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Antenne ASSEDIC
archives du 23 janvier 98
DEPECHES D'AGENCES
7 - 7ème semaine d'actions
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Le mouvement des chômeurs entame sa septième semaine d'actions
Date: 22 Jan 1998
Source: AFP
Le mouvement des chômeurs est entré mercredi dans sa septième semaine d'action, en multipliant les occupations de lieux publics pour maintenir la pression dans l'attente de l'intervention du Premier ministre Lionel Jospin sur TF1 dans la soirée. Les principaux animateurs de la révolte des chômeurs Richard Dethyre (APEIS), Claire Villiers (AC!), Hubert Constancias (MNCP) et François Desanti (CGT-chômeurs), ont été reçus au siège parisien du PS. Indiquant qu'ils avaient été "très écoutés", ils ont exprimé l'espoir "que le Parti socialiste puisse faire passer le message au Premier ministre" Lionel Jospin. Mais "si la décision était non sur tout, ce serait catastrophique, et il faudrait que (M. Jospin) s'attende à vivre quelques semaines un peu difficiles", a prévenu Claire Villiers. Les associations ont estimé qu'"il y avait de la marge" entre "les 1.500 francs que nous demandions" pour relever les minima sociaux, "et le zéro que nous avons obtenu". Réflexion partagée par le président du groupe communiste à l'Assemblée nationale, Alain Bocquet, qui attend du Premier ministre "un geste" car "entre 0 et 1.500 francs, il y a de la marge". Le secrétaire général de la CGT, Louis Viannet, a estimé "irrecevables" les "arguments utilisés pour ne pas augmenter les minima sociaux, jugeant "insultant" pour les chômeurs de dire que cette hausse pérennisera le chômage. Les chômeurs, par dizaines, ont poursuivi leurs actions coup de poing et les occupations de divers lieux publics en Ile-de-France, en Bretagne ou en Aquitaine notamment. Dès l'aube, une trentaine de militants d'Act-Up ont brièvement manifesté devant le domicile de Lionel Jospin à Paris, avec des sirènes, en criant "Sida-Chômage, Jospin t'as rien compris". En début d'après-midi, quelque 150 personnes ont envahi le siège du Conseil économique et social (CES), avant d'en être évacués dans le calme par les forces de l'ordre qui ont interpellé 159 personnes.
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