Les derniers jours ont été consacré à la traversée des petites agglomérations du département de l'Orne après le défilé du jeudi 1er mai à Alençon, où les marcheurs étaient en tête de la manifestation. Vendredi, action "transports gratuits" en train, arrivée à Sée le midi, et l'après midi arrivée à Argentan, une quarantaine de personnes ont participé à ces actions. A Argentan, accueil par la mairie, débat le soir avec faible participation locale...
Samedi, Condé/ Noireau, puis Flers de l'Orne, où une manifestation a eu lieu avec une centaine de participants et arrêt devant chacune des usines qui a fermé ou supprimé des emplois ces derniers temps, le comité AC! de Flers ayant fait des grands panneaux annonçant le nombre d'emplois supprimés dans chacune de ces usines. Puis visite à l'ANPE, où la porte a été murée... ce qui a eu de fortes répercussions médiatiques.
Dimanche 4, transfert à Domfront, reçus par la Confédération Paysanne, refus de la mairie de recevoir la marche. Défilé sous la pluie dans la ville !
Lundi 5, Vire, manifestation très importante dans la ville (Vire est une petite ville), 250 personnes, surtout des lycéens. A Falaise, mardi 6, même accueil très large de la part des lycéens, 300 personnes à la manifestation. Les marcheurs ont également défilé de manière silencieuse dans les hôpitaux pour soutenir les demandes des salariés de maintenir l'emploi dans ces hôpitaux ruraux. Mercredi 7 mai, la marche est à Falaise, visite à l'ANPE, débat le soir avec la CFDT locale, puis départ vers Caen, capitale régionale.
Romans jeudi 8 mai - Marche venant d'Alméria et BarceloneLa marche est composée de plus de 30 marcheurs permanents, 11 venant de l'État espagnol, 3 marocains, et le reste français.
Cette marche est la fusion de la marche Alméria, Barcelone, Montpellier, Avignon, et d'une marche adjacente venant de Marseille, Aix, Avignon. Sur les 30 marcheurs, 8 viennent de Marseille et le reste de Montpellier.
Montpellier - Avignon:Samedi 3 mai, la marche était à Montpellier, très gros accueil, près de 1000 personnes sur la place de la comédie, avec présence syndicales (SUD, CFDT, SNUI, CGT,...). Le soir fête et débat.
Dimanche 4, départ pour Nimes, accueil plus petit, marche jusqu'à la ZUP Nord de la ville où le chômage est très important. Repas fait par les associations du quartier, très animé, présence du maire de Nimes. Le lendemain, départ pour Avignon.
Marseille - Avignon La marche est partie le 1er mai en début d'après-midi après un repas chaleureux à la mairie du 13ème/14ème arrondissement, 120 personnes étaient présents. Passage par la mairie des 15ème et 16ème arrondissement puis départ pour Gardanne.
2 mai, Gardanne-Aix, où 50 personnes accueillaient la marche. Le soir débat et musique.
Samedi 3 mai, Vitrolle - Istres. La traversée de Vitrolle (la dernière mairie à être passé au Front National) se fait en voiture. La police municipale dresse des contraventions, une forte présence d'associations de Vitrolle venus pour soutenir la marche, tous scandalisés par l'attitude policière ! 11h 30 à Chateauneuf les Martigues, mairie PS, marche reçue par l'union locale CFDT, réception par la mairie, le soir à Istres, là aussi la marche est reçue par le maire.
Dimanche 4, Istres-Miramas-Salon, à Miramas le maire PC a participé au cortège, à 12h 30 à Salon de Provence, réception avec une centaine de personnes, traversée de la ville où de nombreux habitants se joignent au cortège. Soirée avec la Confédération paysanne.
Avignon- Romans Lundi 5, départ des 2 marches pour Avignon, rencontre et manifestation commune jusqu'à la mairie avec 300 participants, dont les comité de chômeurs CGT, la confédération paysanne, etc. Mardi 6, Orange, ville dont le maire est au Front National... Point de concentration militante (avec délégations de Marseille, Montpellier, etc.) devant le théâtre antique, 200 personnes ont défilé avec des slogans anti-fascistes. L'après midi, marche traversant les villages au nord de Orange, accueil syndicaux (FO de la centrale nucléaire du Tricastin) et municipaux.
Mercredi 7 marche vers Valence manifestation petite (une centaine). Jeudi 8 repos à Romans.
Lundi 5 mai Brive la Gaillarde / Marche partie de ToulouseCette marche, partie le 1er mai, rejoindra le 10 mai à Charroux (au sud de Poitiers) la marche venant de Tanger et passant par Bordeaux.
Opération train gratuit de Cahors à Brive. A Brive le collectif d'accueil s'est créé il y a une semaine, ce qui laissait peu de temps pour organiser la mobilisation... Peu de monde au début. A midi, collation dans les locaux de la CGT, débat. Départ en manifestation, peu nombreux plus la pluie ! Motion déposée à la préfecture et à l'ANPE par une délégation de 6 personnes. La délégation obtient qu'une femme, présente là, voit son problème immédiat résolu : il n'y aura pas de coupure d'électricité. Un groupe de femmes s'était constitué après les marches de 94, et c'est ce groupe qui a organisé les contacts entre diverses associations et syndicats, le soir cela permit un débat passionnant à la municipalité de Cosnac. Une étape qui finalement finit bien !
Lundi 5 mai - Besançon / Marche venant de Grenoble par la SuisseLe matin à 9h 30, départ pour l'ANPE qui est occupée par les marcheurs jusqu'à 15h 30. Une saynète est organisée par le syndicat SUD-PTT et des intermittents du spectacle contre la privatisation de France Télécom. Elle est jouée à l'ANPE, devant l'Hôtel de ville et l'agence France Télécom. A 19h manifestation d'une petite centaine de militants devant la Chambre de Commerce et d'Industrie, le directeur de la chambre "accorde" un entretien de 20 mn. Il estime que la création d'emploi ne le concerne pas (sic), c'est aux associations de s'en occuper ! Le soir, 20h 30, conférence débat avec Michel Husson.