Salut toutes et tous! Changement de programme @La premi8re partie de l'norme bulletin 10 ayant t publie hier et se trouvant dj sur le web de l'antenne; http://www.internatif.org/antenneassedic @La partie suivante du N10 annonce et comprennant toujours (textes et tracts (enorme), convergences des luttes (enorme), international (enorme) vie de l'antenne...soit 23 fichiers restants, en cours de numrotation et destine rattraper le retard, sera regroup dans un numro 12 spcial retard; @En effet, j'ai plutt prfrer me consacrer aux derni8res infos concernant le mouvement, dont l'urgence - compte tenu de l'volution dans la dure du mouvement - me semblait primordial. Et donc concocter ce prsent N11 .Ce numro 11 sera sur le web dans quelques jours. Quand au gros 12 de textes rfrentiels de rattrapage, ce sera pour demain. A+ acratik@club-internet.fr PS message de Bilbao clarim@worldnet.net Vous trouverez un compte rendue de l'AG "BILAN et PERSPECTIVES" du Lundi 09/02 la MDE sur RapTag http://www.mygale.org/04/raptag/ ============================================================================ Communiqu & depeche d'agence 1 Paris Communiqu de presse Date: 10 Feb 1998 From: Actupp@compuserve.com To: mde.paris12@altern.org Ce mardi 10 Fvrier 1998, nous, chomeurs/euses et precaires en lutte, occupons la prefecture de Police, 50, Avnue Daumesnil 75012 Paris. Depuis debut decembre, partout en France, les chomeurs/euses et precaires sont en lutte pour leur droit. - aux exigences d'obtenir une allocation exceptionnelle de rattrapage 1997 - de voir relever les minima sociaux de 1500 F - de voir l'interdiction du RMI aux jeunes Le gouvernemnt n'a a cejour repondu que par un seul pauvre milliard de francs qu'il cherche redistribuer au cas par cas. depuis les actions quotidiennes des chomeurs/euses et precaires sont systematiquement reprimees, a l'image du controle social permanent impose aux allocataires du RMI et autres ayant droit. Face a nos besions, la carotte proposee par Jospin est ridicule. Il es peuvent nous expulser, ils ne peuvent pas nous faire taire. Les occupants du 50 Avenue Daumesnil. ********************* Communiqu diffus par Act Up-Paris a la demande des occupants du 50, Av.Daumesnil. ********************* ============================================================================ Communiqu & depeches d'agences 2 Paris Nouvelle occupation a Paris Date: 10 Feb 1998 From: Reuter To: conflits_l@tao.ca Des chmeurs occupent la prfecture de Paris ------------------------------------------ Paris, 10 fvrier, Reuters - Une cinquantaine de chmeurs, emmens par l'association Agir ensemble contre le chmage (AC!), ont occup mardi un btiment de la prfecture de Paris. "Plusieurs personnes attendent toujours que la prfecture leur verse l'aide promise depuis un mois", a dclar par tlphone Laurent Guilloteau, porte-parole d'AC!. Des reprsentants de la prfecture ont reu des dlgus du groupe, qui a envahi vers 14h00 le 50, avenue Daumesnil, dans le XIIe arrondissement de Paris, a-t-on confirm la prfecture. Ces chmeurs reprennent les revendications avances depuis dcembre lors des occupations de lieux publics par divers mouvements de chmeurs: rel8vement des minima sociaux de 1.500 FF par mois, allocation minimale pour les moins de 25 ans. Le gouvernement a dbloqu en janvier un milliard de FF au titre d'une aide d'urgence gre au niveau de chaque dpartement, somme juge insuffisante par les mouvements de chmeurs en question (AC!, MNCP, Apeis et Comit CGT des chmeurs). Ceux-ci ont appel la semaine derni8re une nouvelle journe nationale de manifestations le 7 mars. ============================================================================ Ville par ville 3 Paris Occupations, a continue Date: 10 Feb 1998 From: pedrito@ecn.org To: conflits_l@tao.ca La prfecture de de Paris a t occupe cet apr8s midi de 14 18 heures par une cinquantaine de chmeur(se)s et prcaires. Au cours de la runion qui s'est tenue au neuvi8me tage avec les diffrents reprsentants de la prfecture, nous avons obtenu l'engagement crit du directeur de l'action sociale pour : 1) que les dossiers des personnes qui avaient occup le CCAS du 128me en dcembre soient enfin examins et rgls avant la fin de la semaine 2) que les 80 dossiers des personnes qui avaient t signals apr8s la runion du 30 janvier bnficient d'une rponse avant la fin de la semaine, sous forme d'un mandatement du Trsor public (en clair que leurs allocations leur soient payes) Au cours de la runion, nous avons appris que 6000 demandes d'aides urgentes avaient t dposes et que, soit disant, 3500 auraient t examines. RDV demain mercredi 11 fvrier, marches de l'Opra Bastille, 14h30 pour une nouvelle action ============================================================================ Ville par ville 4 Nantes coktail Malakoff 3 Date: 10 Feb 98 From: phcoutant@hol.fr To: antenneassedic@internatif.org Le Collectif d'habitants Cocktail Malakoff Nous demandons avec insistance et conformment l'accord sign par Mr. Franois PRENEAU le 01/01/98 accompagn par Mr. DURAND, le prt gratuit d'une salle et la cuisine du centre socio-culturel, tant dans la journe qu'en soire en dehors des activits et des locations d'associations. C'est dire de 9h 12h et de 19h 23h, pour permettre au Cocktail Malakoff de se rencontrer et de se concerter dans la bonne humeur et la convivialit autour d'un caf ou d'un th, afin d'amliorer notre vie quotidienne dans la complmentarit des activits existantes et dans l'intrt gnral. Comme l'a crit Mr. J.M. AYRAULT : (cf. Nantes Passion de fvrier 98) "-La dmocratie, par nature, c'est la confrontation des points de vue et il est bien rare que les droits soient acquis ou conservs sans lutte." Les personnes soussignes, soutiennent l'action engage par le Collectif Cocktail Malakoff en vue de prt de salle. NOM/PRENOM VILLE SIGNATURE ============================================================================ Ville par ville 5 nantes manu 16 Date: 10 Feb 98 From: phcoutant@hol.fr To: antenneassedic@altern.org Manifestation du Prfet Le rappel l'ordre des chmeurs Le CCAS Collectif chmeurs/ses actifs/ves et solidaires condamne les dbordements de la police qui ont maill les rcentes manifestations de chmeurs Nantes .Le droit de manifester est une libert publique qui doit s'exercer tr8s facilement lors des manifestations , le CCAS souhaite que Mr le Prfet utilise le moins possible les forces de l'ordre dont nous rappelons qu'en effet la mission premi8re est de lutter contre la dlinquance . Le devoir du collectif chmeurs est de rappeler que: le Prfet n'a pas le droit de dire n'importe quoi . Ntre violence , c'est d'avoir dpos sur la chausse quelques pi8ces de mobilier du Crdit Lyonnais . Ntre violence , c'est subir la lente exclusion sociale qui m8ne la dchance physique et psychologique . Ntre violence , c'est aussi les coups de poing ,les coups de matraque et les interpellations . Les forces de l'ordre ont agi sur ordre du Prfet , lePrfet sur appel du directeur de la banque . point de vol ni de dgradations , la libration des interpells bien avant la fin du dlai lgal de garde vue ( 5H au lieu de 20 ) le prouve ; une question se pose : Mr le Prfet de Rgion est-il manipul par le Crdit Lyonnais ? Les Droits de tout citoyen prsents dans le prambule de la Constitution (alina 5 et 11) n'tant pas respect ,nous collectif C.C.A.S prenons le droit d'occuper jour et nuit la Manufacture des Tabacs dans le respect du lieu et de tous ses utilisateurs pour mener une rflexion quotidienne sur les moyens de respecter la dite Constitution ============================================================================ Ville par ville 6 Nantes Manu 17 Appel gnral dbat Date: 10 Feb 98 From: phcoutant@hol.fr To: antenneassedic@altern.org Nantes, Manufacture des Tabacs occupe le 9/02/98 A tous les collectifs de chmeurs en lutte, Depuis le 27 janvier le mouvement des chmeurs a continu de lutter. Pourtant les mdias hexagonaux nous ignorent. Le seul rendez-vous repris publiquement et largement est celui pos par AC!, CGT privs d'emploi, MNCP, APEIS, pour le dbut de la discussion de la loi sur l'exclusion... De nombreux collectifs de chmeurs n'ont pas baiss les bras et se sont poss la question de crer des liens horizontaux entre eux. En Bretagne les collectifs de Nantes, Rennes, Guingamp, Morlaix, Brest, Quimper, Vannes,etc, se sont dj retrouvs 4 fois en coordination pour rflchir et agir ensemble (diffrentes actions sur des th8mes comme EDF, les huissiers, le blocage de l'conomie, ont eu lieu au mme moment dans plusieurs villes). Le samedi 21 fvrier une manifestation rassemblera tous ces collectifs Rennes. Dans le Sud-Ouest, une coordination regroupant des collectifs de Toulouse, Limoux, Carcassonne, Montpellier, Perpignan, s'est runie le dimanche 7 Toulouse. Dans le Limousin et dans l'est, d'autres tentatives de coordinations rgionales sont en prparation. A Nantes la Manufacture des Tabacs est occupe depuis le 14 janvier par le Collectif des Chmeurs Actifs et Solidaires (CCAS). Nous disposons ainsi d'un lieu adapt pour que (sur deux jours et avec des duvets) de nombreux collectifs se rencontrent, discutent de leurs diffrentes faons de lutter, de leurs buts et envisagent comment continuer et largir le mouvement. Pour permettre aux individus de pouvoir s'exprimer galit, nous n'invitons pas de personnes reprsentant -ou mandates par- les organisations en ngociation avec le gouvernement (AC!, CGT, APEIS, MNCP). A Nantes, depuis le 2 janvier, le port de badge de "cr8merie" a t refus par le collectif de lutte CCAS -de la mme faon que la consommation d'alcool pour la srnit des dbats. Nous souhaiterions que cette pratique puisse tre observe pour les 2 jours de rencontre. Si votre collectif est intress par une telle rencontre, nous vous proposons de rflchir sur la possibilit d'ordre du jour suivant pour les 19 et 20 fvrier: - deux th8mes de fond: quel objectif pour le mouvement aujourd'hui: travail ou revenu? Quelle prise en compte, ou plutt quelle rmunration des activits aujourd'hui non salaries? - deux th8mes de "forme": Quelle structuration adopter pour les liens entre les collectifs (informels, changes ou rencontres rgulieres, matriel commun -affiches, bulletin...) ? Quelles actions ou initiatives communes - simultanes et dcentralises sur des th8mes dfinir, ou bien chances rgionales ou hexagonale- ? Bien s­r cette premi8re proposition d'ordre du jour est volontairement mince(?...) car nous avons dj expriment des rencontres 8 collectifs, et nous pensons que cel risque d'tre assez lourd plus nombreux. Les locaux disponibles permettent galement d'avoir des espaces o les personnes pourront dbattre entre elles btons rompus en dehors des "forums" prvus, ce qui permet des dbats intressants en-dehors de tout formalisme. Nous attendons votre rponse (oui/non). Si non, pourquoi . Si oui, vos propositions ventuelles de modification d'ordre du jour, vos textes de dbat ventuels. Par souci de logistique, nous souhaiterions savoir combien vous seriez et quelle participation financi8re ventuelle la bouffe (cela nous permettra de calculer les besoins financiers dont nous nous doterons). En esprant que notre proposition de rencontre vous intressera, et que nous serons nombreux pour prvoir une suite au mouvement. Salut. Collectif Chomeurs Actifs et Solidaires ============================================================================ Ville par ville 7 Toulouse 9/02 coord toulouse Date: 09 Feb 1998 From: d2b@hol.fr To: conflits_l@tao.ca Salut trop de trucs faire pour envoyer des news tous les jours, je vous envoies, un communniqu de l'Ag des chomeurs et prcaires de Toulouse, suite la Coordination rgionale qui s'est tenus ce week end Toulouse. Le compte rendu de ctte rencontre sera d8s demain sur les listes. Sinon, Jeudi 5 on a occup le trsor Public pour demander la paiement de la prime cash et l'annulation des dettes, l'arrt des saisies... Samedi manif de 400 personnes l'appel uniquement de l'AG, prsence remarque des limougeauds (15) et des Limouxiens (15)), agenais (5/6), qui s'est rendue la Prfecture puis la CCI, en passant par les rues les plus bourges du centre ville, en ce samedi apr8s-midi...frisson des bourges garanti... Ce matin, apr8s les 3 AG tournantes de la semaine derni8re et leur succ8s, AG l'ANPE de Bellefontaine, proposition de local par la Direction Rgionale de l'ANPE (RV Mercedi), AG mercredi 11 14 h ANPE Koenigs, forum vendredi, actions peut tre le 12 (les fluides..) avec les orgas, mais pas sur, ru demain, organisation avec d'autres l'initiative des intermittents du spectacle et de la FEDERCIES de 3 jours contre l'exclusion, actions rgionales voir. Sinon, on squatte aussi par MINItel le serveur 36 14 CHEZ O*REBELLION CODE BASTA limoux, Strasbourg, et plein d'autres l'ont investi... Nota : qui a des infos prcises sur l'organisation de tlconfrences (matos, prix etc..) de listes de diffusion ? Meri de me rpondre On ouvre une email rgionale, avis aux amateurs coord@altern.org Yann, de l'Assemble Gnrale des Chmeurs et Prcaires en lutte Dernier tract remis jour (Recto verso) --------------------------------------------------------------------- ASSEMBLEE GENERALE DES CHOMEURS-EUSES ET PRECAIRES EN LUTTE OBJET : COMMUNIQUE DE PRESSE REUNION DE LA COORDINATION REGIONALE DES CHOMEURS ET PRECAIRES EN LUTTE A TOULOUSE DIMANCHE 8 FEVRIER Ce Week-End, a eut lieu Toulouse la premi8re rencontre rgionale des chmeurs et prcaires en lutte. Samedi 7, une cinquantaine de chmeurs venus spcialement de Limoges, de Limoux (Aude) et d'Agen sont venus manifester avec l'Assemble Gnrale des Chmeurs et Prcaires en Lutte. Dimanche 8, des dlgations de Pau, Tarbes, Oloron, Bordeaux nous ont rejoint pour changer nos expriences de lutte, et voir ensemble comment nous unir pour faire avancer nos revendications, l'heure o les chmeurs allemands, belges ou italiens rel8vent eux aussi la tte. Il en ressort qu'aujourd'hui, un peu partout, les chmeurs et prcaires, s'inscrivent dans la dure et, en lien avec les salaris, les jeunes, continuent la lutte pour le rel8vement de tous les minima sociaux de 1500 F et le revenu dcent, y compris pour les moins de 25 ans, en prenant eux mmes en charge leur lutte, en se donnant des cadres dmocratiques. Audel de nos diversits locales, nous avons raffirms notre volont de continuer ensemble l'action , dans la construction de nos droits, tant au niveau local et rgional (arrt des saisies, des coupures d'energie, d'eau, annulation des dettes, prime d'urgence...) que national, dans la perspective de la Manifestation Nationale du 7 Mars. L'Assemble Gnrale des chmeurs et prcaires en lutte, se flicite du succs de cette journe, qui permet de briser un peu plus l'isolement et les divisions Des initiatives rgionales en dcouleront , nous appellons tous les chmeurs et les prcaires continuer se prendre en main et venir renforcer les Assembles Gnrales de lutte souveraines et dmocratiques. Vous remerciant de l'intrt port notre mouvement. ============================================================================ Ville par ville 8 Nantes AG au Breil Date: 09 Feb 98 From: phcoutant@hol.fr To: antenneassedic@internatif.org Bonjour Ci-joint deux documents issus d'une AG dans un quartier populaire de Nantes o des chmeurs/euses en lutte essaient de mettre en oeuvre une action locale. Ces messages sont transmis leur demande. Philippe C. Nantes le 8 02 98 ----------------------------- Assemble Gnrale des habitants du Breil Malville Vendredi 6 fvrier 1998 20h au centre social ( l'tage) Le mouvement des chmeurs et prcaires, relay par les lycens et certains secteurs de salaris, continue son combat. Il occupe la Manufacture des Tabacs et un collectif de chmeurs s'est cre Malakoff. Le gouvernement Jospin, soutenu par la droite, ne veut rien cder aux chmeurs. Rien sur l'augmentation de tous les minima sociaux. Rien sur le revenu pour les moins de 25 ans, ni sur l'ensemble de nos revendications. Un pourboire de 1 Milliard de Francs a t dgag pour couvrir les cas les plus urgents (une facture de loyer, d'lectricit, de tlphone ou quelques centaines de francs pour se nourrir trois ou quatre jours). Et apr8s quoi ? Au Breil, Nantes habitat lance des travaux avec, comme condition, une augmentation des loyers. Aux Dervalli8res, les habitants se sont opposs fermement cela, les travaux ont t faits : SANS AUGMENTATION DE LOYERS. Nous serons la runion de Nantes Habitat, au centre social le Mercredi 4 Fvrier, pour dire Oui aux travaux et Non l'augmentation des loyers. Nous sommes aussi opposs au surloyer, dit de  solidarit . Solidarit avec qui ? Avec les locataires les plus pauvres ou avec Nantes Habitat ? Venez nombreux notre assemble Gnrale du Vendredi 6 Fvrier. Venez vous exprimer librement, exposer vos demandes. Nous avons tout gagner de la contestation sociale constructive et non pas de la casse ou de la violence, qui am8ne la rpression accrue de notre jeunesse et de leurs parents ! Pour le Comit organisateur de l'Assemble Gnrale du Breil Miguel (chmeur) Rue Jules Raimu -------------------------------- COMPTE-RENDU DE LA PREMIERE ASSEMBLEE GENERALE DES HABITANTS DU BREIL MALVILLE, TENUE LE 6 FEVRIER 1998 AU CENTRE SOCIAL DU QUARTIER. Nous tions une trentaine d'habitants du quartier nous rassembler pour nous exprimer sur notre probl8me de logement et sur les autres probl8mes du quartier. La runion a t tr8s anime avec des points divers. Tout le monde s'est accord dnoncer le mauvais entretien des logements par Nantes-Habitat en dpit des augmentations annuelles des loyers et des charges. Tous les participants refusent l'augmentation de loyer demande par Nantes-Habitat pour des travaux qui rel8vent du simple entretien et de la simple mise aux normes des logements construits depuis plusieurs dizaines d'annes et dont le co­t de construction est amorti depuis longtemps. Nantes-Habitat nous propose un vote global sur son projet de mise aux normes de l'installation lectrique. Nous acceptons la ralisation de ces travaux mais sans augmentation de loyer (11%). Nous exigeons un vote spar ainsi que la ralisation de travaux complmentaires et ncessaires pour avoir des logements humainement habitables. L'assemble a dcid de rdiger une lettre ouverte au prsident du conseil administratif de Nantes-Habitat et d'inviter tous les locataires la signer. Nous dposerons cette lettre dans chaque bote aux lettres pour que les locataires puissent en prendre connaissance et y rflchir. Le lendemain (ou le surlendemain), nous passerons recueillir les signatures. En mme temps, nous recueillerons les rponses une enqute sur l'tat intrieur de chaque logement et la situation sociale de ses locataires, nous les invitons, aussi, signer cette enqute. Si Nantes-Habitat et l'tat nous tiennent fichs jusqu' la moelle, pourquoi un Collectif de Dfense des Locataires ne pourrait pas avoir des informations gnrales sur leur situation sociale pour mieux affiner notre lutte ? (Les feuilles d'enqute seront dposes dans les botes en mme temps que le texte de la lettre ouverte). De plus, l'Assemble a dcid de demander Nantes-Habitat d'embaucher des chmeurs du quartier de Breil-Malville pour la ralisation de ces travaux ainsi que cela s'est effectu aux Dervalli8res et au Pin Sec. Nous serons vigilants pour que les installations ne soient plus un danger pour la scurit des enfants. Nous poserons le probl8me des charges locatives trop leves pour les services que nous recevons. Nous exigeons la transparence du budget qui doit tre communiqu et expliqu aux habitants. Apr8s la signature, le collectif des habitants se runira dans une nouvelle assemble gnrale pour dcider la forme de la communication de la lettre (dpt en dlgation nombreuses afin de peser sur le conseil d'administration de Nantes-Habitat ?). Au cours de cette Assemble nous pourrons dbattre des probl8mes de socit (chmage, prcarit, bas salaires, pensions de retraites insuffisantes, la dtresse de la jeunesse) et aller plus loin que le probl8me immdiat avec Nantes-Habitat. Solidairement vtre. Le Breil, le 9 fvrier 1998. Le Collectif de Dfense des Locataires du Breil-Malville. Contact : 5, rue Jules Raimu 44100 Nantes ============================================================================ Ville par ville 9 Nantes Breil 3 Date: 10 Feb 98 From: phcoutant@hol.fr To: antenneassedic@internatif.org LETTRE-PETITION OUVERTE AU PRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DE NANTES-HABITAT ADRESSEE PAR LE COLLECTIF DE DEFENSE DES LOCATAIRES DE BREIL-MALVILLE l'attention de Monsieur Denis LIQUET Prsident du Conseil d'Administration de Nantes-Habitat Nantes, le 10 fvrier 1998. Monsieur le Prsident, Les signataires de cette lettre s'adressent vous, pour vous faire parvenir leurs inquitudes face l'attitude de Nantes Habitat qui veut leur imposer un vote global sur les travaux de rhabilitation de notre quartier du Breil-Malville; c'est dire que celui qui vote en faveur des travaux sera contraint de voter automatiquement pour l'augmentation de loyer de plus de 10% ce qui reprsente un co­t trop lourd pour l'ensemble des personnes vivant dans des logements sociaux HLM construits apr8s la guerre, amortis depuis plusieurs annes. En plus, pour un T3, qu'on prend comme mod8le, l'augmentation de 104 F de loyer couvre le co­t en 15 ans. Mais, les 104 F par mois resteront ternellement dans les caisses remplies de Nantes-Habitat. Le Budget que prsente Nantes-Habitat n'est pas transparent puisque trop global et trop lev. Nous exigeons un budget en dtail sur les recettes et les dpenses, chose qui n'entamera en rien notre dtermination de combattre toute augmentation de loyer. S'il y a un vote spar, la majorit des locataires sera pour les travaux, mais contre l'augmentation des loyers. Mais, si Nantes-Habitat insiste dans un vote global, nous voterons contre l'ensemble du projet pour mettre votre administration face a ses responsabilits et l'obliger rviser sa copie. En plus, par dcision de notre Assemble Gnrale du 6 fvrier 1998, nous exigeons qu'en cas de travaux, Nantes-Habitat ngocie avec les entreprises pour qu'elles embauchent des chmeurs du quartier qui ont les capacits requises pour travailler, comme cela s'est fait aux Dervalli8res et au Pin Sec . Nous pensons que Nantes-Habitat est dans le devoir de mettre aux normes de scurit des lois franaise et europenne l'installation lectrique des logements, installation qui reprsente un danger permanent pour la scurit des enfants et des adultes; et que les travaux doivent se faire dans les plus brefs dlais sans augmentation des loyers. Dans notre Assemble du 6 fvrier 1998, beaucoup de personnes se sont plaintes d'autres dficiences des logements : comme les tuyauteries qui sont remplacer, l'humidit due la mauvaise qualit des joints de fentres, de la mauvaise isolation des faades, et de l'inscurit des caves individuelles. Il n'est pas normal que le prix des augmentations annuelles et des charges nous laissent les logements dans cet tat de dlabrement. Nos demandes l'antenne de Nantes-Habitat du Breil sont un vritable parcours du combattant (nous ne sommes pas servis ou il faut attendre plusieurs semaines avant la visite des techniciens). Le Collectif de Dfense des Locataires du Breil-Malville attend de vous qui tes une autorit politique de la Mairie de Nantes une intervention aupr8s de l'administration de Nantes-Habitat pour que celle-ci accomplisse sa vocation sociale et rponde cette ptition qui est seulement notre action initiale : notre but est la ralisation des travaux sans augmentation des loyers. Nous gardons notre vigilance et notre espoir d'un changement de la regrettable attitude de Nantes-Habitat, attitude dont vous devez mesurer les consquences. Vous avez sign la lettre que tous les locataires ont reue derni8rement, nous annonant le vote global. Nous esprons que vous aurez le courage politique et social de rectifier votre dmarche. Cordialement Le Collectif de Dfense des Locataires du Breil-Malville Note.- Vous pouvez nous crire au Centre Social du Breil. ============================================================================ Ville par ville 10 Paris tox Samedi 7/2 11h manif centre soutien centreaccueil toxs Date: 6 Feb 1998 From: iss@ras.eu.org To: conflits_l@tao.ca URGENT BESOIN DE MONDE SAMEDI 7 FEVRIER 11H MANIF SOUTIEN OUVERTURE BOUTIQUE ACCUEIL TOXICOMANES RUE BEAUREPAIRE Un centre d'accueil pour toxicomanes va tre ouvert au 9, rue Beaurepaire dans le Xe. Une association s'est monte contre, organise manif sur manif, menace les ouvriers du chantier, fait des dprdations. Le FN essaie de rcuprer le mcontentement. Ils organisent une manif contre la boutique samedi 7 9h. Des habitants, des rseaux proches d'Act-Up, les Verts du Xe organisent un rassemblement POUR la boutique (en accord avec l'asso qui ouvre la boutique). Samedi 7 fvrier 11h, 9, rue Beaurepaire Mtro Rpublique. Le plus de monde, mme n'habitant pas le Xe, est ncessaire. Le but est de montrer que les anti ne sont pas les seuls exister et aider les pour du quartier sortir de leur rserve. Merci de votre participation, Stphane, Verts Xe *************************** "toxicomanes SDF" dit le texte ci-dessous. Manquent "pds, bougnoules et sans-papiers" Comme le dit le titre du texte d'Act Up-Paris dans "Occupation" : videmment, nous en sommes Isabelle Voil le tract de "l'association des habitants du 108me" affich un peu partout dans le 108me aux alentours du canal Ensemble pour tout et pour tous ensemble pensons et protgeons nos enfants La mairie du 108me arrondissement et la DDASS ont dgoupill une grenade offensive en plein quartier scolaire Une boutique pour toxicomanes SDF au 9 rue Beaurepaire Au coeur d'un dispositif scolaire de 4 coles et de plus de 1500 enfants Aidez-nous la regoupiller Rendez-vous ensemble pour une runion avec la DDASS et le maire la mairie du 108me arrondissement le jeudi 29 janvier 18h30 ============================================================================ convergence des luttes 11 sant Paris droit la sant mobilisation Date: 09/02/1998 From: kwadneuf@club-internet.fr To: zpajol@rosa.bok.net A l initiative de la C.G.T. Piti-Salptri8re, de 13ACTIF, d AC! et de la coordination nationale des sans-papiers MOBILISATION POUR LE DROIT  LA SANT POUR TOUS EN RALIT, LA SANT, CE N EST PAS POUR TOUT LE MONDE L ACCES AUX SOINS EST LIMIT POUR LES PLUS DMUNIS, SE SOIGNER DEVIENT UN PARCOURS DU COMBATTANT DERNIER RECOURS, L HOPITAL SE FERME LUI AUSSI LES POLITIQUES HOSPITALIERES RCENTES SONT RESPONSABLES L EMPLOI ET LES CONDITIONS DE TRAVAIL SE DGRADENT  L HOPITAL Il faut rompre avec ces politiques et imposer d autres choix ! MOBILISATION A LA PITI-SALPETRIEREmercredi 18 fvrier 1998 Rendez-vous 11 h 30, devant la Chapelle (entre principale de la Salptri8re, 47, bd de l Hpital Paris 138; Mtro Austerlitz ou St Marcel) VENEZ NOMBREUX MANIFESTER, TMOIGNER, RENCONTRER LE PERSONNEL DE L'HOPITAL ! POUR stopper les mesures du plan JUPP, cautionnes par le gouvernement JOSPIN ; POUR appliquer les 35 heures, immdiatement et sans baisse de salaire, pour crer des emplois ; POUR le libre acc8s l hpital, contre toute discrimination ; POUR stopper les milliers de suppressions d emplois l hpital ; POUR empcher les fermetures massives de lit ;POUR embaucher les chmeurs, du travail pour tous ! NON la dlation des malades sans-papiers. Des papiers pour tous ! Tous ensemble, salaris, usagers, chmeurs, sans-papiers ============================================================================ convergence des luttes 12 sant Re: droit la sant Date: 10 Feb 1998 From: Philippe.Brom@der.edfgdf.fr To: zpajol@rosa.bok.net J'ai envie d'ajouter: NON A L'OBLIGATION ALIMENTAIRE, OU PRISE EN COMPTE DE CELLE-CI PAR LA SECU! en effet, si une personne sans couverture sociale se fait soigner a l'hopital et n'a pas les moyens de payer la note, ses proches parents sont impitoyablement et aveuglement poursuivis par l'hopital au nom de l'obligation alimentaire, mais ne peuvent pas pour autant faire prendre en charge ces frais par leur secu. Drole d'assistance publique!... Amicalement, Philippe BROM ============================================================================ convergence des luttes 13 anti F'Haine F-Haine: Le poids des maux dans la balance Date: - From: SCALP Mantais scann To: - F-Haine: Le poids des maux dans la balance Suite la charge de JM Le Pen et de ses DPS (Dpartement protection scurit) contre le groupe d'antifascistes mantais venus manifester leur hostilit aux th8ses du Front national lors des lections lgislatives de mars 97, une premi8re audience a eu lieu le jeudi 20 novembre 97 Les antifas mantais sont poursuivis pour "injures publiques", savoir "F >comme fascistes, N comme nazis", "Le Pen fasciste, assassin". Un des militants est galement poursuvi pour "Le Pen, une balle, le FN, une rafale", slogan qui n'a t lanc aucun moment. De son ct, le FN doit se dfendre pour "coups et blessures en runion". A cette premi8re audience, un DPS avait dj provoqu dans l'enceinte du Tribunal des militants antifascistes. Un report a t demand par les deux parties et fix par Madame la Prsidente au 19 et 20 fvrier 1998. Durant ces deux jours, nous revendiquerons les accusations non comme des injures mais comme une dfinition des thories du Front nationai. A l'heure o le FN se distingue par divers coups d'clats: trafics d'armes avec les tchth8nes pour le dirigeant du DPS, ngationisme pour JM Le Pen (qui n'a pas entendu parler de l'affaire du "dtail de l'histoire" propos des camps de concentrations ?), sur les chmeurs par R. Holeindre "cette racaille, ces voyous, faux chmeurs et vrais pds" lors de la prsentation des candidats FN aux rgionales, nous nous devons de montrer notre opposition aux ides xnophobes, autoritaires et scuritaires. RASSEMBLEMENT Vendredi 20 FEVRIER 1998 devant le tribunal de grande intance Versailles MOBILISATION MASSIVE A ce jour, 3000 signatures de soutien aux antifas mantais passant en proc8s ont dj t recueillies, parmi elles, M. Rajsfus, G. Perrault, Noir Dsir, Sin, Cavanna, T. Jonquet. S. Quadruppani, JP Casabonne, JP Bastid. R. Monzat, G. Delteil, A. Dumal... SCALP Mantais c/o rseau no pasaran 21 ter rue Voltaire 75011 Paris tel: 01 43 48 51 16 -------------------------------------------------------------------------------- --- Ps: vu sur une couverture du torchon prsent: "Appel manifester de Le Pen Versailles le samedi 21 fevrier 98 "contre l'agression socialo-communiste" acratik ============================================================================ convergence des luttes 14 COMATEC Paris CNT - CFDT- FO Appel au soutien des travailleurs de la RATP Date: - From: CNT scann To: - CNT - CFDT- FO Appel au soutien des travailleurs de la RATP Depuis le 6 janvier, nous, nettoyeurs du mtro de la socit COMATEC (lignes 1, 2, 3, 5, 10, 11, 13, RER A et RER B) sommes en gr8ve, car nous demandons l'embauche du personnel prcaire de notre socit, I'augmentation des salaires, le respect des ouvriers ainsi que la rorganisation du travail. La socit COMATEC emploie environ 300 intrimaires. Sa politique est de remplacer un ouvrier qui part en retraite par un intrimaire. La RATP est responsable de cette politique de prcarit de I 'emploi. Les bons de commande qu'elle transmet aux socits de nettoyage permettent ces derni8res d'avoir une apparence de lgalit dans ces embauches. En mme temps que cette politique de prcarisation de l'emploi, la COMATEC nous impose de plus en plus de tches et d'exigences, nous ouvriers titulaires, et nous refuse toute ngociation salariale. Nous sommes aussi confronts l'arbitraire de nos chefs de services (brimades continuelles et primes accordes selon leur bon vouloir). Nous rclamons l'arrt de l'arbitraire au sein de notre socit. La COMATEC, qui a pay un salaire fictif Madame Cassetta (trsori8re officieuse du RPR), refuse de negocier avec notre intersyndicale CNT-CFDT-FO. La COMATEC emploie des intrimaires pour casser notre gr8ve, et ce en parfaite illgalit Malheureusement les employeurs peuvent employer des intrimaires sur des postes d'ouvriers grvistes, mais la condition que ces derniers aient t embauchs avant le dclenchement de la gr8ve. Ces intrimaires ne doivent pas dpasser le cadre de leurs missions. Par exemple, un intrimaire qui est employ pour remplacer un ouvrier malade ne peut du fait de sa mission initiale remplacer un salari grviste. Personne ne veut contrler dans quel cadre ces intrimaires travaillent dans notre socit. Ni la police qui dit ne pas tre comptente, ni l'inspection du travail qui s'est contente d'un contrle minimum. Elle est intervenue tardivement, ce qui a permis la COMATEC de faire disparatre les intrimaires embauchs lors de la gr8ve, et surtout elle ne s'intresse pas aux contenu des contrats des intrimaires, car sinon elle s'apercevrait que la COMATEC est hors la loi. A la ngociation la COMATEC rpond par la provocation. Lors de l'audience des rfrs, selon le rapport de Monsieur POTTIER (agent de la scurit de la RATP) transmis par l'Avocat de la COMATEC afin de demander l'expulsion de 12` ouvriers grvistes du site du mtro, 18 GPSR (Groupement de Protection et de Scurit de la RATP) tait charg de dnombrer avec les membres de la direction de la COMATEC les ouvriers grvistes. Ds quipes de membres du GPSR et de la scurit du mtro ainsi que de personnel externe et appartenant la COMATEC ont t envoyes sur les sites dans lesquels taient prsents des ouvriers grvistes. Dans la nuit du 10 au 11 janvier une quipe patronale accompagne de nervis et compose de 60 personnes a t envoy sur le site de la Dfense contre 5 ouvriers grvistes. Parmi cette quipe patronale, certains taient arm de battes de baseball. Une autre quipe compose de 80 personnes appartenant la direction COMATEC est intervenue sur le site d'Auber contre 8 ouvriers grvistes. Un de nos camarade grviste qui protestait contre cette intervention a t attach les mains derri8re le dos avec une lani8re; en plastique. Toutes ces quipes taient accompagnes d'huissiers payes par la COMATEC Fid8le la non violence de notre mouvement de gr8ve, nous n'avons pas cd la provocation et avons vit les affrontements. Pourtant la COMATEC nous a assign en rfr, et a obtenu l'expulsion du site du mtro de 2 ouvriers sur les 12 demandes (I'un d'entr eux n'tait pas grviste l'poque des faits reprochs et tait en indisponibilit, I'autre est accus par un huissier d'avoir menac un nongrviste de lui trancher la gorge, or ce demier est prt tmoigner du contraire). Il est vident que nous sommes confronts des provocations patronales pour trouver un prtexte pour briser notre gr8ve par l'intimidation et la menace d'un licenciement pour faute lourde. Nous souhaitons que de vritables ngociations dans le respect de nos personnes s'ouvrent avec notre direction. Depuis deux semaines, un mdiateur a t nomm par le tribunal et bien que nous l'ayons rencontr ce jour, nous n'avons toujours pas t reus par notre direction. Pour dbloquer les ngociations nous allons demander tre reu par le Ministre de Tutelle, Ministre des Transports, monsieur GAYSSOT pour que notre droit de gr8ve soit respect et que les forces de scurit du mtro ne soit plus utilises des fins de milice patronale, et que la direction de la RATP ne soit plus complice de l'utilisation frauduleuse d'intrimaires par nos socits. Vous nous connaissez tous, car en plus de nettoyer les gares et stations, nous sommes aussi votre service et souvent vos cots. BIG BROTHER COMATEC IS WATCHING YOU. Le 29 janvier 1998, Monsieur Alain CAIRE, directeur du dpartement environnement et scurit de la RATP a inform notre Direction que nous aurions commis des dgradations` volontaires par dpt d'ordures et que nous aurions agress des personnels de notre entreprise, dans la nuit du 26 au 27 janvier 1998. ` Sur la base de ce document, la socit COMATEC a russi obtenir du Tribunal, par Ordonnance sur Requte (sans la prsence de nos avocats), qu'un huissier soit mandat pour visionner les bandes de vido-surveillance de la RATP, et d'identifier en compagnie de la direction les ouvriers  coupables'. On nous demande par ailleurs de collaborer cette supercherie en invitant deux d'entre nous identifier les soi-disant  fauteurs de troubles . On peut s'tonner que la Direction de la Scurit de la RATP n'ait pas cru utile de saisir les services de police alors qu'elle aurait constat de telles indlicatesses de notre part. Elle a prfr agir en auxiliaire antigr8ve de la COMATEC. Nous sommes confronts une nouvelle provocation. Comment imaginer que des ouvriers en gr8ve puissent se prter l'identification de certains de leurs camarades  fauteurs de troubles aux dires de la direction de la COMATEC ? Comme nous refusons d'tre des auxiliaires de notre puissante direction et que nous ne nous prterons pas cette scandaleuse mesure, ils pourront ainsi identifier qui ils voudront sans aucun contrle. L'huissier est l'huissier de la COMATEC, il a t propos et dsign par le Tribunal sur requte de la COMATEC, et l'identification se fera sur dsignation de la Direction. Pourquoi la RATP, si les faits sont avrs, n'a-t-elle pas jug utile de dposer plainte contre nous ? Celai aurait permis une enqute judiciaire contradictoire. On en vient supposer que la RATP est de collusion avec notre direction pour casser notre gr8ve. Nous sommes tous concerns par ces graves atteintes la libert individuelle. Nous vous demandons de nous aider et de protester nos cts contre l'ensemble de ces provocations dont nous sommes victimes au quotidien. Nous vous appelons nous soutenir car la COMATEC et la scurit de la RATP utilisent contre nous des mthodes qui vous seront opposes lors des prochains conflits. -------------------------------- PS Une centaine de personnes qui occupaient vendredi 6/2/98 en fin d'apr8s midi, le si8ge central de la RATP pour protester contre la repression dont sont victimes les travailleurs en lutte de la comatec, ont t embarqus sous "haute protection" de la BAC, des gardes mobiles et des CRS, vers le commissariat du 118me, non sans avoir scand "COMATEC negriers, RATP complices!" Ils ont tous t relachs apr8s verification d'identit. acratik ============================================================================ Texte et tracts 15 TCP Ce n'est qu'un dbut... Date: - From: tract scann To: - Ce n'est qu'un dbut... Certain-e-s voudraient accorder le mouvement des chmeurs/euses, prcaires et autres catgories selon le rythme des mdia, du gouvernement ou des syndicats. L'enterrement de notre col8re devant se faire en plusieurs tapes: 1 ) les discours successifs d'Aubry et Jospin jouant une fois de pus de la carotte et du bton:  on vous a compris, rentrez chez vous ;  tenez voil un milliard ; expulsion et/ou blocus des lieux occups, refus d'augmenter les minimas sociaux; etc. 2) orientation du mouvement vers la rduction du temps de travail et soutien du projet de loi gouvernemental pour les 35h. Ainsi en faisant en sorte qu'il y ait plusieurs petites manifestations le 27 janvier et en programmant la prochaine manifestation pour le dbut du mois... de mars (!),!), les chefs de la CGT et des associations reprennent la bonne parole du gouvernement:  il faut savoir arrter un mouvement . 3) le black-out des mdia aprs que ceux-ci aient rempli leurs colonnes et leurs missions avec les actions des chmeurs/euses et des portraits de ceux/celles - ci. qu'en est-il rellement ? Nous n'avons aucune raison d'arrter la lutte, de retourner chacun-e de notre ct. Pourquoi ? Parce que nous n'avons rien obtenu, parce que nos vies sont toujours autant soumises au contrle social, la mis8re, parce qu'il y a encore des millions de personnes isoles, parce que nous avons plein de choses intressantes faire ensemble: occupations, discussions, rquisitions, manifs... que l'on soit* chmeur/euse,, prcaire, Iyccen-ne, salari-e ou rien de tout cela. L'AMPLEUR croissante du mouvement des chmeurs et prcaires nous a amen les bonnes grces larmoyantes des mdia et la reconnaissance comme membre part enti8re du corps social par les diffrents appareils politique s . Mais pour nous doit-il s'agir d'attendre l'aumone d'un gouvernement (le milliard dbloqu par Jospin ne correspond rien si l'on consid8re les 10 millions de personnes touches par le chmage et la prcarit: tout juste 100 balles par personne), de participer l'laboration de lois contre l'exclusion qui ne seront au mieux que de l'humanitaire bon march arros de flicage social, ou de participer un ni8me plan en faveur de l'emploi ? N'est-il pas temps de rompre une bonne fois pour toute avec le mythe du plein emploi qui ne signifie rien d'autre qu'un esclavage renforc, des conditions de vie qui se dtriorent et plus de profit pour les entreprises de tout poil ? Car jusqu'ici la figure alarmante du chmeur a t instrumentalise en terrorisme social par le syst8me capitaliste afin de faire accepter n'importe quel boulot mme le plus absurde, n'importe quelles conditions. Et pourquoi ne pas crer des emplois de cireurs de pompes 10 heures/jour, 7 jours/semaine pour 2 F de l'heure ? N'est-il pas temps de s'interroger sur le sens de ce que l'on produit, de se poser ces questions essentielles: produire quoi ? pour qui ? pour quoi ? comment ? quel co­t cologique et social ? N'est-il pas temps d'arrter de prendre comme crit8res des indicateurs conomiques croissance, Produit National Brut (PNB), Produit Intrieur Brut (PIB)senss mesurer la richesse produite, mais ne signifiant rien. Exemple: le PNB augmente avec la pollution. Celle-ci est comptabilise trois fois dans le PNB: quand elle est produite pour l'entreprise dans le cadre de la production de biens, quand on entreprend des mesures pour lutter contre elle, et travers les soins mdicaux donns ceux qui tombent malade cause d'elle. O est la richesse dans tout ca ? Qu'on arrte donc de nous bassiner avec la reconnaissance sociale par le travail Ne doit-on tre reconnu qu'en tant qu'outil ? Ne doit-on tre que le mon- sieur qui pousse les boutons, la dame qui fait marcher la machine, etc ? Nous sommes l, nous vivons. A nous de faire en sorte que Á soit le mieux possible. Retrouvons-nous dans tous les lieux que nous pourrons nous rappro prier pour discuter, dbattre, nous organiser, lutter. Arrtons de nous en remettre ces spcialistes du mensonge de bois qui pr- tendent parler en notre nom. A nous de dcider de Á qui est possible, de ce que nous voulons, et des moyens pour l'obtenir. A nous de reprendre en main notre vie individuelle et collective. A nous de nous rapproprier les moyens matriels que les possesseurs des pouvoirs politiques, financiers et mdiatiques nous ont vols: REPRENONS TOUT! Travailleurs/euses , CHOMEURS/EUSES, , prcaires en col8re 21 ter, rue Voltaire, 75011 Paris Fax 01 43 72 15 77 Permanence le mardi de 16h30 18h30 l'adresse ci-dessus mtro: Boulets Montreuil) pour envoyer et avoir des infos, dbattre sur les luttes des chmeurs/chmeuses,, prcaires, etc 3614 CHEZ*OREBELLION (CODE: BASTA) # Pour une circulation de l'information et une coordination la base entre les lieux occups, les collectifs, les individuEs... et pour l'auto-organisahion des chmeurs/chmeuses, prcaires, hors-catgories, etc #Appel des chmeurs/euses, prcaires et Cie, pour la continuation du mouvement Assemble gnrale la Fac de Jussieu, tous les jours 18H (mtro Jussieu) ======================================================================= Chronologie 16 mmoire chronologie du mouvement, dcembre/Janvier Date: 10 Feb 1998 From: bucher@club-internet.fr To: acratik@club-internet.fr Vous trouverez ci-joint une chronologie du mouvement des chmeurs/prcairEs ralise partir de la presse, de l'internet et de la participation de l'auteur aux AG parisiennes de Jussieu (tous les soirs 18h). 4 dc : Occupation de 7 Assedic dans les Bouches-du-Rhne pour rclamer la prime de fin d'anne de 3000 francs habituellement verse depuis 1991, sous l'gide de la CGT (rayon privs d'emploi). 15 dc : Occupation de l'Assedic d'Arras. 16 dc : Dbut de la semaine d'urgence sociale lance par les associations de chmeurs/prcaires. * Paris - occupation du si8ge parisien de la holding CGIP (l'entreprise du prsident du CNPF, 89 rue Taitbout, 9e) pendant quelques heures. 17 dc : Paris - Des manifestants tentent d'occuper l'antenne Assedic de la rue de Tanger (19e) puis occupent la pyramide du Louvre et y obtiennent une salle. 18 dc : Martine Aubry annonce une augmentation de 3 % de l'ASS (allocation spcifique de solidarit) soit 1,48 francs par jour/par allocataire. Occupation du centre communal d'action sociale Bordeaux, de l'Assedic de St Etienne du Rouvray, de la bourse du commerce et des valeurs Marseille, tentative d'occupation de la caisse nationale des allocations familiales (CNAF) dans le 13e Paris. 22 dc : Nouvelles occupations d'Assedic Montbliard, Le Havre, Harfleur, Arras c'est l'union patronale que les chmeurs/prcairEs ont tent d'occuper. 24 dc : Expulsion violente Marseille des occupants de la mairie des 11-12e arrondissement. Manifestation Paris devant le si8ge de l'Unedic. Une quinzaine d'Assedic sont occupes ce jour (dont 8 dans les Bouches-du-Rhne). 25 dc : Martine Aubry, ministre de l'emploi et de la solidarit, constitue des cellules d'urgence pour examiner les demandes, sous l'gide des prfectures. 29 dc : Occupation d'Assedic Champigny, Poissy, Petit-Quevilly (sortie volontaire dans l'apr8s-midi). A Chtellerault, blocage des trains pendant 3 heures puis intervention polici8re, idem Marseille et Martigues sans intervention. A Arras, les manifestants saccagent l'entre de la prfecture (grilles, portes) suite au refus du Prfet de les recevoir. 30 dc : Occupation du centre d'action sociale (CAS) du 5 bvd Diderot (12e) Paris. Cette occupation se fera dans des conditions matrielles tr8s difficiles. 31 dc : Rquisition au restaurant Fouquet's Paris. A St Brieuc, les occupants quittent volontairement leur Assedic, de mme Champigny, apr8s accord avec la Prfecture. 13 Assedic plus le. Expulsion Limoux. Nicole Notat, secrtaire gnrale de la CFDT qui g8re l'UNEDIC, dnonce  la manipulation de la dtresse. A St Brieuc, les occupants quittent volontairement leur Assedic, de mme Champigny, apr8s accord avec la Prfecture. 13 Assedic plus le CAS de Paris sont occups ce jour. 2 janvier : Nantes, occupation du centre communal d'action sociale (CCAS). Bourges, occupation d'une Assedic, Paris blocage des trains Gare de Lyon. 14 antennes Assedic sont occupes : 8 dans les Bouches-du-Rhne (dont Marseille, Vitrolles, Arles, Martigues, Aix), Arras, St Di, Poissy, Bourges, Brive, Fourmies + le CAS Paris et Nantes. Gayssot, ministre des transports, annonce des mesures concernant l'acc8s aux transports. 3 janvier : Martine Aubry annonce des mesures, dont le dblocage de 500 millions de francs pour l'allocation formation reclassement (AFR). Ils ne s'agit pas de nouveaux crdits mais d'un apurement de la dette de l'Etat vis--vis de l'Unedic ! 5 janvier : Nouvelles occupations d'Assedic Nantes (en plus du CCAS, par un autre groupe) et Lille, blocage du page de l'A10 Chtellerault, Nantes deux agences intrim sont repeintes et un TGV bloqu la veille, occupation du CCAS St Nazaire, du Bureau d'aide sociale (BAS) de la mairie du 11e Partis : 6 janvier : Expulsions d'Assedic Clermont-Ferrand, St Di (occup depuis la veille), Perpignan-Sud (roccupe le lendemain), Bordeaux, Villenave-d'Ornon, Cherbourg, Lorient, Paris (Assedic 10e), Elbeuf. Occupations Lille, Roubaix, Vannes, Elbeuf, Montpellier, Alenon (CAF), Metz (direction des Assedic de Moselle), Dole (Assedic), Montbeliard, Paris (Assedic puis expulsion, DDTE puis expulsion). 7 janvier : Premi8re journe nationale de manifestation, plus de 50 villes touches. Nouvelles occupations Angoulme (Assedic, puis expulsion puis blocage des TGV), Poitiers (Futuroscope), Villejuif - Champigny - Fontenay - La Rochelle (Assedics), Rennes (mairie puis locaux de la direction rgionale du travail et de l'emploi puis expulsion), Paris (blocage de plusieurs TGV puis invitation au restaurant Train Bleu, 51 interpells), Guingamp (mairie), Limoges (Assedic, puis expulsion). Expulsions Annecy (conseil gnral), Chambry (conseil gnral), Bordeaux (chambre de commerce et d'industrie occupe depuis le matin), Lille (Assedic puis expulsion), Amiens, Le Mans, Cherbourg, Brest. Au total, 26 antennes Assedic de province sont occupes, contre 18 la veille et 13 le 2 janvier. 8 janvier : Expulsions des antennes Assedic Bagneux (qui venait d'tre occupe), Metz, Choisy-le-Roi, Champigny, Villejuif, Lille, Bordeaux, Lanester, St-Gaudens, Quimper. Sortie volontaire Paris (CAS Diderot). Nouvelles occupations Besanon (trsorerie gnrale) puis suite expulsion la direction dpartementale du travail et de l'emploi du Doubs, Alenon (caisse d'allocation familiale), Montpellier (socit de transports et hall du Crdit Lyonnais), Marseille (union patronale des Bouches-du-Rhne), Lorient (porte d'entre de l'union patronale interprofessionnelle du Morbihan mure), Lyon (mairie du 9e arrondissement), Paris (direction dpartementale de l'action sanitaire et sociale, Ddass), Rennes (trsorerie gnrale, puis expulsion). Certaines associations de chmeurs sont reues Matignon. 9 janvier : Expulsions Chtellerault, Lyon (mairie), Colmar. Occupation Metz de la Chambre de Commerce et d'Industrie, Caen d'un CAS (expulsion le mme jour). Sortie  volontaire des Assedic Bourges, Ajaccio, Dole, Nancy, Voiron, Amiens, Argenteuil, Bagnols-sur-C8ze, Romans-sur-Is8re, Paris (CAS du 11e) et sous le coup d'une dcision judiciaire St-Etienne du Rouvray. Au soir, il reste 18 sites occups (tout compris) contre 28 le matin. Jospin intervient la tlvision et demande que les tablissements occups  fonctionnent normalement , il y annonce aussi son fameux milliard pour les aides d'urgence. 10 janvier : Expulsions sur une vingtaine de sites, parfois avec violences physiques, dont Metz (CCI), Nantes (Assedic), Arras (27 jours d'occupation de l'Assedic), Grenoble (Assedic), Gennevilliers, Montbliard, Poissy, Marseille, Limoges. Nouvelles occupations Lyon (locaux de l'ancienne ANPE aujourd'hui Crdit Lyonnais), Cherbourg (chambre de commerce et d'industrie), Auch (action transports gratuits), Besanon (le dput PS retenu quelques heures puis agence ANPE). 11 janvier : Sortie volontaire Cherbourg (CCI). Expulsions Nantes (CCAS) et Paris (Ddass). 12 janvier : Nouvelles occupations Nancy (btiment de la Socit des Bourses Franaises) et Cherbourg (centre communal d'action sociale, CCAS), Strasbourg (mairie, jusqu'au lendemain), Toulouse (AFPA, puis expulsion), Nantes (mairie puis CCI), Reims (Assedic, sortie volontaire), Limoges (mairie), Brest (mairie), Vitry/Seine (rquisition de richesses dans un supermarch). A 18h, on recensait 34 lieux occups ou ayant fait l'objet d'actions ponctuelles, y compris dans des petites villes moins mdiatises comme St Girons, Voiron, Flers, Remiremont. 13 janvier : Paris - Deuxi8me journe nationale de manifestation, 76 dpartements touchs, pr8s de 50 000 manifestants. Nouvelles occupations Arras (2 pavillons inoccups appartenant EDF), Nantes (FNAC, puis expulsion), Reims (ANPE puis mairie, chaque fois sortie  volontaire ), Lyon (rquisition dans un supermarch et occupation de la FNAC), Mulhouse (bureau du PS), Toulouse (EDF, sortie  volontaire ), Paris (Bourse du commerce, sortie  volontaire ). Sortie volontaire des occupants du centre d'encaissement d'EDF >Toulouse. 14 janvier : On signale l'occupation de la chambre des mtiers Al8s et de btiments EDF Bordeaux, d'une ANPE (puis expulsion) et de la Manufacture des Tabacs Nantes, de l'Ecole Normale Suprieure (ENS), 45 rue d'Ulm (5e) Paris. Expulsions Troyes (chambre de commerce et d'industrie), Lorient (centre des impts), St Etienne du Rouvray (ANPE). 15 janvier : Occupation des mairies St Brieuc, Guingamp, Lannion, Lille, d'un btiment du minist8re de la Recherche et d'une agence EDF Paris. Expulsions Metz (union patronale), Nancy (SBF). 16 janvier : Occupations de l'agence ANPE de Colombes et l'antenne Assedic d'Harfleur, tous expulss dans la journe, de la CAF Toulouse (avec squestration du directeur national et dpartemental, sortie volontaire), de la CCI Limoges (apr8s sortie volontaire de la mairie), et Paris, invitation aux voeux de Tibri (maire) et occupation de Sciences-Po. 17 janvier : Troisi8me journe nationale de manifestation dans pr8s de 30 villes. Ce jour, on recense pr8s de 20 sites occups dont les mairies Grenoble, Brest, Guingamp, un bureau du PS Mulhouse, un immeuble dsaffect Nancy, l'ancienne ANPE Lyon, l'ENS (o 150 personnes r-entrent en forant le blocus policier apr8s la manif') et l'agence EDF Paris mais aussi Clermont-Ferrand (tentes dans la rue depuis leur expulsion). De plus, Paris, rquisition de richesses au restaurant La Coupole puis de l'htel Lutcia. Sortie  volontaire de Sciences-Po. 19 janvier : Rappropriation collective dans un Monoprix Nantes, dans une brasserie Strasbourg apr8s avoir interrompu la confrence du vice-psdt du CNPF, occupation d'une agence EDF Limoges, du conseil gnral de Haute-Garonne, de la CCI St Di, Montpellier et Al8s, du Festival du cinma Angers, d'une agence EDF Bagnols/C8ze, blocage de page Reims, rquisition de richesses au Fouquet's (83 interpells) Paris et arrestation de 40 personnes venues rclamer l'aide d'urgence la Prfecture dans cette mme ville. Expulsions Lyon (ex-ANPE puis bureaux du patronat), Bordeaux (Assedic roccupe). Sortie  volontaire Paris (ENS). 20 janvier : Nouvelles occupations Grand Quevilly (mairie), Toulouse (CAF), Brest (facult de lettres et sciences humaines), Besanon (CCI), Clermont-Ferrand (confrence d'Helmut Schmidt, ancien chancelier d'Allemagne), Marseille (direction des services fiscaux, Assedic). D'autres actions Carcassonne, Morlaix, Grenoble. Expulsion Brest (mairie) tandis que les autres occupations de mairie du coin tiennent toujours : Quimper, Morlaix, Lannion, Guingamp. Jospin annonce l'Assemble Nationale qu'il ne rel8vera pas les minima sociaux. 21 janvier : Nouvelles occupations Nanterre (agence ANPE), Paris (Conseil Economique et Social, repas puis expulsion des 150 occupants ; Act Up rveille Jospin son domicile 6h30), Nantes (Centre Rgional d'Information pour la Jeunesse, sortie volontaire). Les associations de chmeur sont reues au si8ge du PS. Jospin annonce sur TF1 4 mesures en profond dcalage avec le mouvement. 22 janvier : Nouvelles occupations Paris (si8ge du PS puis sortie  volontaire ), Nantes (Bourse des valeurs, avec vol plan de dossiers, 3 interpellations), Toulouse (si8ge rgional du Patronat). 23 janvier : Nouvelles actions Quimper (foire aux gueux), Nantes (occupation d'un centre socio-culturel dans une cit, interruption d'une bouffe de l'organisme qui g8re les HLM), Paris (rquisition de richesses : photocopies, supermarch). 24 janvier : Expulsion Ajaccio (Crdit Lyonnais). Nlles actions Villeurbanne (occupation ex-DDTE), Pantin (rquisition de richesses dans un supermarch Leclerc) 25 janvier : Nouvelles actions Metz (rquisition de logements)