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Antenne ASSEDIC
archives du 23 janvier 98
VILLE PAR VILLE
32 - Reims
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Compte rendu (pas definitif) de ce qui c'est passé sur reims depuis le debut
Date: 21 Jan 1998
Source: antenneassedic@altern.org
REIMS: UNE ABSENCE DE MOUVEMENT 16 994 chômeurs/ses sur le bassin de
Reims (97 139 pour la région Champagne-Ardenne) au 31 décembre 1997,
dont 6 682 non indemniséEs (32 786 sur la région), et pourtant, on ne
peut pas dire que Reims ait été à la pointe du combat! Il faut dire que
les chômeurs/ses sont peu organiséEs: une poignée à la CGT chômeurs (une
centaine revendiquée, mais dans la réalité
une bonne dizaine d'actifs), une plus petite poignée encore pour Reims
Emploi Solidarité (RES) et combien à AC!? Mercredi 31 décembre 97: à
l'appel de la CGT chômeurs, une trentaine de personnes se retrouvent
devant la sous-préfecture. Heureusement que des salariés sont là pour
faire nombre. Vendredi 9 janvier 98: les actifs/ves (au sens militant)
de la CGT chômeurs
distribuent des tracts le matin devant les antennes ASSEDIC et
l'après-midi devant le CCAS (centre communal d'action sociale) pour
appeler à un rendez-vous à la maison des syndicats. Il semble que le
personnel du CCAS
aurait accueilli volontiers une occupation, mais celle-ci n'était pas
prévue. Lundi 12: Une quarantaine de personnes se retrouvent des 9 h à
la maison des syndicats et décident l'occupation d'une antenne ASSEDIC.
C'est celle de la rue de Saint-Brice qui est choisie. Une bonne
trentaine de personnes vont participer à l'occupation: des militants de
la CGT chômeurs, des membres d'AC!, des copains/ines se retrouvant
autour du Chat Noir (la presse locale et nationale dira l'Organisation
Communiste Libertaire) et des individuelLEs. Occupation dans une bonne
ambiance. A 18 h, après négociation avec les forces de l'ordre. Une
manifestation est prévue le lendemain après-midi, à l'appel de la CGT
chômeurs, d'AC! et de RES. Mardi 10: Occupation le matin par AC! et RES
de l'antenne ANPE Hinckmar pour obtenir la mise en place d'un comité
d'usagers (obtenu lors des discussions avec  Martine Aubry). Les forces
de l'ordre sont présentes et tout le monde quitte les lieux à 12 h.
A 14 h, 130 personnes se retrouvent à la maison des syndicats pour fixer
les objectifs de la manif. La CGT apparait plus unitaire que jamais,
mais fixant quand même ses objectifs: emmener le plus de monde possible
à Châlons-en-Champagne le vendredi 16 (elle a rendez-vous avec le Préfet
pour négocier que les syndicats puissent aussi gérer une partie des
fonds sociaux que les ASSEDIC ont transféré aux organismes logeurs ou
aux associations caritatives) et que la manif se rende à la mairie pour
interpeler le député-maire. La manif se rend donc à la mairie en passant
par la sous-préfecture où une délégation (CGT, AC!, RES) sera reçu. La
mairie de Reims est envahie. Les personnes présentes refusent d'être
reçues par le directeur de cabinet du député-maire. En l'attente d'un
élu (un adjoint que l'on fait revenir d'une réunion du conseil général à
Châlons, une proposition d'occupation longue est avancée. Mais on sent
bien que la CGT n'en veut pas. ChacunE écrit sur de grandes feuilles de
papier les revendications, revendications présentées à l'adjoint par
touTEs, représentatifs ou non. Vers 18 h, tout le monde ressort,
rendez-vous est donné le lendemain à la maison des syndicats pour la
suite à donner. Mercredi 14: Les copains/ines présentes sentent que des
choses ont changé: dès le début, il n'est plus question de débattre,
l'objectif est de trouver du monde pour distribuer le tract de la CGT
appelant à la "manif" à Châlons vendredi dans les quartiers. Les vieux
stals de la CGT n'ont pas apprécié de retrouver l'OCL associée à la CGT
chômeurs dans l'occupation de lundi dans leur quotidien favori,
l'Humanité, qu'une partie des revendications passant dans la presse
locale soit celles des copains/ines et font tout pour bloquer les
initiatives (on se croirait revenu au moment de la guerre du Golfe).
Vendredi 16: Une petite délégation devant la Préfecture à Châlons Samedi
17: Une trentaine de personnes (dont une poignée de chômeurs) se rendent
à la permanence hebdomadaire "sociale" du député-maire pour faire
>connaître les revendications des chômeurs.
Lundi 19: Une quarantaine de chômeurs/ses, dont des ex-salariés de
Remafer, (CGT chômeurs, AC!, RES) bloquent tôt le matin le péage de
l'autoroute à Courcy.


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