Quelques documents de la DEP concernant l'enseignement supérieur

Note d'Information 96.18 (Avril 1996) : Projections à deux ans des principales filières de l'enseignement supérieur

À la rentrée 1995, le nombre total d'inscriptions dans l'enseignement supérieur approche les 2,2 millions. Parmi elles, 1 936 000 sont réalisées auprès des principales formations post-baccalauréat qui accueillent environ neuf étudiants sur dix : universités, instituts universitaires de formation des maîtres, écoles d'ingénieurs, instituts universitaires de technologie, sections de techniciens supérieurs, classes préparatoires aux grandes écoles, soit 46 000 inscriptions de plus qu'en 1994.

Le taux de réussite exceptionnel au baccalauréat de 1995 a eu pour conséquence, à cette rentrée, une chute de 34 000 élèves dans les classes terminales générales et technologiques des lycées. Le nombre des jeunes en me-sure d'entrer dans l'enseignement supérieur à la rentrée 1996 risque donc de connaître un recul significatif.

La projection réalisée dans cet exercice est fondée sur l'hypothèse d'une plus forte orientation des jeunes bacheliers - au détriment des premiers cycles universitaires - vers les filières sélectives (IUT, CPGE, STS), qui continuent de développer leurs capacités d'accueil. La progression des effectifs, pour les deux années à venir, devrait se ralentir (+ 17 000 étudiants en 1996, + 13 000 en 1997). L'université accueillera moins d'inscrits en premier cycle (environ 10 000) ces deux prochaines rentrées.

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Note d'Information 96.05 (Février 1996) : Après le baccalauréat, quelles études, quels emplois ?

Résumé : Cette Note d'Information vise à donner une vue synthétique de la situation des jeunes après leurs études secondaires à trois étapes importantes de leur parcours :

• première étape, à court terme, l'immédiat après-baccalauréat. Comment, pour chaque série, se répartissent actuellement les bacheliers entre les grandes voies de l'enseignement supérieur et, le cas échéant, l'entrée dans la vie active ;
• seconde étape, à moyen terme, à la fin du premier cycle du supérieur. Pour les filières de formation et les disciplines universitaires les plus couramment empruntées par les bacheliers d'une série donnée, quelles sont leurs chances de réussite à l'issue du premier cycle de l'enseignement supérieur (ou l'équivalent) sans redoublement ou avec redoublement ;
• troisième étape, à long terme, cinq ans après la fin des étu-des. Selon le diplôme le plus élevé obtenu, quelle est la situation des jeunes (grande catégorie d'emploi, chômage, inactivité...) cinq ans après avoir terminé leurs études.

Réalisées à partir des données disponibles les plus récentes (l'emploi en 1993, 1994 et 1995, cinq ans après la fin des études, la réussite des bacheliers des anciennes séries), ces informations représentent ce qu'on peut faire de mieux, mais n'ont naturellement pas valeur de prédiction.

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Note d'Information 96.01 (Janvier 1996) : Le personnel de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur au 1er janvier 1995

1 104 900 personnes sont rémunérées au titre du secteur public de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur, au 1er janvier 1995, soit 1,1 % de plus qu'en 1994 et 6,4 % de plus qu'au 1er janvier 1990.

Les enseignants sont au nombre de 807 100 (73 % de l'effectif d'ensemble), soit une progression de 1,4 % en un an et de 6,7 % depuis 1990. Près de la moitié (395 800) exerce dans un établissement du second degré. L'effort de recrutement se poursuit dans l'enseignement supérieur où le nombre d'enseignants s'est accru de 29,3 %en cinq ans.

Les femmes sont majoritaires (63 % du total), en particulier parmi les enseignants du premier degré (76 %) et les personnels ATOS de catégorie B (81 %). Le taux de féminisation reste stable à 56% dans le second degrémais augmentede deux points en deux ans dans l'enseignement supérieur pour atteindre 30 %.

72 % des personnels d'inspection, de direction, d'éducation, d'orientation, de surveillance et ATOS travaillent dans un établissement du second degré, 14 % dans un établissement de l'enseignement supérieur et 11 % dans un service académique.

La catégorie A représente 50 % du personnel. Ensuite viennent les catégories B (26 %), C (13 %) puis les non-titulaires (10 %). La catégorie D a définitivement disparu en étant intégrée dans la catégorie C.

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Note d'Information 95.40 (Octobre 1995) : Les personnels de l'enseignement supérieur 1994 - 1995

Résumé : L'effectif total du personnel de l'enseignement supérieur est, en 1994-1995, de 119 908 personnes : 69 438 enseignants et 50 470 personnes (soit 42,1 %) exerçant des fonctions autres que l'enseignement (administration, gestion, laboratoire, ingénieurs, techniciens, bibliothécaires, etc.).

Les enseignants exerçant effectivement leur activité dans les établissements d'enseignement supérieur sont au nombre de 68 054, soit 3,6 % de plus que l'année précédente. Si l'on exclut les enseignants du second degré exerçant dans le supérieur, on constate une progression de 38 % depuis dix ans.