Nice- un groupuscule néo-nazi dans la ville
les exaction du GUD de 1996 à aujourd'hui

Un jour ils seront tous arrêtés pour incitation à la haine,
menaces, agressions, incendies, association de malfaiteurs.

Ce jour travaillons à ce qu'il se rapproche.

 

Mercredi 14 Mars 2001
Les casseurs "nazillons" se présentent aux élections universitaires

Alors que des militants du GUD/UNED avait tabassé un étudiant en fac de science le 16 février dernier, l'université les a laissé se présenter aux élections universitaires d'hier. Après le dépouillement, plusieurs nervis attendait des élus de l'UNEF-ID avec des matraques. La présidente de l'université a du appeler la police pour leur permettre de sortir.

 


Mercredi 7 mars 2001
2 militants communistes agressés par 5 nervis de la tendance GUD.

Alors que 2 militants du Parti Communiste Français affichaient devant la fac de droit pour les élections cantonales, 5 nervis de la tendance GUD -étudiants sur la fac pour certains- sont venus les agresser. Un des militants communistes a été mis à terre, frappé au sol et gazé à la lacrymo avant que les gudards s'enfuis lâchement. Des témoins ont assisté à toute la scène et une plainte a été déposée.

Serait-ce la présence d'un membre "éminent" d'unité-radicale (qui chapote le GUD, jeune résistance, ..) sur la liste du MNR (le mouvement de B. Megret) aux municipales qui met en confiance ce groupuscule nazifiant et entraine la multiplication des incidents, agressions et violences de la part de ce groupuscule sur Nice ?

 

16 février 2001
Agression d'un étudiant sur la fac de science

Un étudiant a été frappé sur la fac de science par le gud alors qu'il avait refusé un de leur tract signé UNED à l'occasion des élections universitaires. L'université n'a pas encore porté plainte.

 

14 février 2001
Un local du PCF incendié

Le local du Parti Communiste Français servant de permanence électorale à J. Tiberi vice-président de la région, candidat dans le 9eme canton est incendié vers 18h, après avoir subi quelques jours avant une tentative d'effraction et avoir été taggé de croix gammées. Plainte a été déposée.


 

Janvier 2001
Une information en forme de signature.

Dans le journal "Jeune résistance" d'unite-radicale un article intitulé : Goliath thérapie, parle des évenements sur la fac de droit en novembre à l'encontre du chargé de td avec une grosse dose de satisfaction et d'ironie. A l'évocation des détails vestimentaires, des propos et de l'action, on pourrait penser que celui qui écrit était présent.


 

Novembre 2000
Quand les nazillons s'attaquent aux intellectuels

Au moment des faits, nous ne savons pas si cette agression est le fait du GUD, mais elle démontre l'état d'esprit et de délabrement dans lequel a sombré l'université et qui est le fait de ce groupuscule. Un chargé de TD de la fac de lettres a été gravement attaqué par plusieurs personnes à coups de casques, et coups de pieds sous le regard de ses étudiants. Ses agresseurs lui auraient demandé : "C'est toi le prof de gauche ?" avant de le tabasser à coup de casques, et l'aspergeant de lacrymo. Le chargé de TD a du être hospitalisé, et aeu plus d'un mois d'interruption de travail. Le doyen de la fac de lettres a mis plus de deux semaines pour porter plainte.
Cette intervention fait suite au propos de l'enseignant, appelant au sens critique.

 

Octobre 2000
Le GUD intervient violement au lycée calmette

le GUD sous une étiquette lycéenne distribue un tract incitant à la haine raciale devant le lycée Masséna. le Mercredi, ils tractent sur le lycée calmette . Plusieurs lycéens n'entendent pas se laisser marcher sur les pieds, et une altercation a lieu. Lorsque les lycéens se réfugient dans le lycée, les fascistes les suivent. L'altercation continue et le CPE qui tente de s'interposer est également agressé, et reçoit du gaz lacrymogène. Un jeune présumé du groupe des fascistes est reconnu en tant que tel par les lycéens et est entendu par la police. Finalement il a été mis hors de tout soupçon, la procédure étant arrêtée nette sans que l'on sache pourquoi (ou que l'on ne veuille dire pourquoi).


 


Perquisition au domicile de Christian B. responsable d'Unité-Radicale

On apprend qu'un perquisition a eu lieu au domicile de Chistian B.. Christian B. est le responsable et tête pensante (il en faut une) d'Unité-Radicale. Sur le site d'UR, la perquisition est mentionnée dans un communiqué de presse (voir extrait).

Octobre 2000
sur le site d'unité-radicale, la citation de Carlos appelant au meurtre et à la haine raciale a disparu.

 

26 juin 2000
Dépot de plainte auprès du procureur et présence du GUD

Plainte a été déposé pour l'agression du 21 juin auprès du Procureur de la République et un rassemblement de soutien a lieu devant le palais de justice. Mais les progressistes ne sont pas seuls. Une vingtaine de GUDards sont également présents. Ils poussent le vice jusqu'à venir narguer le procureur de la république sous ses fenêtres en faisant le salut nazi. Parmi les Gudards, on reconnait plusieurs "activistes". Les agressés ont en face d'eux leurs agresseurs dont Philippe V.. On le signal auprocureur qui donne l'ordre de les interpeller. Malgré le fait que certains membres de la police trainent les pieds, l'un d'entre eux est interpellé alors qu'ils s'en allaient tranquillement en marchant. Les GUDards étaient tellement en confiance qu'il leur a fallu une centaine de mètres pour s'apercevoir que l'un d'entre eux étaient manquant.

Lorsque 2 d'entre eux sont revenus pour discuter avec les policiers pour savoir ce qu'ils allaient faire de leur acolite, la police n'a pas cherché à les interpeller à leur tour, et les a laissés repartir. Toutefois, pour la première fois, un nervi fasciste a été mis en garde à vue et interrogé. Il a été reconnu par la victime comme faisant partie de ses agresseurs. Il s'agit de Julien C. (le fait est relaté sur le site d'unite radicale).

Lors de l'entrevue avec le Procureur nous l'informons de l'existence du site internet d'unité-radicale sur lequel on peut lire une citation de Carlos appelant au meurtre de juifs et d"Etats-Uniens" ainsi que la présence de leurs publications. Le nom de domaine du site est enregistré au nom de Christian B..

 

 

21 Juin 2000
Agression sur un jeune militant communiste

Lors de la fête de la musique, un jeune musicien est agressé par les skin-head. Membre actif du Mouvement des Jeunes Communistes, il a été interpellé comme tel, comme un rouge, un “red” comme ils disent, frappé et jeté à terre par les skins qui pensaient qu'il était seul. Heureusement les membres de son groupe de musique et des amis sont présents et lui viennent en aide.

 

7 avril 2000
Grenade lacrymo signée du GUD lors d'un débat sur le droit de vote des étrangers

Un homme casqué a lancé une grenade lacrymogène lors d'une réunion sur le droit de votes des étrangers. Sur la bombe était inscrit GUD. Une heure avant le début de la réunion, le FN organisait une manifestation devant la salle, Stirbois en tête.

 

13 Novembre 99
Agression sur un militant communiste

Marc M. militant communiste, , responsable du mouvement des jeunes communistes il y a encore quelques mois, a été agressé et frappé par 5 activistes de la mouvance "GUD". La même semaine ce militant distribuait et affichait contre la decision de la mairie de réaménager la place de la tour pour en "chasser" les sans-abris. Plainte a été déposée.

 

7 octobre 99
Révélations du Procureur de la République: le dossier du GUD a disparu du Palais de Justice de Nice

Le Procureur Eric de Montgolfier déclare dans une interview intitulée "Nice, la main dans le sac" pour "Le Nouvel Observateur" que certains dossiers s'égarent, et que celui du GUD a complètement disparu.


 

Lundi 3 octobre 99
Agression en faculté de lettres

Sébastien, militant JCR, est agressé. Philippe V. accompagné d'un jeune homme (taille 1m85, corpulence moyenne, cheveux très courts, très bien habillé) entrent dans le hall H de la Faculté de Lettres. Ils renversent un panneau du syndicat Unef ID. Sébastien attend que les deux individus s'éloignent et remet le panneau en place. L'individu accompagnant V. se précipite sur Sébastien et le roue de coups.
Sébastien accompagné d'étudiants va voir la Doyenne de la faculté qui refuse d'intervenir.
Une plainte est déposée.

 

Samedi 2 octobre 99
Agression d'un militant anarchiste

Raph, militant anarchiste est agressé

 

Vendredi 24 septembre 99
Menace contre des militants communistes dans le Vieux Nice

Vers 20h Grégory C., l'individu qui a menacé Sylvain A. menace Stéphane P. en lui disant : "tu veux un coup de tronche ?", puis se dirige vers Sylvain A. et lui dit "tu te souviens de moi ? On se reverra…"

 

24 juillet 99
Incendie du local de l'UNEF - faculté de Droit

Le préfabriqué des locaux étudiants est incendié le samedi 24 juillet au matin. Les membres du GUD se sentiraient ils impunis?
De toute évidence, le feu est parti du local de l'UNEF. Un pompier expliquait que l’incendie aurait pu se répandre au campus si la caserne des pompiers n'avait pas été aussi proche.
Le parquet ouvre une information judiciaire. Selon les enquêteurs, tout porte à croire que l'incendie est criminel.
L'UNEF dépose une plainte auprès du Procureur de la République et joint un document contenant tous les renseignements connus de sa part.
A notre connaissance au 23 septembre 99, ni la faculté de droit, ni l'université de Nice n'ont déposé de plainte, comme elle s'y sont, publiquement, engagées.

 

22 juillet 99
Le parquet classe la plainte de Jules S.

Un magistrat classe l'affaire en considérant que "la victime, par son comportement, s'est rendue responsable de l'infraction dont elle se plaint" (sic). Sans commentaire.

 

19 Juillet 99
Commission disciplinaire de l'Université contre Guillaume H. M. proche du GUD

Un étudiant en histoire, membre de Renouveau Etudiant et proche des membres du GUD passe en conseil de discipline de l’université pour avoir menacé un membre de l’UNEF. Enfin !

La commission est saisie en Février 99. A l'époque l'étudiante élue UNEF au Conseil d'Administration qui siège à la commission est Sophie B.. Elle fait partie de la commission d'instruction du dossier. Elle rapporte que le climat de cette affaire est très tendu. La responsable de la scolarité pour l'université, chargée du dossier pour le côté administratif, révèle qu'elle a subi des intimidations du père de Guillaume H. M. par téléphone. De même Mlle C., présidente de la commission d'instruction, dit que des enseignants de la Faculté de Droit sont intervenus auprès d'elle et du président de la commission disciplinaire, de façon très insistante pour que H. M. ne soit pas sanctionné. S'agit il de M W. et M V. membres affichés du Front National?
La commission d'instruction a dû se réunir deux fois. Une première fois la commission disciplinaire se réunit, mais ne peut statuer faute de quorum. Enfin elle se réunit le lundi 19 juillet 1999 (en plein été) avec les nouveaux élus du Conseil d'administration et sanctionne Guillaume H. M. d'un "avertissement ", sanction la plus basse qui ne sera pas inscrite à son dossier.
La seule étudiante à siéger est Lucie B. élue UNEF ; elle demande une forte sanction à l'encontre de Guillaume H. M.. Les 4 autres élus étudiants sont absents : 3 élus de l'Unef-ID, 1 de l'UNI.
H. M. était défendu en commission par la conseillère adjointe d'orientation de la faculté de Droit, membre affiché du Front National.

 

Juin 99
Agression contre un étudiant de la faculté de lettres

5 individus agressent Lionel H. étudiant de la faculté de lettres dans une rue de Nice et le laissent à terre. (nombreuses contusions, traumatisme crânien, mâchoire fracturée, dents cassées).
Voici la scène telle que Lionel H. la décrite, il est 3h de matin dans Nice:
Une fille l'interpelle.
Elle lui demande "t'es communiste ? "
lui répond "non "
- " t'es fasciste alors ?
- ca va pas non ? je suis pas un facho !
- on est du GUD, on va te défoncer !
Et 4 individus apparaissent et rouent de coup Lionel H..

La fille qui a interpellé Lionel H. : une petite rousse avec des tâches de rousseur remarquée par ses attitudes provocatrices sur les mouvements lycéens d'octobre 98.
Lionel H. nous a rapporté qu'une de ses connaissances avait subi une tentative d'agression similaire.

Quelques heures plus tôt, l’un des employés de la société qui assurait la sécurité sur la fête est écarté à la demande des organisateurs. Il a été reconnu par des étudiants comme étant l’un des membres de plusieurs agressions. Il s'agit de Philippe V..

 

Février 99
Deux jeunes communistes agressés

les menaces proférées par le GUD 4 mois plus tôt sont mises à execution. 6 individus armés de casque et de poings américains agressent Sylvain A.. Il est attaqué par derrière alors qu'il est accroupi. Un autre responsable de la JC, Stéphane P. présent lui aussi, intervient et reçoit des coups. Les deux jeunes iront aux urgences ; points de suture au crâne pour l’un, blessures au visage pour l’autre. Une plainte a été déposée.

 

Tags du GUD

De nombreux tags représentant la croix celtique et signés GUD couvrent les murs de Nice, en particulier le centre ville, ainsi que les murs du palier de Maître CARUCHET avocat, les murs et entrées des locaux de la CGT (place St François Nice), les murs du palier au deuxième étage du local du Mouvement des Jeunes Communistes.

Janvier 99
Taggage du GUD sur les locaux de la JC

le local de la JC est taggé à 8h du matin par le GUD pendant un tractage des JC sur le lycée Masséna.

 

Octobre 98
Menaces contre des militants syndicaux

Un militant de l'UNEF (Petru A.) et un de l'unef id (Tarik B.) sont menacés par Guillaume H. M., étudiant en Histoire, militant d'extrême droite. Après de nombreuses pressions, la doyenne saisit la commission disciplinaire de l'Université.

 

19 Octobre 98
Menace contre un responsable du Mouvement des Jeunes Communistes lors des mouvements lycéens

Pendant le mouvement lycéen d'octobre 98, 5 individus tractant pour une organisation paravent du GUD menacent Sylvain A. responsable lycéen du Mouvement des Jeunes Communistes: "toi, tu seras le prochain"
L'individu qui a proféré la menace est reconnu par Sylvain A. sur la fac de droit. Il s'appelle Grégory C., est étudiant en Droit et était candidat aux élections universitaires du 21 janvier 1997 sur la liste " Renouveau Etudiant Niçois ".
Dans le groupe se trouve également Philippe V. et une fille à moitié rasée.

 

15 août 98
Agression contre plusieurs militants anti-fascistes.

Des skins agressent et intimident des militants progressistes lors d'un repas de rue qau Port.
Les victimes reconnaissent Philippe V. comme l'un de leurs agresseurs. Ils vont jusqu’à faire le siège devant la porte de l’un d’eux.

 

Juillet 98
Agression contre un militant de l'unef id

Alors que des militants syndicaux accueillent les nouveaux bacheliers en fac de lettres, plusieurs individus casqués débarquent sur la fac et rouent de coup Thomas R. militant de l'Unef id. (nombreuses contusions au visage)

 

samedi 18 Juillet 98
Agression contre un membre du Mouvement des Jeunes Communistes

Jules S., membre du MJCF est frappé lors d’un guet-apens organisé par des skins (connus pour avoir tracté pour Renouveau Etudiant) alors qu’il rentrait chez lui après un point de rencontre contre l’arrêté anti-mendicité. Frappé à la tête, il aura plusieurs points de sutures. Il porte plainte. Il reconnait l'un de ses agresseurs. Une confrontation a eu lieu et Jules confirme reconnaitre Philippe V. La plainte est classée sans suite et l'agressé est désigné comme responsable. Depuis peu l'enquête est réouverte. Cette agression fait suite à de nombreuses intimidations dont ont été victimes le mouvement des jeunes communistes (voir dossier).

 

de Mars 98 à Juin 98:
menaces et intimidations successives contre des Jeunes Communistes qui tractent contre l’arrêté anti-mendicité (voir dossier).

 

19 Mars 98
Agression sur la faculté de lettres

Un groupe de 8 personnes diffuse des tracts signés Renouveau Etudiant (RE) dans le hall d'entrée de la faculté des lettres de Nice.. Certains étudiants se trouvant dans le hall interpellent le groupe. Une bousculade s'ensuit, et un membre du RE donne l'ordre de charger. Le groupe du RE armé de gants plombés, lacrymogènes, chaîne de vélo fonce sur les étudiants. Plusieurs étudiants sont blessés. Mais tous les étudiants réagissent et font reculer leurs agresseurs dans un coin du hall. - voir photo - C'est sous la protection de la Police que ces extrémistes sortent de la Faculté. Alors qu'il aurait été normal qu'ils repartent en "pannier à salade", leur identité n'a même été demandé.
Les autorités de l'Université ne réagissent pas et essaient d'étouffer l'affaire.
Plusieurs semaines après l'agression, l'UNEF lance une assemblée générale. Lors de cette AG, il est décidé de demander immédiatement des comptes à la doyenne. Plusieurs centaines d'étudiants envahissent les locaux administratifs de la Faculté des Lettres. Face à la détermination des étudiants, dont plusieurs dizaines ont été témoins ou victime de l'agression du 19 mars, le Président de l'Université s'engage à porter plainte.
A ce jour, aucune nouvelle. Aucun des étudiants qui avaient donné leur nom pour témoigner n'a été convoqué. Or trois agresseurs ont été formellement identifiés : Anne Claire A. élue RE au Conseil d'Administration de l'Université de Nice, Guillaume H. M. étudiant en Histoire et Philippe V..
(Sur le serveur internet du GUD, cet épisode y est revendiqué . - voir extraits - )
Après le dépôt de plainte de l'Université, le Renouveau Etudiant disparaît. Mais les mêmes militants recommencent à diffuser des tracts et autocollants signés GUD Nice.

 

25 Février 98
Elections universitaires (Conseil d'Administration, Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire, Conseil Scientifique)

Une liste NIKAIA se présente aux élections. La croix celtique et le rat noir sont présents dans leurs tracts. - voir ci contre - Sur la faculté de Droit, les partisans de cette liste sont les militants du Renouveau Etudiant et du GUD. Lors de la campagne électorale, ils intimident les adhérents de l'UNEF. Le 24 février, entre midi et deux, ils se tiennent à une table à l'entrée du restaurant universitaire et Philippe V. déplie un drapeau noir orné de la croix celtique (cet épisode est relaté par le GUD sur son site internet, - voir extraits -).

 

 

Février 1998
Saccage du local de l'UNEF en faculté de droit, intimidations -

Aux élections d'UFR Droit le Renouveau Etudiant perd son élu, et donc son local. Le local de l'UNEF est saccagé deux fois en une semaine. Une cartouche d'arme à feu est retrouvée devant la porte.
Le Doyen est informé, la cartouche lui est remise. Les responsables de l'UNEF Droit demandent au Doyen qu'une plainte soit déposée. Demande restée sans suite…

 

Janvier 1998 :
intervention musclée à coups de bombe lacrymo d’un groupe cagoulé lors d’un débat du Club de la presse en fac de Lettres. L’un des agresseurs est reconnu, l’immatriculation de la voiture avec laquelle ils s’enfuient est relevée. Le club de la presse a porté plainte. La plainte n’a toujours pas abouti.

 

15 novembre 1997
Le congrés régional du FNJ a eu lieu à Nice dans la plus grande discression. Sans doute ont-ils eu peur que les progressites organisent une riposte.

 

12 novembre 1997
Menaces contre les élus UNEF du Conseil d'Administration de l'Université

A la sortie d'un conseil d'administration de l'Université et devant la salle du conseil, les 2 élus UNEF (Sophie B. et Diego C.) sont menacés par 5 individus accompagnant l'élue du Renouveau Etudiant (Anne Claire A.). Lors du CA, les élus UNEF avaient dénoncé un tract du RE diffusé sur les facs appelant à la haine. Ni à propos du tract, ni à propos des menaces, les autorités universitaires n'ont jugé bon de donner de suite.

 

Propos révisionnistes et racistes appelant à la haine et à la violence - 1996 à 1998

Lors des élections au Conseil d'Administration à la faculté de Droit, en 1996, le Renouveau Etudiant (RE) présente une liste et obtient une élue après une campagne prônant la préférence nationale, à laquelle participe Fabrice R., déjà condamné pour propos révisionnistes, membre du groupe de musique Fraction Hexagone également condamné pour appel à la violence ("une balle pour les sionistes"). Le professeur W. est remarqué pendant le dépouillement des élections soutenant ouvertement la liste du Renouveau Etudiant.
En mars 1996, sous la pression de plusieurs organisations étudiantes, le Doyen refuse de mettre à disposition des locaux de la Faculté de Droit pour accueillir M. MARTINEZ, député européen FN, invité par le professeur V. pour une conférence sur le thème "Dieu est -il pour l'impôt ". Ce dernier, furieux, déclare alors devant un amphi de seconde année de Droit: " Je suis en deuil pour ma nation et j'appelle à ce qu'on associe l'arme blanche au drapeau tricolore… ". Le Doyen est informé de cet incident.
Sur le panneau d'affichage du Renouveau Etudiant en faculté de Droit, on peut lire des propos racistes, antisémites et appelant à la haine raciale…. Le doyen est saisi mais ne veut pas intervenir sous prétexte de liberté d'expression. On l'informe que ce type de propos tombe sous le coup de la loi Gayssot. Il rétorque qu'il connait le droit.
Finalement l'UNEF invite les médias à une conférence de presse. France 3 filme les affiches. Les autorités universitaires interpellées répondent qu'elles sont dans l'incapacité d'agir car le R.E est représenté au Conseil d'Administration de la Faculté (à l'époque par Anne D. par ailleurs responsable du Front National de la Jeunesse).

 

Un jour ils seront tous arrêtés pour incitation à la haine,
menaces, agressions, incendies, association de malfaiteurs.

Ce jour travaillons à ce qu'il se rapproche