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Antenne ASSEDIC
archives du 23 janvier 98
DEPECHES D'AGENCES
8 - extraits declaration jospin
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extraits declaration jospin
Date: 22 Jan 1998
Source: tf1
  
Mercredi 21 Janvier 1998 - 21h58 heure de Paris - PARIS - Voici les  
principaux points de l'intervention télévisée du Premier ministre,
Lionel Jospin, mercredi soir sur TF1:
CHOMEURS - Le Premier ministre a pris "cinq engagements" pour les  
chômeurs:

  1) "Il faudra indexer les minima sociaux sur le coût de la vie"

  2) Le gouvernement fera en sorte que le rattrapage de l'allocation
de   solidarité spécifique (ASS) "qui n'avait pas été revalorisée
depuis   1994, et que nous avons amorcé, se fasse intégralement".

  3) "Au-delà de ce rattrapage, un effort particulier pour les chômeurs
de   longue durée, dont la situation est la plus difficile, et aussi
pour les   jeunes".

  4) "Il faut favoriser le passage des situations d'assistance vers  
l'emploi", en permettant de cumuler temporairement certains avantages  
liés aux allocations de chômage avec la reprise d'un emploi.

  5) "Le projet de loi sur l'exclusion sera doté de moyens nécessaires
à   sa mise en oeuvre efficace".

  - "Le gouvernement est aux côtés des chômeurs, travaille pour les  
chômeurs". Le "choix principal" du gouvernement est de "mettre
l'argent   sur l'emploi et non pas sur l'assistance".

  - "Il n'y a pas une logique de la détresse et une de
l'économie"(...)   "Il faut garder le cap qui est le nôtre", "rechercher
la croissance la   plus forte et réagir à l'urgence"(...) "Tout n'est
pas possible tout de   suite".

  - "Qu'il y ait des fractions du peuple qui s'expriment c'est
légitime",   mais "ce ne sont pas ces personnes qui déterminent la
politique de la   France (...), c'est le peuple, qui nous a donné un
mandat".

  - "Si cette crise larvée qui se poursuit avec des occupations  
relativement réduites (...) secoue chacun dans ce pays et nous fait  
prendre plus en compte le problème des chômeurs dans chacune de nos  
décisions (...) alors je pense qu'elle sera salutaire".

  ENTREPRISES - "L'effort de solidarité doit aussi être fait par les  
entreprises. On ne peut pas dire d'un côté que ce sont les entreprises  
qui créent de l'emploi et de l'autre que c'est le gouvernement qui
doit   s'occuper des chômeurs".

  CRISE ASIATIQUE - La crise asiatique va coûter 0,5 point de croissance
à
  la France.

  EURO - "J'ai obtenu que l'Espagne et l'Italie, que l'on voulait
tenir   aux portes de l'euro, soient dans l'euro, ce qui assure un euro
qui sera   un euro compétitif par rapport au dollar".

  "Il n'y a plus de décision à prendre. Le peuple a déjà tranché" par  
référendum en 1992 après le traité de Maastricht. "Il faut simplement  
préparer le passage à l'euro qui se fera automatiquement".

  35 HEURES - "Le gouvernement et la majorité à l'Assemblée trouveront
une   approche consensuelle" sur la question des 35 heures, "un choix  
rationnel, un choix intelligent", qui va permettre la création de  
300.000 à 700.000 emplois.

  "L'approche de la réduction du temps de travail est beaucoup plus  
créatrice d'emplois que ne l'est l'approche de la baisse des charges
que   privilégie systématiquement l'opposition".

  MAJORITE - "Dans majorité plurielle, il y a plurielle mais il y a
aussi   majorité. Peut-être, aujourd'hui, faut-il insister un peu plus
sur   majorité".

  Les Français savent "qu'un parti principal a défini les orientations
qui   ont reçu l'onction populaire de la façon la plus nette, ils sont  
conscients qu'il ne peut y avoir deux orientations dans un
gouvernement   mais seulement une".

  VIOLENCE URBAINE - "Il faut de la prévention, de la sécurisation des  
quartiers, il faut aussi de la répression" (...) "Nous allons faire  
reculer l'insécurité dans ce pays"(...) "On doit opérer une
responsabilisation des parents".

  TRAITE D'AMSTERDAM - Le choix de recourir à un référendum ou au
Congrès
  pour la révision constitutionnelle nécessaire à la ratification par la
  France du traité d'Amsterdam "appartient exclusivement au président
de   la République". "Quand le président de la République me dira qu'il
veut   prendre cette initiative, je lui ferai la proposition
nécessaire".

  CUMUL DES MANDATS - Le sujet "apparaîtrait aujourd'hui comme  
politicien"(...) "J'en parlerai un peu plus tard, mais ma volonté
reste   entière".

  MATIGNON - "Les palais nationaux, pour moi, ça n'a pas d'importance,  
j'en sortirai" (...) "Simplement, ce que je veux, dans l'intervalle,  
c'est faire avancer mon pays".

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