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Antenne ASSEDIC
archives du 23 janvier 98
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Peut-on financer les revendications des chomeurs?
Date: 20/11/97
Source: Politix-lst@listsrv.mygale.org
" Le relevement des minima sociaux revendique par les associations de chomeurs se chiffre a quelque 30 milliards de francs, en prenant en compte le nombre d'allocataires du RMI (1.010.472), des beneficiaires de l'allocation parent isole (161.220), et des allocataires de solidarite specifique (504.356), sur la base d'un relevement mensuel de 1.500 francs pour l'ensemble de ses allocations. Plusieurs pistes de financement sont possibles pour satisfaire ces revendications. IMPOT SUR LA FORTUNE. En 1996 les recettes issues de l'impot de solidarite sur la fortune se sont elevees a 8,9 milliards de francs, en progression de 4,6% par rapport a 1995. L'evaluation pour 1997, qui tient compte des recouvrements observes, devrait produire un montant estime par le rapport general de la commission des Finances (loi de finances 1998) a quelque 11 milliards de francs, soit 0,9 milliard de francs de plus qu'en 1997. Le doublement de l'impot de solidarite sur la fortune permettrait de degager a lui seul 22 milliards de francs, soit plus des deux tiers permettant le financement des trois types de minima sociaux precedemment cites. IMPOT SUR LES SOCIETES. La Bourse de Paris a termine l'annee 1997 sur un gain record de 29,5%. La capitalisation boursiere de Paris depasse les 4.000 milliards de francs. Et les actionnaires des quarante entreprises cotees au CAC 40, l'indice phare du palais Brongniart, ont empoche la bagatelle de 63,4 milliards de francs de dividendes, soit plus du double de ce qui serait necessaire pour relever les minima sociaux de 1.500 francs mensuels. Ainsi, l'INSEE soulignait hier dans sa derniere enquete semestrielle que 'les industriels jugent leur situation de tresorerie 'plutot aisee', voire 'tres aisee' au second semestre 1997, et anticipent pour le premier semestre 1998, 'une nouvelle amelioration de leur tresorerie'. Une refonte serieuse de la fiscalite sur les plus-values boursieres et de l'impot sur les societes (avoir fiscal compris) - dont le taux a ete abaisse de 42% en 1988 a 33,3% a compter du 1er janvier 1993 - permettrait de degager la encore des ressources substantielles.$ TAXER LES MOUVEMENTS DE CAPITAUX. Quelque 560 milliards de francs ont ete jetes en 1997 dans des operations de fusion-acquisition (OPA) pour assurer a quelques groupes, en France, des taux de profit record. Lors des premiers jours de la tornade boursiere qui a balaye les places du Sud-Est asiatique, quelque 500 milliards de francs se sont envoles en fumee. A l'echelle de la planete, 1.040 milliards de dollars ont ete mobilises dans des OPA. Et chaque jour 5.000 milliards de dollars en quete de rendement maximum transitent sur l'ensemble des places financieres. Ces operations hypertrophient une inflation financiere qui atteint des niveaux inegales: Wall Street a grimpe de 220%, celle de Francfort de 170%, etc. La proposition du prix Nobel d'economie, l'americain James Tobin, de taxer de seulement 0,5% les transactions sur devises pourrait etre utilement reprise et accompagnee d'emprunts obligatoires imposes aux grands fonds d'investissement pour financer des depenses publiques utiles, notamment a destination des salaries prives d'emploi. 'Une telle taxation rapporterait l'equivalent de cinq fois le budget de la France' - soit environ 7.500 milliards de francs -, soulignait recemment Robert Hue a l'Assemblee nationale. " (article de l'Humanite du 20/01/1998)
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