Les docteurs de 1995 étaient financés dans la proportion de 74 % pour préparer leur thèse, alors que ceux de 1994 l'étaient à 72 % et ceux de 1993 à 69 %. Mais la baisse du nombre des thèses de 1994 à 1995 a fait que cette dernière croissance s'est produite à nombre de financements pratiquement constant.
Remarques:
1. On a établi une distinction entre, d'une part les financements stricto sensu qui sont essentiellement des allocations et des bourses d'origine publique ou privée et d'autre part les salaires (un peu moins d'un millier) qui correspondent souvent à des situations de " pré-insertion " (voir ci-après).
2. Les pourcentages indiqués dans le tableau des résultats bruts de l'enquête sont des nùnima puisqu'il faut compter avec les réponses incomplètes qui ne précisaient pas l'existence ou l'absence d'un financement.
Cette proportion inclut les thésards salariés, que l'on trouve en particulier en sciences de la vie et de la santé (cas de praticiens hospitaliers) et en mathématiques (cas d'enseignants). Les financements du type allocations ou bourses atteignent toujours 80 % dans les autres disciplines. Ils dépassent même 90 % des cas en physique, en chimie et en génie électrique.
Les mathématiques se différencient toujours par le taux de financement des docteurs le moins élevé, en retrait d'ailleurs de 5 points par rapport à l'an dernier.
Les bourses pour étrangers - qui ne recouvrent pas tous les financements de docteurs étrangers ne dépassent la proportion de 20 % des financements qu'en mathématiques et en sciences de la terre et de l'univers.
Les autres aides assurent en général un niveau de financement comparable à celui des allocations de recherche.
Dans près d'un cas sur deux, ce financement est un salaire.
Les autres financements, hormis les bourses pour étrangers, reposent essentiellement sur fonds publics, les associations et les entreprises niapparaissant qu'à la marge. Bien qu'en retrait par rapport à 1994, les allocations de recherche figurent en première place, devant les financements pour étrangers et loin devant toutes les autres bourses. On note que le faible nombre de CEFRE recensés ne reflète pas encore le développement du nombre des conventions attribuées dans ces disciplines.
Les allocations de recherche jouent là aussi un rôle majeur puiqu'elles représentent plus des deux tiers des financements hors salaires et hors financements pour étrangers.
Le tableau ci-après, extrait du tableau général, montre comment se répartissent, par DSPT, les docteurs qui ont soutenu leur thèse en 1995, selon qu'ils ont bénéficié :
Nota : les docteurs qui ont bénéficié d'un salaire sont très souvent des enseignants du secondaire, des ATER ou des agents (titulaires ou non) d'administrations comme l'Assistance Publique, l'Equipement ou la Défense. Ils peuvent avoir travaillé à temps partiel ou avoir obtenu un congé pour préparer leur thèse. Un peu plus âgés que la moyenne, ils sont parfois "pré-insérés" dans un cursus professionnel. On peut considérer ces salaires comme des "financements", au même titre que des dispositifs comme les CIFRE qui comportent aussi des rémunérations salariales stricto sensu.
Cela dit, la majorité des docteurs qui ont dû pratiquer des activités salariées occasionnelles pour financer leurs études doctorales se trouvent dans la rubrique "sans financement connu".
1 - Comparé au nombre des allocations attribuées 3 ou 4 ans plus tôt (voire plus de 4 ans dans le cas des sciences de l'homme et de la société), le nombre des docteurs ex-allocataires recensés par l'enquête accuse un certain déficit dû aux abandons en cours de thèse et aux questionnaires non ou mal remplis.
Ainsi, les 2 551 allocataires de recherche recensés ici pour 1995 peuvent être mis en regard des quelque 3 293 allocations attribuées, selon les disciplines, 3 à 5 années plus tôt : c'est donc 77,5 % des allocataires qui sont recensés après la soutenance (voir tableau cî-après).
N ans plus tôt N=entier<n | ||||||
Cette proportion est sensiblement plus faible que celle de 88,8 % que l'on avait trouvée l'an dernier avec les docteurs de 1994. Plusieurs facteurs - autres que les abandons en cours de thèse ou des allongements de leur durée - peuvent avoir contribué à cette dégradation du " taux d saisie " des allocataires à la sortie de la thèse
2 - L'enquête n'a permis de recenser que 68,5 % des bénéficiaires de CIFRE, (411 exactement, à comparer aux 600 conventions conclues en 1992). On peut admettre qu'il existe à leur sujet un " effet d'éloignement ", cause d'une sous-estimation du nombre des conventions, mieux suivies par les responsables de laboratoires que par les responsables de DEA.
Le tableau récapitulatif des diverses aides accordées aux nouveaux doctorants de la rentrée 1995 résulte de l'enquête effectuée auprès des responsables de DEA. Son caractère déclaratif explique quelques distorsions telles une certaine surestimation (classique) du nombre des allocations de recherche et une forte sous-estimation des financements spécifiques pour étrangers (pas forcément acquis au moment de l'inscription). Les salaires n'apparaissent pas, ce qui contribue à creuser le déficit que l'on constate entre les proportions de doctorants aidés et celles des docteurs aidés.
Par rapport aux données comparables obtenues pour les nouveaux doctorants de 1994, on note le maintien du niveau des principales aides de l'Etat (allocations, CIFRE, nùnistères) et un effort accru de la part des collectivités locales (+ 30), des entreprises (+ 80) et des associations (+ 50). Si les entreprises investissent naturellement en priorité dans les sciences de la matière et les sciences pour l'ingénieur, les associations sont particulièrement présentes dans les sciences de la vie et de la santé, tandis que les collectivités locales affichent un certain éclectisme qui ne va pas toutefois jusqu'à accorder aux sciences humaines et sociales une place en proportion de leur importance démographique.
1.0 Mathématiques | ||||||||||||||
2.1 Physique | ||||||||||||||
2.3 Chimie | ||||||||||||||
2.4 Génie des procédés | ||||||||||||||
3.1 Sc. Terre et Univers | ||||||||||||||
4.1 Informatique | ||||||||||||||
4.2 Électronique | ||||||||||||||
5.1 Biologie | ||||||||||||||
5.2 Physiologie | ||||||||||||||
5.3 Biomolécules | ||||||||||||||
5.4 Recherche clinique | ||||||||||||||
5.5 Sciences agronomiques | ||||||||||||||
6.1 Langues et Littératures | ||||||||||||||
6.2 Sciences Humaines | ||||||||||||||
6.3 Sciences Sociales | ||||||||||||||
7.1 Droit et se. politiques | ||||||||||||||
7.2 Economie et gestion | ||||||||||||||
8.1 Mécanique des fluides | ||||||||||||||
8.2 Mécanique des solides | ||||||||||||||
8.3 Génie électrique | ||||||||||||||
TOTAL | ||||||||||||||
dont étrangers |
DSPT et GER | Entreprises | |||||||||||
DSPT 1 | GER 10 | |||||||||||
DSPT 2 | ||||||||||||
GER 21 | ||||||||||||
GER 22 | ||||||||||||
GER 23 | ||||||||||||
DSPT 3 | GER 31 | |||||||||||
DSPT 4 | ||||||||||||
GER 41 | ||||||||||||
GER 42 | ||||||||||||
DSPT 5 | ||||||||||||
GER 51 | ||||||||||||
GER 52 | ||||||||||||
GER 53 | ||||||||||||
GER 54 | ||||||||||||
GER 55 | ||||||||||||
DSPT 6 | ||||||||||||
GER 61 | ||||||||||||
GER 62 | ||||||||||||
GER 63 | ||||||||||||
DSPT 7 | ||||||||||||
GER 71 | ||||||||||||
GER 72 | ||||||||||||
DSPT 8 | ||||||||||||
GER 81 | ||||||||||||
GER 82 | ||||||||||||
GER 83 | ||||||||||||
TOTAL |