---

Journée d'action des chomeurs français
Samedi 17/01/98: 19h57 (AFP)

Mobilisation renforcée sauf à Marseille

Les associations de chômeurs, toujours fortement
déterminées malgré
l'annonce par le gouvernement d'un éventuel relèvement des minima
sociaux en 1999, ont réussi samedi à mobiliser deux fois plus de
manifestants que mardi à Paris, et encore plusieurs milliers en
province. A Marseille seulement, point de départ de la contestation, la
mobilisation a fléchi puisqu'un millier de personnes contre plusieurs
milliers mardi, ont défilé dans la matinée entre la
bourse du travail et
la préfecture. Dans la capitale, 9.500 personnes, selon la police, et au
moins 20.000 selon la CGT, ont défilé à partir de
14h00 entre République
et Nation, à l'appel des associations AC!, MNCP, APEIS,
Comité CGT des
chômeurs. Mardi dernier, lors de la précédente
manifestation, la police
avait dénombré à Paris 4.500 manifestants et la CGT
10.000. Plusieurs
syndicats, la CGT, la FSU, le Groupe des Dix, l'UNEF, CFDT en lutte, SUD
ainsi que les Verts et Lutte ouvrière avaient appelé à
manifester. Une
délégation du PCF était présente dans le
cortège. Les autres
confédérations syndicales n'avaient pas appelé
à manifester.
>La manifestation s'est déroulée dans le calme, mais,
après celle-ci, des
échauffourées ont opposé devant l'Ecole Normale supérieure, les forces
de l'ordre et une centaine de manifestants venus soutenir les chômeurs
et étudiants occupant l'établissement depuis mercredi. Dans
les autres
villes, la mobilisation est restée importante. Ils étaient
entre 4.000
(selon la police) et 10.000 (selon les organisateurs) à Toulouse, 3.000
à Nantes, 1.500 à Montpellier et autant à Perpignan, entre 1.800 et
3.000 à Lille, 1.500 à Rouen, plus d'un millier à Grenoble (3.000
selon les organisateurs), autant à Bordeaux
et à Clermont-Ferrand, entre
500 et 2.000 à Lorient, 800 à Limoges, 700 à Nîmes, 600
à Besançon.

---

allez voir notre page spéciale sur IRC