- Les actions
du WE :
- A Pau
: poursuite de l'occupation
continue au centre informatique dont les
installations sont arrêtées, paralysant
les études et la communication entre
services et avec les filiales.
Les grévistes ont "dératisé"
le site du CSTJF (les souris des PC ont
perdu la boule). Tout ce matériel a
été confié au bon soin de R.FOUQUE
(Chef d'établissement de Pau) le Lundi
10 Mai à 9h20.
- A
Paris : poursuite de
l'occupation dans les salles
informatiques.
- Les élus
nous répondent :
Martine
Lignières-Cassou - Député des
Pyrénées-Atlantiques
- La presse en
parle :
- La
République des Pyrénées :
- Sud Ouest :
(08/05/1999)
Un rejet quasi-unanime
"...Les salariés du centre
Jean Féger ont massivement rejeté hier
les propositions de Jean-Luc Vermeulen,
PDG D'EEP..."
"...La grève se poursuit
à Lacq..."
- Les
Echos (10/05/1999):
Les salariés d' Elf Aquitaine
à Pau ont rejeté les propositions de la
direction, seuls 2 salariés sur 800
ayant voté la reprise du travail. Le PDG
d'Elf Exploration Production avait
proposé jeudi de suspendre pour un mois
les projets d'externalisation et de
délocalisation du groupe sur les sites
de Pau et de Paris, en grève, si le
travail reprenait.
- Libération
(08/05/1999):
Les grévistes d'Elf dératisent
les ordinateurs.
Jamais en manque d'imagination, les
grévistes d'Elf Exploration Production
de Pau ont réalisé une vaste opération
de "dératisation" des
bâtiments vendredi après-midi en
paralysant l'ensemble des "souris"
des ordinateurs. Celles-ci ont été
privées de la petite boule qui leur
donne leur mobilité....
- Le
Monde (08/05/1999):
A la Défense, les "cols
blancs" d'Elf deviennent des
familiers de la grève.
MOBILISATION IMPORTANTE
..."Je suis au siège depuis 25 ans,
je n'ai jamais vu une telle
mobilisation", raconte un cadre. Les
syndicats eux-mêmes sont surpris, le
milieu étant peu enclin au mouvement
social.
Pour expliquer l'ampleur du
mouvement, 2 arguments reviennent
souvent. Le 1er est le refus de
l'externalisation, qui consiste à
transférer un service et ses salariés
à un prestataire extérieur et
s'apparente souvent à un licenciement à
retardement. Le second est la crainte de
voir Elf abandonner à plus ou moins
brève échéance son activité
d'Exploration. "Nous avons
l'impression d'être comme des poissons
pris dans une nasse, que l'on va sortir
de l'eau" résume un jeune
géologue...
SYSTEME DE ROTATION
Inscrire leur action dans la durée a
été l'une des premières
préoccupations des organisateurs. Pour
cela un système de rotation a été
instauré... Il faut une rotation de 150
grévistes par semaine...
L'inaction ne pèse pas encore sur la
motivation, mais l'une des inquiétudes
qui percent concerne la
délocalisation..."
- L'Expansion
(n°595) :
Pétrole : derrière les fusions, le
risque de pénurie.
Les producteurs se regroupent
plutôt que de prospecter. Gare aux
retours de bâton.
- La Tribune
( 7 et 8 Mai 1999) :
"Elf
EP suspend pour un mois ses projets
d'externalisation d'emplois à Pau".
"Manifestement, le PDG
d'Elf Exploraiton Production, Jean Luc
Vermeulen, a tiré les leçons de
l'échec retentissant des pourparlers
engagés à Pau entre les grévistes et
André Thébault et a donc décidé de
reprendre la main."
- La
Dépêche du Midi :
Elf :
licenciements : dossier
vivant sur notre lutte.
- Le
Canard Enchaîné : (05/05/1999)
"Le
printemps pourri du grand patron d'Elf
(extraits du journal)"
"... La grève paralyse
tout le réseau informatique du groupe,
qui est l'objet de convoitises de
concurrents ... Le groupe pétrolier est
en plein désarroi : grève informatique
depuis 3 semaines, thrombose des services
généraux, rumeurs insistantes
d'absorption par Total, malaise au sein
du conseil d'administration. Un vrai
succès.
... L'appui du conseil
d'administration est de moins en moins
massif. La comité des rémunérations
désigné en son sein et présidé par
André Levy-Lang, patron de Paribas, a
gelé le versement d'une partie des
primes du patron d'Elf. Pour causes de
mauvais résultats. Un autre
administrateur, Jacques Friedmann,
AXA-UAP, n'a pas hésité à confier à
un syndicaliste : "il y a d'autres
méthodes que de sous-traiter
l'informatique à l'extérieur"...
... Sur ce terrain des
alliances, le patron d'Elf a un maigre
bilan à présenter. C'est lui qui a
vendu dès son arrivée la participation
que son entreprise possèdait au sein du
groupe belge Petrofina. Et lui encore qui
après une rencontre avec Albert Frère,
principal actionnaire de ce groupe,
expliquait devant une centaine de cadres
: "ce belge a voulu m'appeler par
mon prénom. Et cela, je ne pouvais pas
l'accepter". En revanche, Total a
décidé volontiers de s'allier avec
Petrofina, ce qui lui permet de dépasser
d'une tête son concurrent. Avant de
l'absorber ? L'hypothèse est loin
d'être exclue dans les ministères
concernés et à l'Elysée, où l'on
verrait chuter Jaffré sans la moindre
larme..."
- autres
sites WEB :
Le Béarn
se lève pour l'emploi
THE DAILY
PAUNET : A la Une, la lutte sur le WEB
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