elf en résistance

Du samedi 8 au lundi 10 mai : 27 au 29ème jours de grève
 
  • La pensée du jour : "Même un chemin de mille lieux commence par un pas." Proverbe japonais.

  • Le dessin du jour
  • Les actions du WE :

    • A Pau : poursuite de l'occupation continue au centre informatique dont les installations sont arrêtées, paralysant les études et la communication entre services et avec les filiales.

      Les grévistes ont "dératisé" le site du CSTJF (les souris des PC ont perdu la boule). Tout ce matériel a été confié au bon soin de R.FOUQUE (Chef d'établissement de Pau) le Lundi 10 Mai à 9h20.

    • A Paris : poursuite de l'occupation dans les salles informatiques.

  • Les élus nous répondent :
    Martine Lignières-Cassou - Député des Pyrénées-Atlantiques

  • La presse en parle :
    • La République des Pyrénées :

    • Sud Ouest : (08/05/1999)
      Un rejet quasi-unanime
      "...Les salariés du centre Jean Féger ont massivement rejeté hier les propositions de Jean-Luc Vermeulen, PDG D'EEP..."
      "...La grève se poursuit à Lacq..."

    • Les Echos (10/05/1999):
      Les salariés d' Elf Aquitaine à Pau ont rejeté les propositions de la direction, seuls 2 salariés sur 800 ayant voté la reprise du travail. Le PDG d'Elf Exploration Production avait proposé jeudi de suspendre pour un mois les projets d'externalisation et de délocalisation du groupe sur les sites de Pau et de Paris, en grève, si le travail reprenait.

    • Libération (08/05/1999):
      Les grévistes d'Elf dératisent les ordinateurs.
      Jamais en manque d'imagination, les grévistes d'Elf Exploration Production de Pau ont réalisé une vaste opération de "dératisation" des bâtiments vendredi après-midi en paralysant l'ensemble des "souris" des ordinateurs. Celles-ci ont été privées de la petite boule qui leur donne leur mobilité....

    • Le Monde (08/05/1999):
      A la Défense, les "cols blancs" d'Elf deviennent des familiers de la grève.
      MOBILISATION IMPORTANTE
      ..."Je suis au siège depuis 25 ans, je n'ai jamais vu une telle mobilisation", raconte un cadre. Les syndicats eux-mêmes sont surpris, le milieu étant peu enclin au mouvement social.
      Pour expliquer l'ampleur du mouvement, 2 arguments reviennent souvent. Le 1er est le refus de l'externalisation, qui consiste à transférer un service et ses salariés à un prestataire extérieur et s'apparente souvent à un licenciement à retardement. Le second est la crainte de voir Elf abandonner à plus ou moins brève échéance son activité d'Exploration. "Nous avons l'impression d'être comme des poissons pris dans une nasse, que l'on va sortir de l'eau" résume un jeune géologue...
      SYSTEME DE ROTATION
      Inscrire leur action dans la durée a été l'une des premières préoccupations des organisateurs. Pour cela un système de rotation a été instauré... Il faut une rotation de 150 grévistes par semaine...
      L'inaction ne pèse pas encore sur la motivation, mais l'une des inquiétudes qui percent concerne la délocalisation..."

    • L'Expansion (n°595) :
      Pétrole : derrière les fusions, le risque de pénurie.
      Les producteurs se regroupent plutôt que de prospecter. Gare aux retours de bâton.

    • La Tribune ( 7 et 8 Mai 1999) :
      "Elf EP suspend pour un mois ses projets d'externalisation d'emplois à Pau".
      "Manifestement, le PDG d'Elf Exploraiton Production, Jean Luc Vermeulen, a tiré les leçons de l'échec retentissant des pourparlers engagés à Pau entre les grévistes et André Thébault et a donc décidé de reprendre la main."

    • La Dépêche du Midi :
      Elf : licenciements : dossier vivant sur notre lutte.

    • Le Canard Enchaîné : (05/05/1999)

      "Le printemps pourri du grand patron d'Elf (extraits du journal)"

      "... La grève paralyse tout le réseau informatique du groupe, qui est l'objet de convoitises de concurrents ... Le groupe pétrolier est en plein désarroi : grève informatique depuis 3 semaines, thrombose des services généraux, rumeurs insistantes d'absorption par Total, malaise au sein du conseil d'administration. Un vrai succès.

      ... L'appui du conseil d'administration est de moins en moins massif. La comité des rémunérations désigné en son sein et présidé par André Levy-Lang, patron de Paribas, a gelé le versement d'une partie des primes du patron d'Elf. Pour causes de mauvais résultats. Un autre administrateur, Jacques Friedmann, AXA-UAP, n'a pas hésité à confier à un syndicaliste : "il y a d'autres méthodes que de sous-traiter l'informatique à l'extérieur"...

      ... Sur ce terrain des alliances, le patron d'Elf a un maigre bilan à présenter. C'est lui qui a vendu dès son arrivée la participation que son entreprise possèdait au sein du groupe belge Petrofina. Et lui encore qui après une rencontre avec Albert Frère, principal actionnaire de ce groupe, expliquait devant une centaine de cadres : "ce belge a voulu m'appeler par mon prénom. Et cela, je ne pouvais pas l'accepter". En revanche, Total a décidé volontiers de s'allier avec Petrofina, ce qui lui permet de dépasser d'une tête son concurrent. Avant de l'absorber ? L'hypothèse est loin d'être exclue dans les ministères concernés et à l'Elysée, où l'on verrait chuter Jaffré sans la moindre larme.
      .."

    • autres sites WEB :
      Le Béarn se lève pour l'emploi
      THE DAILY PAUNET : A la Une, la lutte sur le WEB
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