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Antenne ASSEDIC
archives du 23 janvier 98
DEPECHES D'AGENCES
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diverses reactions au discours de jospin
Date: 22 Jan 1998
Source: conflits_l@tao.ca
* FRANÇOIS DESSANTI, responsable du comité national des chômeurs CGT:
'Ma première réaction, c'est la déception. Pas de chiffrage des mesures.
Outre l'indexation sur le coût de la vie, il n'y a rien qui puisse nous
satisfaire, d'autant qu'il continue à opposer les salaires et les minima
sociaux. Après plus d'un mois et demi de conflit, il y va encore miette
par miette: 500 millions, puis 1 milliard, aujourd'hui c'est intéressant
mais largement insuffisant. En ce qui nous concerne, on appelle à la
poursuite du mouvement.'

* CHRISTOPHE AGUITON, porte-parole d'AC!: 'Le ton du premier ministre
montre qu'il essaie de prendre en compte ce qui s'exprime dans le pays.
Mais, dans le fond, les propositions concrètes restent extrêmement
limitées. Le pourcentage d'augmentation sur l'allocation de solidarité
spécifique ne concerne que le tiers des chômeurs aujourd'hui
bénéficiaires des minima sociaux. Il n'y a rien de précis sur les
jeunes. Il manque donc l'essentiel. Donc, pour AC!, l'action doit se
poursuivre pour le relèvement des minima sociaux.'

* ALAIN BOCQUET, président du groupe communiste à l'Assemblée nationale:
'Le premier ministre a réaffirmé les grandes lignes de sa politique. En
ce qui concerne la lutte des chômeurs, j'ai trouvé positifs les
engagements pris sur l'indexation des minima sociaux sur les prix, le
rattrapage pour l'allocation de solidarité spécifique. L'aide au passage
vers l'emploi pour les chômeurs de longue durée, comme la loi sur
l'exclusion avec des moyens vont dans le bon sens. J'ai un regret: qu'il
n'ait pas annoncé un coup de pouce immédiat pour les minima sociaux.'

* PIERRE ZARKA, secrétaire national du PCF: 'J'ai un sentiment mitigé.
Le premier ministre évoque un coup de pouce aux minima sociaux qui
concernent les chômeurs, notamment le rattrapage de l'allocation
spécifique de
solidarité. J'ai entendu ses cinq engagements et l'appel à un esprit
volontaire concernant l'emploi. Cela n'est pas sans valeur. Cependant,
les
mesures annoncées nous renvoient à mars et ce soir leur contenu est
encore terriblement imprécis. Je ne peux qu'imaginer que la réponse sera
alors suffisamment substantielle et à la hauteur des attentes vis-à-vis
de la gauche. Mais aux yeux de ceux qui attendaient une réponse précise
ce soir,
comment cela sera-t-il perçu? Je crains de la déception. Et puisque le
premier ministre a posé, à juste titre, la question de savoir qui peut
payer, cela laisse le temps au mouvement citoyen de se saisir des
propositions comme le doublement de l'impôt sur les grandes fortunes ou
la participation des bénéfices de la spéculation, il y a là un matelas
de plus de 1.300 milliards de francs qui ne participe à aucun effort
national. En débattre est le moyen d'aider la gauche à réussir, en
répondant aux espoirs qui sont mis en elle.'

* JEAN-MARC AYRAULT, président du groupe socialiste à l'Assemblée
nationale: 'Le premier ministre, ce soir, a su trouver les mots justes
du courage et de la vérité. Il a témoigné de sa compréhension du
mouvement des chômeurs, qui interpelle l'ensemble de la société
française, gouvernement, syndicats, patronat. Les cinq engagements qu'il
a pris correspondent à la fois aux souhaits des Français et aux
nécessités économiques: plus de justice sociale, plus de croissance. Un
fil conducteur a été tracé:
retrouver l'emploi, refuser une société d'assistance.'

* FRANÇOIS HOLLANDE, premier secrétaire du PS: 'Les socialistes se
reconnaissent dans l'intervention de Lionel Jospin. D'autant plus que
les engagements qu'il a pris, nous les avions nous-mêmes formulés il y a
quelques jours. Nous souhaitions qu'il y ait un rattrapage de
l'allocation pour les chômeurs en fin de droits, nous souhaitions
l'indexation et nous souhaitions surtout qu'il y ait ce dispositif
d'insertion, que les dépenses
d'indemnisation soient progressivement reconverties en dépenses actives
pour l'emploi de façon que les chômeurs ne soient pas durablement
installés dans cette situation.'


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