From: samizdat@ecn.org To: mailing-list
conflits_l | |
Minima sociaux, qui se soucie de nous ?
Les manifestant ont ensuite rejoints le rassemblement des comités des privés d'emploi de la cgt aux abors du ministére du travail ou une délégation a été reçue. Le gouvernement refuse d'attibuer la prime de fin d'année Peu après Madame Aubry annoncera ses 3% de hausse de l'ASS, soit mensuellement 69 fr, journellement 2, 30 fr. Merci la "gauche plurielle"
Urgences sociales ! 1500fr d'augmentation pour tous, tout de suite !
Ce 18 décembre, 11 antennes ASSEDIC sont toujours occupées par des chômeurs dans les Bouches du Rhône, le Morbihan, le Pas de Calais et la Vienne, pour que soit versée aux chômeurs une prime de fin d'année. De multiples actions menées par des chômeurs et des précaires, contre le CNPF, dans les DDTE, les ANPE, les CAF, les Centres d'Action Sociale viennent rappeler à la gauche plurielle que les urgences sociales ne peuvent plus attendre. La Constitution de ce pays le dit, chacun a le droit à un emploi, et s'il n'en a pas la Consttion stipule que la société doit à chacun de ses membres des "moyens convenables d'existence", mais : - Seul un chômeur sur deux est indemnisé par les ASSEDIC, et ces allocs sont dégressives - L'Allocation Spécifique de Solidarité (ASS) rabotée en janvier 97 (plafond de ressources abaissé, périodes de chômage exclues du calcul des droits), n'a pas été augmentée depuis 1992 - L'Allocation Formation Reclassement (AFR) dont le montant plancher dégringole pour les ex temps partiel, jusqu'à ce que la mobilisation des stagiaires impose au gouvernement de réengager 20% des 2, 5 milliards ôtés au financement de l'AFR, le plancher remonte à 3168fr, soit 1200fr de moins que par le passé (avant c'était 4 400 minimum pour tous) - le RMI reste interdit aux moins de 25 ans. Son pouvoir d'achat baisse alors que la richesse ne cesse de croître, tout comme le nombres de personnes dont la survie dépend de ce dispositif... - L'Allocation de Parent Isolé (API) est depuis avril 97 amputée d'un forfait logement, retranché aux allocataires hébergées, sur le modèle du RMI. - Depuis le 1er octobre 1997, la plupart des chômeurs et des précaires n'ont même plus droit aux aides d'urgence des ASSEDIC (fonds social) et n'ont plus que le recours aux Centres d'Action Sociale et aux organisations caritatives pour obtenir une aide matérielle Des millions de personnes ici -en France, cinquième puissance économique mondiale- ont des revenus insuffisants qui les empêchent tout simplement de vivre. Avec tous ceux et celles qui luttent en ce moment nous voulons : - une prime de fin d'année de 3000 f - une augmentation immédiate des minima sociaux de 1500 f par mois, avant une réforme qui redéfinisse le mode de calcul, le type de contrôle de ces minima et instaure un revenu garanti pour tous au niveau du SMIC mensuel - l'attribution immédiate du RMI à tous ceux qui en sont privés, en particulier moins de 25 ans. Le gouvernement doit prendre ces mesures immédiatement !
| |
| S A M I Z D A T | E - C - N | I N F O ( S ) Z O N E | |