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chronologie du mouvement, décembre/Janvier
Date: 10 Feb 1998
From: bucher@club-internet.fr
To: acratik@club-internet.fr
Vous trouverez ci-joint une chronologie du mouvement des chômeurs/précairEs réalisée à partir de la presse, de l'internet et de la participation de l'auteur aux AG parisiennes de Jussieu (tous les soirs à 18h). 4 déc : Occupation de 7 Assedic dans les Bouches-du-Rhône pour réclamer la prime de fin d'année de 3000 francs habituellement versée depuis 1991, sous l'égide de la CGT (rayon privés d'emploi). 15 déc : Occupation de l'Assedic d'Arras. 16 déc : Début de la semaine d'urgence sociale lancée par les associations de chômeurs/précaires. * Paris - occupation du siège parisien de la holding CGIP (l'entreprise du président du CNPF, 89 rue Taitbout, 9e) pendant quelques heures. 17 déc : Paris - Des manifestants tentent d'occuper l'antenne Assedic de la rue de Tanger (19e) puis occupent la pyramide du Louvre et y obtiennent une salle. 18 déc : Martine Aubry annonce une augmentation de 3 % de l'ASS (allocation spécifique de solidarité) soit 1,48 francs par jour/par allocataire. Occupation du centre communal d'action sociale à Bordeaux, de l'Assedic de St Etienne du Rouvray, de la bourse du commerce et des valeurs à Marseille, tentative d'occupation de la caisse nationale des allocations familiales (CNAF) dans le 13e à Paris. 22 déc : Nouvelles occupations d'Assedic à Montbéliard, Le Havre, Harfleur, à Arras c'est l'union patronale que les chômeurs/précairEs ont tenté d'occuper. 24 déc : Expulsion violente à Marseille des occupants de la mairie des 11-12e arrondissement. Manifestation à Paris devant le siège de l'Unedic. Une quinzaine d'Assedic sont occupées à ce jour (dont 8 dans les Bouches-du-Rhône). 25 déc : Martine Aubry, ministre de l'emploi et de la solidarité, constitue des cellules d'urgence pour examiner les demandes, sous l'égide des préfectures. 29 déc : Occupation d'Assedic à Champigny, Poissy, Petit-Quevilly (sortie volontaire dans l'après-midi). A Châtellerault, blocage des trains pendant 3 heures puis intervention policière, idem à Marseille et Martigues sans intervention. A Arras, les manifestants saccagent l'entrée de la préfecture (grilles, portes) suite au refus du Préfet de les recevoir. 30 déc : Occupation du centre d'action sociale (CAS) du 5 bvd Diderot (12e) à Paris. Cette occupation se fera dans des conditions matérielles très difficiles. 31 déc : Réquisition au restaurant Fouquet's à Paris. A St Brieuc, les occupants quittent volontairement leur Assedic, de même à Champigny, après accord avec la Préfecture. 13 Assedic plus le. Expulsion à Limoux. Nicole Notat, secrétaire générale de la CFDT qui gère l'UNEDIC, dénonce « la manipulation de la détresse». A St Brieuc, les occupants quittent volontairement leur Assedic, de même à Champigny, après accord avec la Préfecture. 13 Assedic plus le CAS de Paris sont occupés à ce jour. 2 janvier : Nantes, occupation du centre communal d'action sociale (CCAS). Bourges, occupation d'une Assedic, Paris blocage des trains à Gare de Lyon. 14 antennes Assedic sont occupées : 8 dans les Bouches-du-Rhône (dont Marseille, Vitrolles, Arles, Martigues, Aix), Arras, St Dié, Poissy, Bourges, Brive, Fourmies + le CAS Paris et Nantes. Gayssot, ministre des transports, annonce des mesures concernant l'accès aux transports. 3 janvier : Martine Aubry annonce des mesures, dont le déblocage de 500 millions de francs pour l'allocation formation reclassement (AFR). Ils ne s'agit pas de nouveaux crédits mais d'un apurement de la dette de l'Etat vis-à-vis de l'Unedic ! 5 janvier : Nouvelles occupations d'Assedic à Nantes (en plus du CCAS, par un autre groupe) et Lille, blocage du péage de l'A10 à Châtellerault, à Nantes deux agences intérim sont repeintes et un TGV bloqué la veille, occupation du CCAS à St Nazaire, du Bureau d'aide sociale (BAS) de la mairie du 11e à Partis : 6 janvier : Expulsions d'Assedic à Clermont-Ferrand, St Dié (occupé depuis la veille), Perpignan-Sud (réoccupée le lendemain), Bordeaux, Villenave-d'Ornon, Cherbourg, Lorient, Paris (Assedic 10e), Elbeuf. Occupations à Lille, Roubaix, Vannes, Elbeuf, Montpellier, Alençon (CAF), Metz (direction des Assedic de Moselle), Dole (Assedic), Montbeliard, Paris (Assedic puis expulsion, DDTE puis expulsion). 7 janvier : Première journée nationale de manifestation, plus de 50 villes touchées. Nouvelles occupations à Angoulême (Assedic, puis expulsion puis blocage des TGV), Poitiers (Futuroscope), Villejuif - Champigny - Fontenay - La Rochelle (Assedics), Rennes (mairie puis locaux de la direction régionale du travail et de l'emploi puis expulsion), Paris (blocage de plusieurs TGV puis invitation au restaurant Train Bleu, 51 interpellés), Guingamp (mairie), Limoges (Assedic, puis expulsion). Expulsions à Annecy (conseil général), Chambéry (conseil général), Bordeaux (chambre de commerce et d'industrie occupée depuis le matin), Lille (Assedic puis expulsion), Amiens, Le Mans, Cherbourg, Brest. Au total, 26 antennes Assedic de province sont occupées, contre 18 la veille et 13 le 2 janvier. 8 janvier : Expulsions des antennes Assedic à Bagneux (qui venait d'être occupée), Metz, Choisy-le-Roi, Champigny, Villejuif, Lille, Bordeaux, Lanester, St-Gaudens, Quimper. Sortie volontaire à Paris (CAS Diderot). Nouvelles occupations à Besançon (trésorerie générale) puis suite à expulsion la direction départementale du travail et de l'emploi du Doubs, Alençon (caisse d'allocation familiale), Montpellier (société de transports et hall du Crédit Lyonnais), Marseille (union patronale des Bouches-du-Rhône), Lorient (porte d'entrée de l'union patronale interprofessionnelle du Morbihan murée), Lyon (mairie du 9e arrondissement), Paris (direction départementale de l'action sanitaire et sociale, Ddass), Rennes (trésorerie générale, puis expulsion). Certaines associations de chômeurs sont reçues à Matignon. 9 janvier : Expulsions à Châtellerault, Lyon (mairie), Colmar. Occupation à Metz de la Chambre de Commerce et d'Industrie, à Caen d'un CAS (expulsion le même jour). Sortie « volontaire » des Assedic à Bourges, Ajaccio, Dole, Nancy, Voiron, Amiens, Argenteuil, Bagnols-sur-Cèze, Romans-sur-Isère, Paris (CAS du 11e) et sous le coup d'une décision judiciaire à St-Etienne du Rouvray. Au soir, il reste 18 sites occupés (tout compris) contre 28 le matin. Jospin intervient à la télévision et demande que les établissements occupés « fonctionnent normalement », il y annonce aussi son fameux milliard pour les aides d'urgence. 10 janvier : Expulsions sur une vingtaine de sites, parfois avec violences physiques, dont Metz (CCI), Nantes (Assedic), Arras (27 jours d'occupation de l'Assedic), Grenoble (Assedic), Gennevilliers, Montbéliard, Poissy, Marseille, Limoges. Nouvelles occupations à Lyon (locaux de l'ancienne ANPE aujourd'hui Crédit Lyonnais), Cherbourg (chambre de commerce et d'industrie), Auch (action transports gratuits), Besançon (le député PS retenu quelques heures puis agence ANPE). 11 janvier : Sortie volontaire à Cherbourg (CCI). Expulsions à Nantes (CCAS) et Paris (Ddass). 12 janvier : Nouvelles occupations à Nancy (bâtiment de la Société des Bourses Françaises) et Cherbourg (centre communal d'action sociale, CCAS), Strasbourg (mairie, jusqu'au lendemain), Toulouse (AFPA, puis expulsion), Nantes (mairie puis CCI), Reims (Assedic, sortie volontaire), Limoges (mairie), Brest (mairie), Vitry/Seine (réquisition de richesses dans un supermarché). A 18h, on recensait 34 lieux occupés ou ayant fait l'objet d'actions ponctuelles, y compris dans des petites villes moins médiatisées comme St Girons, Voiron, Flers, Remiremont. 13 janvier : Paris - Deuxième journée nationale de manifestation, 76 départements touchés, près de 50 000 manifestants. Nouvelles occupations à Arras (2 pavillons inoccupés appartenant à EDF), Nantes (FNAC, puis expulsion), Reims (ANPE puis mairie, à chaque fois sortie « volontaire »), Lyon (réquisition dans un supermarché et occupation de la FNAC), Mulhouse (bureau du PS), Toulouse (EDF, sortie « volontaire »), Paris (Bourse du commerce, sortie « volontaire »). Sortie volontaire des occupants du centre d'encaissement d'EDF à >Toulouse. 14 janvier : On signale l'occupation de la chambre des métiers à Alès et de bâtiments EDF à Bordeaux, d'une ANPE (puis expulsion) et de la Manufacture des Tabacs à Nantes, de l'Ecole Normale Supérieure (ENS), 45 rue d'Ulm (5e) à Paris. Expulsions à Troyes (chambre de commerce et d'industrie), Lorient (centre des impôts), St Etienne du Rouvray (ANPE). 15 janvier : Occupation des mairies à St Brieuc, Guingamp, Lannion, Lille, d'un bâtiment du ministère de la Recherche et d'une agence EDF à Paris. Expulsions à Metz (union patronale), Nancy (SBF). 16 janvier : Occupations de l'agence ANPE de Colombes et l'antenne Assedic d'Harfleur, tous expulsés dans la journée, de la CAF à Toulouse (avec séquestration du directeur national et départemental, sortie volontaire), de la CCI à Limoges (après sortie volontaire de la mairie), et à Paris, invitation aux voeux de Tibéri (maire) et occupation de Sciences-Po. 17 janvier : Troisième journée nationale de manifestation dans près de 30 villes. Ce jour, on recense près de 20 sites occupés dont les mairies à Grenoble, Brest, Guingamp, un bureau du PS à Mulhouse, un immeuble désaffecté à Nancy, l'ancienne ANPE à Lyon, l'ENS (où 150 personnes ré-entrent en forçant le blocus policier après la manif') et l'agence EDF à Paris mais aussi Clermont-Ferrand (tentes dans la rue depuis leur expulsion). De plus, à Paris, réquisition de richesses au restaurant La Coupole puis de l'hôtel Lutécia. Sortie « volontaire » de Sciences-Po. 19 janvier : Réappropriation collective dans un Monoprix à Nantes, dans une brasserie à Strasbourg après avoir interrompu la conférence du vice-psdt du CNPF, occupation d'une agence EDF à Limoges, du conseil général de Haute-Garonne, de la CCI à St Dié, Montpellier et Alès, du Festival du cinéma à Angers, d'une agence EDF à Bagnols/Cèze, blocage de péage à Reims, réquisition de richesses au Fouquet's (83 interpellés) à Paris et arrestation de 40 personnes venues réclamer l'aide d'urgence à la Préfecture dans cette même ville. Expulsions à Lyon (ex-ANPE puis bureaux du patronat), Bordeaux (Assedic réoccupée). Sortie « volontaire » à Paris (ENS). 20 janvier : Nouvelles occupations à Grand Quevilly (mairie), Toulouse (CAF), Brest (faculté de lettres et sciences humaines), Besançon (CCI), Clermont-Ferrand (conférence d'Helmut Schmidt, ancien chancelier d'Allemagne), Marseille (direction des services fiscaux, Assedic). D'autres actions à Carcassonne, Morlaix, Grenoble. Expulsion à Brest (mairie) tandis que les autres occupations de mairie du coin tiennent toujours : Quimper, Morlaix, Lannion, Guingamp. Jospin annonce à l'Assemblée Nationale qu'il ne relèvera pas les minima sociaux. 21 janvier : Nouvelles occupations à Nanterre (agence ANPE), Paris (Conseil Economique et Social, repas puis expulsion des 150 occupants ; Act Up réveille Jospin à son domicile à 6h30), Nantes (Centre Régional d'Information pour la Jeunesse, sortie volontaire). Les associations de chômeur sont reçues au siège du PS. Jospin annonce sur TF1 4 mesures en profond décalage avec le mouvement. 22 janvier : Nouvelles occupations à Paris (siège du PS puis sortie « volontaire »), Nantes (Bourse des valeurs, avec vol plané de dossiers, 3 interpellations), Toulouse (siège régional du Patronat). 23 janvier : Nouvelles actions à Quimper (foire aux gueux), Nantes (occupation d'un centre socio-culturel dans une cité, interruption d'une bouffe de l'organisme qui gère les HLM), Paris (réquisition de richesses : photocopies, supermarché). 24 janvier : Expulsion à Ajaccio (Crédit Lyonnais). Nlles actions à Villeurbanne (occupation ex-DDTE), Pantin (réquisition de richesses dans un supermarché Leclerc) 25 janvier : Nouvelles actions à Metz (réquisition de logements)
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