- le maintien en l997 de l'actuelle URA avec la totalité de ses personnels.
- l'annulation des mesures d'expulsion immédiate envisagées contre des membres du Laboratoire.
Monsieur Guy AUBERT a répondu : "Je connais très bien ce dossier. Tout le monde a été averti, du Ministre jusqu'à la Présidence de 'la République et il finit toujours au même endroit.
Je m'en tiens au décret du 17 Juillet 1984 dont l'article 4 précise que le Directeur de l'IN2P3 reçoit délégation de pouvoir effectif et de représentation du CNRS. Dès lors que cette délégation existe, je ne peux pas discuter sur le fond. Vous pouvez demander l'arbitrage du Ministre.
Je veillerai à ce que les procédures soient respectées. je ferai une consultation juridique sur les partages des pouvoirs entre le CNRS et l'IN2P3, et je vous répondrai par écrit."
La Délégation s'est ensuite rendue au conseil scientifique de l'IN2P3 pour rencontrer Monsieur DETRAZ afin d'avoir une réponse sur les revendications précédemment citées (URA et pas d'expulsions).
Monsieur DETRAZ a dit : "Non sur le maintien de l'URA, car les axes de recherches ont été validés par la communauté. Concernant la politique de fond, il n'y a pas de raison d'en changer, sauf en cas d'échec. Il ne faut pas compter sur l'IN2P3 pour changer les choix : l'UMR devrait se mettre en place au 1/01/97."
Concernant les expulsions, " Il n'y aura pas de mutation autoritaire, je donnerai des moyens individuels ou collectifs aux chercheurs et ITA concernés pour pouvoir poursuivre leur travail dans des conditions au moins égales. Au cas où cela se passerait mal, je prendrai des mesures statutaires. C'est sous la responsabilité du Directeur du LPC que cette politique de négociation pour les affectations, doit être menée ".
Il a été soulevé le problème d'une personne de 58 ans censée trouver un point de chute dans un autre Laboratoire, alors que Monsieur M. FROISSART avait refusé l'affectation au LPC d'un technicien de 47 ans qu'il avait jugé trop vieux !!!
Monsieur DETRAZ a répondu : "Que même une personne à six mois de la retraite pouvait être utile dans un autre Laboratoire et s'y épanouir!"
Le Représentant du SNCS a signalé à Monsieur DETRAZ qu'il avait signé une lettre enjoignant un chercheur de quitter le Laboratoire.
Réponse de Monsieur DETRAZ : "Oui... une lettre, ce n'est que
du papier".
Après deux heures de discussion, Monsieur DETRAZ a refusé le maintien de l'URA et l'annulation des mesures d'expulsions. Néanmoins, il souhaite maintenir le contact et nous revoir en Septembre.