A l’issue de la manifestation unitaire du mardi 26 septembre à Paris devant le siège de la Banque mondiale et du FMI, une délégation a été reçue par des responsables de la Banque mondiale. Cette délégation était composée de Annick Coupé, (Groupe des dix solidaires), Susan George (Attac), Annick Jeantet (Agir ici), Philippe Detrez (Cgt) et Pierre Tartakowsky (Attac.) La délégation a réaffirmé la demande portée par les manifestants de Prague et de Paris d’annuler la dette des pays pauvres; elle est revenue sur les conséquences catastrophiques des plans d’ajustement structurels et leur effroyable coût humain. Les représentants de la Banque mondiale, en charge des « relations avec la société civile » ont essentiellement développé l’argumentation défendue par M. Wolfensohn à Prague : la Banque aurait radicalement changé « nous avons opéré une révolution copernicienne ». Constatant que « la croissance ne suffira pas à réduire la pauvreté, le modèle de développement macro-économique n’est plus la solution unique », « l’annulation de la dette doit profiter réellement aux pauvres » et le tout à l’avenant. La délégation a tout d’abord relevé l’absence de représentants du FMI, absence qui relativisait considérablement les propos tenus ; soulignant que les promesses de changement de la Banque ne datent pas d’hier, la délégation a relevé que ces discours n’étaient pas vérifiés sur le terrain. Elle a réaffirmé le besoin d’un acte fort et de rupture avec les politiques suivies, à savoir l’annulation de la dette, et assuré les représentants de la Banque que les organisations entendaient poursuivre les mobilisations jusqu’à ce que cet objectif soit pleinement atteint. Contact Presse : Annick Jeantet, Agir ici : 01 40 35 07 00 / Pierre Tartakowski, Attac : 01 43 36 30 54 |
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