- De : CGC-ISICA
- Caisse de retraite complémentaire (le
26 Mai 1999)
"... A lire votre revendication, ..., tout
militant CGC raisonnable que l'on soit, on en
viendrait à épouser les thèses de Miss
Laguillier "Réquisitionner les entreprises
qui font du profit et licencient", cette
brave dame a finalement un certain bon sens, il
ne faut pas être poli avec des charognards
boursicoteurs. Continuez votre combat, il est
juste, replaçons le travail comme valeur absolue
de notre société, bien avant le fric !..."
- De: La SARL
ISPA, à Lons (le 20 mai 1999)
[...]" Nous tenons à vous dire que nous
sommes de coeur avec vous [...]"
- De : aol.com
(le 20 Mai 1999)
"Votre site est un moyen de communication
unique et indispensable pour les salariés qui
sont loins et desinformés.
Il est bien fait, continuez."
- De :
nordnet.fr (le 20 Mai 1999)
"par ces qques mots je voudrais me joindre
à vous dans votre lutte, car étant DSC dans une
société informatique (multinationale) qui
aujourd'hui n'a qu'un seul mot d'ordre
profitabilité nous entrons dans une ère où
seul le fric prévaut et les personnes ne sont
traitées que comme des numéros. Le bien-être
des actionnaires et la spéculation boursière
sur le dos des employés devient monnaie courante
au détriment de la condition humaine."
bon courage à tous
- De: La Sté
Pyrénéenne de Métallurgie à Pau (le
12 mai 1999)
[...] "Notre entreprise de 40 personnes a
son devenir fortement lié à celui du groupe
Elf. [...] Avec l'ANVAR et l'Institut Français
de Caoutchouc, SPM a développé un produit
validé par vos techniciens du CSTJ de Pau. Et ce
produit a été retenu suite à un appel
d'offre.[...] Or nous apprenons que Elf Nigéria
a retiré de son budget 1999 le projet relatif à
cet appel d'offre.[...] Cette décision
complètement imprévisible [...] peut avoir des
conséquences graves sur le devenir de notre
entreprise. [...] Nous souhaitons nous associer
à votre lutte [...]"
- De : Employé
Aérospatiale (Sat, 8 May 1999 14:47:35 +0300)
"En tant qu'employé du groupe
AEROSPATIALE en cours de privatisation, pardon
d'ouverture de capital, je vous apporte mon
sincère soutien !... Je suis moi - même membre
de la Gauche Socialiste du PS et ahérent de la
CFDT.
Votre exemple montre une fois de plus clairement
les risques liés à ce type d'opération.
Par ailleurs, je suis offusqué par les
gesticulations des politiques de droite comme de
gauche qui se sont agités pour vous défendre.
En effet ce sont les mêmes qui ont mis en oeuvre
ou acceptés le désengagement de l'ETAT et qui
s'étonnent aujourd'hui qu'ils n'ont plus de
pouvoir. Ils en sont réduits à quémander une
rencontre avec votre PDG et à sortir de
l'entrevue en baissant la tête ... Il faut
arrêter de se moquer des gens ...
Hélas AEROSPATIALE va subir le même sort avec
en plus un bradage au "capitaine d'industrie
LAGARDERE." L'objectif affiché clairement
de la nouvelle entreprise est bien la création
de valeur pour les actionnaires (voir note pour
l'achat d'actions ...). Il est à craindre que
dans quelques temps des suppressions d'emplois
(mise en place de synergies source d'économies
)comme cela s'est passé avec THOMSON (4000
suppressions d'emplois quelques mois après
l'ouverture de capital). (idem à la SEITA)
La conséquence ce sont des détresses humaines,
des villes et des régions sinstrées...
Les raisons officielles à la nécessité
d'ouvrir le capital pour les alliances
Européennes ne tient pas debout et des
contre-exemples existent y compris dans le
secteur concurrentiel de l'Aéronautique. La
SNECMA groupe nationalisé produit des moteurs
d'AIRBUS et BOEING depuis des années avec
l'Américain GENERAL ELECTRIC sans que cela ne
leur pose de problème de détention du capital
...
Malheureusement les salariés d'AEROSPATIALE sous
la mainmise de syndicats majoritaires sous
influence politique ("Etat RPR") ne se
rendent pas vraiment compte de la situation .
Puisse au moins votre expérience leur ouvrir un
peu l'esprit. Aujourd'hui une grande majorité
rêve de faire de l'argent via l'actionnarit
salarié. Ils ne se rendent pas compte qu'ils
font leur propre malheur.
Ils risquent d'être heureux un jour en voyant
leurs actions monter et malheureux le soir en
découvrant au courrier leur lettre de
licenciement qui aura permis à leurs actions de
monter ... D'un point de vue marketing,
l'actionnariat salarié est un sytème génial
qui en laissant quelques miettes permet à la
masse des salariés d'accepter le système tout
entier ...
Ce qui se passe relève de choix politiques et
d'une orientation libérale suivant une pensée
unique. Malheureusement, la conséquence c'est la
mainmise de l'économique (non démocratique) sur
le politique (représentant la démocratie).
Il ne faut cependant pas se décourager et il
faut sans cesse expliquer, interpeller, se
battre, mettre les reponsables divers devant
leurs responsabilités car rien n'est
inéluctable ...
Bon courage à vous dans votre lutte ..."
- De : GROUPEMENT DES ENTREPRISES DE
LA REGION PACA POUR LE MAINTIEN DE LA
CONSTRUCTION DE LA BARGE " GIRASSOL " A
FOS SUR MER. (Lundi 10 Mai 10h18)
"2 000 emplois dans le BEARN et 3 000 dans
les Bouches du RHÖNE cela fait beaucoup !!!!!
Pourquoi la Corée où les Emirats ( Djebel Ali )
? Ne sommes-nous pas capable en FRANCE d'une
telle réalisation ???
KOBO et N'KOSA n'ont-elles pas été construites
en FRANCE ?
Ne sommes nous plus capables en FRANCE ?
Quel avenir pour nos jeunes ?
Arrêtons avec cette mondialisation qui génère
des demandeurs d'emplois
Bonne chance à tous."
- De : etudiant.iep.u-bordeaux.fr
"Commentaire d'un prof d'éco à Sciences Po
Bordeaux, membre du conseil
économique et social regional:
1. Un emploi supprimé à elf = 4 emplois
supprimés dans la région
2. Les emplois externalisés ne resteront pas à
Pau plus de 4 ans...
3. Les salariés d'Elf ne correspondent pas au
besoin Pricewater ou A.Andersen, quant à IBM ils
licencient...
Tenez bon"
- De : "BIZANOS
Connection" , FORBES: CHEVRON'S CEO
"THE CONTRARIAN" (April 22,
1999)
Chevron Chairman and CEO Ken Derr, taking a
long-term view of the oil business, is increasing
the company's drilling budget 12 percent in 1999
despite depressed oil prices, Forbes reported in
its April 19 issue.
Other oil companies, cutting their exploration
and production spending an average of 17 percent,
have chosen profits over production growth, said
writer Christopher Palmeri. Derr wants both, and
his knack for good timing on key deals
– such as Chevron operations in
Kazakhstan and Angola, which are profitable even
at today's low oil prices – might
ensure the company's profitable growth.
Derr continues to watch expenses by trimming
low-return operations and by cutting overall
costs $500 million, Forbes said. "As a
percentage of 1998 net income (38%),"
Palmeri wrote, "that's the same order of
magnitude as the cutting that Exxon and British
Petroleum announced in their mergers with Mobil
and Amoco."
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