. On pourrait aussi
organiser un colloque avec des ONG. Toutes ces mesures ne renforceraient
pas seulement la transparence mais accroîtraient aussi la pertinence
des principes du Conseil Général. Tenir une réunion annuelle de
parlementaires des pays membres de l'OMC que l'on pourrait organiser à
la suite de la réunion annuelle ouverte de l'OMC. A titre bénévole, des réunions
du TPRM pourraient aussi être ouvertes à des parlementaires et des ONG
du pays à l'étude. Cela rehausserait l'intérêt du public pour
l'exercice du TPRM et fournirait aux parties prenantes une occasion d'être
mieux averties des préoccupations d'autres pays quant aux politiques
commerciales suivies par le pays à l'étude. II. Mesures supplémentaires
pour améliorer le fonctionnement du système de l'OMC Sept ans après la conclusion
des négociations du cycle de l' Uruguay, il semble approprié d'amorcer
un processus de réflexion sur les réformes possibles du fonctionnement
du système de l'OMC. La CE considère que d'une façon générale,
l'OMC accomplit son mandat d'une façon satisfaisante en général. Néanmoins,
il existe des motifs valables pour envisager sérieusement des améliorations
institutionnelles. Les défis que pose le processus de mondialisation
rendent impératif que toutes les institutions adaptent leur
fonctionnement à la complexité croissante des questions relevant de
leur mandat. En même temps, comme l'OMC devient un organisme
pratiquement universel, il faut réexaminer comment assurer tant son
efficacité que sa transparence de manière à assurer la participation
de tous ses membres. En outre, tous ces changements ont lieu dans un
contexte politique où les questions commerciales concernent toujours
plus l'intérêt du public. La CE considère que pour
renforcer l'OMC il faut renforcer un certain nombre de questions
institutionnelles doivent être débattues et examinées par les membres
de l'OMC. On trouvera ci-après une liste préliminaire de questions
pouvant être examinées dans le contexte d'une discussion sur des améliorations
institutionnelles éventuelles de l'OMC. Cette liste n'est pas destinée
à l'exhaustivité car les membres de la CE et de l'OMC peuvent fort
bien vouloir examiner des questions supplémentaires ; elle n'est pas
conçue non plus pour avances des propositions spécifiques. En fait,
sur beaucoup des questions qu'elle énonce, nos opinions continuent d'évoluer
et bénéficieraient clairement d'un examen et d'un échange de vues
multilatéraux. Avec ces mises en garde, nous suggérons qu'il serait
bon de réexaminer les questions institutionnelles suivantes à l'OMC : --- Moyens d'améliorer la prise
de décisions : les procédures fondamentales de prise de décisions,
telles qu'instituées par l'article IX de la convention de l'OMC
semblent valables compte tenu de l'impact des décisions de l'OMC sur
les droits et les obligations de ses membres. Nous n'avons donc pas
l'intention de suggérer des changements des principes fondamentaux de
consensus de l'OMC. Toutefois, nous devons encore réfléchir aux
meilleures procédures de délibération pour promouvoir le consensus de
façon transparente et participative tout en assurant l'efficacité. Il
pourrait être utile d'analyser les différents types de décisions
prises à l'OMC pour étudier les améliorations éventuelles des
pratiques actuelles. --- Etablissement d'un groupe
consultatif : à la différence d'autres organismes, l'OMC n'a pas de
comité exécutif ayant le pouvoir d'adopter les décisions sur un
nombre déterminé de questions. Etant donné la nature des décisions
de l'OMC, il peut être difficile d'envisager l'institution d'un comité
consultatif de ce genre. On pourrait étudier néanmoins la possibilité
de constituer un groupe représentatif d'une façon générale des
membres de l'OMC, lequel n'aurait pas de pouvoirs de prise de décisions
mais pourrait conseiller le Directeur Général et, s'il convient, présenter
des recommandations au Conseil Général. Un organisme du même genre
(le CG 18) a été en fonction entre 1975 et 1988. Un groupe consultatif
pourrait contribuer à assurer une plus forte participation des
fonctionnaires supérieurs basés à la capitale à la gestion de l'OMC
et à la promotion d'un plus grand sens de l'orientation aux activités
de l'OMC. De même, ce groupe ne se substituerait pas aux procédures
non-officielles destinées à faciliter le consensus, particulièrement
dans un contexte d'une négociation. --- Rationalisation et
simplification de la structure des conseils et des comités de l'OMC :
la structure du conseil et du comité de l'OMC est complexe. On peut se
demander si les raisons qui ont conduit à la constitution de trois
conseils de l'OMC (marchandises, services et TRIPS) restent valables. Il
convient de noter qu'en pratique les conseils sur les services et les
TRIPS remplissent des fonctions techniques essentiellement semblables à
celles des comités chargés de l'administration d'autres accords,
tandis que le conseil des marchandises est devenu une simple strate
supplémentaire inutile pour les rapports destinés au Conseil Général.
Il en découle une
redondance de débats à divers niveaux et le Conseil Général n'a pas
réussi à remplir sa fonction de forum de dialogue sur les lignes de
conduite ou à gérer l'organisation de façon cohérente. En outre, la
constitution d'un comité séparé pour l'administration de presque tous
les accords distincts de l'OMC impose une très lourde charge à toutes
les délégations, surtout celles des pays en voie de développement.
Alors que l'on peut y apporter quelque progrès en améliorant les méthodes
de travail, il serait extrêmement bénéfique de rationaliser la
structure existante des comités de l'OMC, y compris, dans la mesure du
possible, en fusionnant les comités en place selon des principes
fonctionnels plutôt que par des accords. Néanmoins ces modifications
impliqueraient que l'on amende les accords existants de l'OMC et ne
pourraient donc être envisagées que dans le cadre d'un nouveau cycle
de négociations commerciales.. --- Réexaminer le rôle du
Directeur Général afin de renforcer sa capacité à diriger l'OMC et
la procédure de négociation. --- Constitution d'une assemblée
parlementaire de l'OMC : dans le cadre des propositions d'améliorations
institutionnelles immédiats, la CE a présenté un certain nombre de
suggestions pour renforcer le dialogue avec la société civile et une
proposition de tenir une réunion annuelle de parlementaires des pays
membres de l'OMC. Une plus large participation des parlements nationaux
aux activités de l'OMC jouerait un rôle important en favorisant une
meilleure compréhension et un meilleur appui du public au système
multilatéral de commerce. A ce sujet, il faut tenir compte de
l'institution d'une assemblée parlementaire consultative de l'OMC.
Cette assemblée fournirait un précieux forum de dialogue
interparlementaire sur les principaux sujets discutés à l'OMC. Bien
entendu, toutes les résolutions qui seraient adoptées par cette
assemblée n'auraient qu'une valeur consultative. --- Coopération accrue entre
l'OMC et les autres organismes internationaux : l'OMC a établi d'étroites
relations de travail avec un certain nombre d'organismes internationaux.
Il serait profitable de revoir la coopération existante afin de tenir
compte du champ des futures améliorations. On pourrait fonder cette révision
sur l'analyse de différents domaines où la coopération pourrait
encore être développée, c'est-à-dire l'assistance technique dans les
domaines liés au commerce, analyse conjointe de questions
transsectorielles concernant les mandats de différents organismes et
promotion de la cohérence globale dans le travail de plusieurs
organismes. Pour faciliter un dialogue sur
ces questions institutionnelles et sur d'autres, la CE considère qu'il
serait fructueux de constituer un groupe de personnalités éminentes.
Sur la base d'un mandat à mettre au point, ce groupe serait prié d'étudier
toutes les améliorations institutionnelles éventuelles de l'OMC et de
présenter des options ou des recommandations à examiner par les
membres de l'OMC. La composition de ce groupe serait déterminée par le
Directeur Général ; il doit comprendre des personnes dotées d'une
vaste expérience des questions de l'OMC et être représentatif de la
palette des membres de l'OMC. Ce groupe doit demander des contributions
à des membres de l'OMC, des parlementaires, des organismes de la société
civile et des universitaires mais ne présenterait des recommandations
que sous sa propre responsabilité. Néanmoins, toute décision
d'apporter des changements aux dispositions institutionnelles actuelles
de l'OMC ne pourrait résulter que d'une procédure de discussion et de
décision intergouvernementale. Le rapport de l'EPG ne serait conçu que
comme contribution pour faciliter cette procédure d'étude
intergouvernementale. La discussion intergouvernementale sur les améliorations
institutionnelles de l'OMC pourrait faire partie de l'ordre du jour d'un
nouveau cycle de négociations commerciales ou être examinée parallèlement
au cycle. Toutefois, la présentation d'un rapport par l'EPG ne serait
pas considérée comme une condition préalable à l'engagement de
discussion à l'échelle intergouvernementale. La
CE est impatiente de discuter de ces idées, avec ses partenaires
de l'OMC, y compris le
mandat éventuel d'un groupe de ce genre.
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