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Antenne ASSEDIC

Infos du 14 janvier 98
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Reçus par Aubry, les chômeurs restent mobilisés

lundi 12 janvier 1998, 18h27 heure de Paris
        
Paris, 12 janvier, Reuters - Les associations de chômeurs ont été  reçus
lundi à Paris par Martine Aubry mais ont appelé à poursuivre occupations
et manifestations jusqu'au relèvement des minima sociaux.

"Demain, dans les jours qui viennent, il faut maintenir la mobilisation
et il nous faut de très grandes manifestations à Paris et dans la France
entière", a déclaré Richard Dethyre, porte-parole de l'Apeis,
association de chômeurs proche du Parti communiste, à l'issue de la
rencontre avec le ministre de l'Emploi et de la Solidarité.

Malgré les demandes du gouvernement et les évacuations des services
sociaux opérées depuis samedi, les associations de chômeurs (AC!, Apeis,
MNCP, Partage et comité CGT des chômeurs) n'ont exclu aucune des formes
d'action suivies jusqu'ici, y compris les occupations de lieux publics.

"Sur ce qui nous paraît être une urgence et qui ne peut pas être
reportée à plus tard, une revalorisation substantielle des minima
sociaux, nous n'avons pas encore de réponse satisfaisante", a expliqué
Richard Dethyre.

Si l'extension immédiate du RMI aux jeunes de moins de 25 ans est pour
l'instant refusée par le gouvernement, Martine Aubry "n'a pas fermé la
porte" à des discussions sur une allocation particulière pour les
jeunes, a-t-il déclaré.

Les associations avaient été invitées à l'origine chez Martine Aubry
pour discuter du projet de loi contre l'exclusion.

"Nous n'attendrons certainement pas la présentation du projet de loi par
le gouvernement en mars, le vote en juin, et le budget 1999 pour avoir
satisfaction", avait déclaré à son arrivée Claire Villiers (AC!). "Nous
attendons des réponses immédiates".

Elle avait dit réagir "très mal" aux évacuations d'antennes Assedic
opérées par les forces de l'ordre. "Il y a d'autres lieux à occuper: les
banques, les unions patronales, etc. (...) Les chômeurs n'ont pas décidé
de baisser  les bras".

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