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Non Monsieur Jospin, nous ne pouvons attendre!
Date: 25 Janvier 1998
From: tract scanné
To:
Non Monsieur Jospin, nous ne pouvons attendre!

Comité chômeurs-salariés d'Alfortville-Maison-Alfort
Conseillère municipale d'Alfortville: Françoise Carrasquedo
25 Janvier 1998
Communiqué N°73


Voilà deux mois, que par tous les moyens, de Marseille à Lille, de Brest
a Toulouse, d'Arras à Paris, les chômeurs, soutenus par les salariés,
les étudiants, les retraités, exigent des pouvoirs publics le relèvement
immédiat des minima sociaux. Nous nous battons, de plus en plus
nombreux, pour que notre vie et celle de nos familles soient plus
supportables. Pourtant, nous ne demandons pas la lune ! 1500 F par mois
en plus pour améliorer un quotidien déjà très difficile à assumer,
est-ce trop demander quand on sait que: 
# 80 % des chômeurs touchent moins de 3 000 Frs par mois, 
#36,8 % des chômeurs sont des chômeurs « longue durée », 
.#1/3 de la population active est privé d'emploi (3.200.000 chômeurs,
1.000.000 de Rmistes,   1.000.000 de préretraités, 2.800.000
travailleurs précaires, 567.100 jeunes de 18 à 25 ans   sans emploi et
sans aucune indemnisation). 

La patience a des limites !

Monsieur Jospin qui promettait lors des élections législatives de lutter
contre l'exclusion et le chômage, ose aujourd'hui nous demander d'être
patients: « Tout n'est pas possible, tout de suite », a-t-il déclaré
mercredi 21 janvier à TF1. Depuis plus de vingt ans, on nous sert la
même rengaine: « serrez-vous la ceinture, il faut être realiste.. ».
Mais, que nous soyons chômeurs, salariés, retraités, jeunes, ces
discours, nous n'en voulons plus. 
Jospin prétend que le relèvement des minima sociaux est impossible: « le
relèvement des minima sociaux cela signifie 60 milliards et le
gouvemement ne les a pas », a-t-il dit. C'est le même discours qui est
servi aux salariés qui revendiquent des augmentations de salaire, des
embauches et l'arrêt des licenciements. 
                              L'argent existe, mais pas pour nous...

Pour ceux qui nous gouvernent, I'argent n'existe jamais quand il  s'agit
de la population ouvrière. Et pourtant l'argent existe bel et bien, en
voici quelques exemples: 
#Ies bénéfices pour 1997 des entreprises cotées à la Bourse de Paris ont
été de plus de
  1000 milliards de francs, 
#de surcroît, le gouvernement a exonéré les 2 millions de familles les
plus riches de
  16 milliards, 
#un seul avion "Rafale" coûte plus de 20 milliards.

Alors, au regard de ces chiffres, qui est réaliste ?

Ceux qui choisissent de dépenser l'argent du peuple pour construire des
avions de guerre ou ceux qui demandent tout simplement d'améliorer un
minimum leurs conditions de vie ? 
Ce gouvernement, comme les précédents, avec la même hypocrisie, mène une
politique d'austérité qui ne profite qu'à une poignée de riches qui
continuent à spéculer et à s'engraisser pendant que la misère gagne le
pays tout entier. 
A l'aube de 1998, la lutte des sans-voix, des anonymes, des sans-grade,
des oubliés, de ceux qui n'ont rien à perdre, a pris un chemin et une
force que rien ne pourra désormais arrêter. 
                               
Plus que jamais notre Comité reste mobilisé

Lundi 12 janvier, nous avons occupé avec notre conseillère municipale
les ASSEDIC de Maisons-Alfort d'où nous avons été évacués par les CRS. 
Mercredi 14, nous avons investi le centre EDF d'Alfortville. Après deux
heures de négociation, nous avons obtenu du directeur territorial
l'assurance qu'il n'y aurait pas de coupures d'électricité pour les
familles en difficulté. Le 15, un usager était d'ailleurs rétabli. Par
ailleurs, il a été convenu qu'une nouvelle délégation du Comité serait
reçue pour présenter des dossiers de gens en difficulté. 
Nous avons également participé à toutes les manifestations parisiennes
et nous serons présents à celle du mardi 27 janvier 1997 à 15 h 00 à
PARIS (place léna). 

Nous continuons pour obtenir immédiatement:

le relèvement des minima sociaux
# Ia prime exceptionnelle de 3 000 F,
# Ie retour au système antérieur d'indemnisation (contre l'indemnisation
dégressive),
# Ia gratuité des transports,
# un toit pour tous les mal-logés,
# des arrêtés municipaux Interdisant les expulsions de logement des
familles en difficulté,
# des arrêtés interdisant les coupures d'électricité, d'eau et de gaz.
Notons que M. Jospin a laissé entendre que lui et son gouvernement
allaient prendre des
mesures contre les expulsions de logement et les coupures d'électricité.


 TOUS ENSEMBLE CHOMEURS, RETRAITÉS, SALARlÉS, JEUNES, NOUS POUVONS
GAGNER.

Pour tout contact, tel/rep: 01 49 77 07 84
Permanence tous les samedis à 14H30 - 32 bis, rue Parmentier à
Alfortville (arrêt du bus 103: rue de l'Union)
Permanence Juridique gratuite tous les 1er Samedis de chaque mois à
partir de 17H00 - 32 rue de Parmentier à Alfortville.

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