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Antenne ASSEDIC
Infos du 16 janvier 98
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Normale sup' nouveau symbole du mouvement
Date: Thu, 15 Jan 1998 13:02:37
From: samizdat@ecn.org
jeudi 15 janvier 1998, 12h27 heure de Paris Normale sup' nouveau symbole du mouvement ------------------------------------------ Paris, 15 janvier, Reuters - Les associations de chômeurs ont poursuivi jeudi leur actions d'occupations, dont celle symbolique de l'Ecole normale supérieure de la rue d'Ulm, à Paris, et dénoncé la volonté "d'étouffer par l'isolement" leur mouvement. Elles reprochent notamment au ministre de l'Education nationale, Claude Allègre, d'avoir ordonné la fermeture des locaux de Normale sup' jusqu'à nouvel ordre. Les responsables du mouvement ont appelé à un rassemblement de protestation en début d'après-midi devant les grilles du 45 rue d'Ulm, dans le Ve arrondissement. Les accès au bâtiment, envahi mercredi après-midi par près de 150 chômeurs, sans-abri ou étudiants, ont été bouclés par les forces de l'ordre. Les policiers ne laissent entrer ou sortir librement que les internes de l'école et le personnel, ont rapporté des témoins. "Ce blocus policier est inacceptable, de même que la décision de Claude Allègre de fermer les locaux et de mettre fin à toute activité. Nous nous étions entendus avec les étudiants pour permettre la poursuite des cours", a dit Claire Villiers, porte-parole d'AC!. Jointe par téléphone à l'intérieur de l'école, elle a affirmé qu'une partie des étudiants de Normale sup', réunis au sein d'un collectif, soutenaient le mouvement. "Depuis le début de l'occupation, nous avons établi avec les élèves de l'école et le personnel administratif les meilleures relations, négocié le partage des locaux et veillé à ce que l'école fonctionne normalement", précise AC! dans un communiqué. "Une fois de plus, le gouvernement répond à notre résolution d'apparaître au grand jour par la répression et cherche à étouffer par l'isolement un mouvement multiforme qui d'ores et déjà lui échappe", poursuit AC!. Dans un communiqué, le ministère de l'Education nationale déclare que la "situation ainsi créée ne permet pas de maintenir dans des conditions de sécurité acceptables les activités normales de l'école qui sera donc fermée jusqu'à nouvel avis". Claire Villiers a précisé qu'une assemblée générale devait décider chaque jour en fin d'après-midi de la poursuite ou non de l'occupation. Selon elle, le directeur de l'école n'a pas requis l'évacuation des locaux par les forces de l'ordre. "Nous avons investi l'école parce que c'était un lieu vivant, de passage. Il n'y a même plus de cantine", a-t-elle dit. La police a fait évacuer jeudi matin deux autres lieux "tenus" par les chômeurs dans l'est de la France. A Nancy, les chômeurs et étudiants qui occupaient une délégation de la Société des Bourses françaises (SBF) depuis lundi ont dû quitter les lieux. Il en a été de même dans les locaux de l'Union patronale de Metz. La mairie de Grenoble est, elle, toujours occupée. Les associations de soutien aux sans-emploi, appuyées par le PCF et les Verts, appellent à une nouvelle journée de manifestations à Paris et en province samedi prochain. Elles avaient mobilisé mardi dernier plusieurs milliers de manifestatnts à travers la France.
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